L.A, hyme à la beauté

Hymne à la beauté

C’est un auteur novateur car il a essayé de montrer les liens entre le beau et le laid, ce dont témoigne son recueil les Fleurs du Mal, publié pour la première fois en 1857 puis ré édité à deux reprises avec des modifications en 1861 et 1868.Le poème en question s’intitule « hymne à la beauté » et s’intègre à la sexions « Spleen et idéal ». Baudelaire cherche à y définir ce qui caractérise la beauté. On essayera de montrer dans ce texte que Baudelaire présente la beauté de manière assez ambiguë et contradictoire. Pour se faire, dans un premier temps il va essayer de caractériser la nature de la beauté. Ensuite, on verra quel est le pouvoir de cette beauté.

La nature de la beauté

1. L’origine de la beauté

Première remarque : l’origine apparait d’emblée comme difficile à trouver, comme un élément assez obscur et mystérieux, le texte commence par une question « viens-tu du ciel profond, ou sors tu de l’abime, o beauté ? » on aura ensuite une tentative de définition de l’origine de la beauté par Baudelaire sans finalement avoir vraiment de résultat car en observant le texte le premier aspect de cette beauté est justement d’être assez insaisissable.

Obsession du poète à trouver d’où vient cette beauté, comme on le voit aux interrogations…

Que l’on retrouve formulé de manière affirmative au vers 21 et au vers 25

Il y a des constantes à commencer par le fait qu’on ait à chaque fois « ou » qui montre tout de suite que l’origine de la beauté est mystérieuse et qu’elle se qualifie par l’ambiguïté. Autre constante : à chaque fois on a des termes qui renvoient soit à la profondeur, soit à la hauteur par ex au V1, V9 gouffre/astre ou 21 ciel/enfer. On a le sentiment que l’origine de la beauté se situe entre le bien et le mal.

La nature de la beauté est paradoxale. En dehors de ces questionnements, il y a de nombreux vers où on a des adjectifs opposés pour caractériser la beauté, V2 infernal/divin V3 bienfait/crime V5 couchant/aurore V11 joie/désastre et on voit que les termes s’oppose. On remarque aussi l’utilisation systématique de la conjonction de coordination « et » qui souligne que ces oppositions indissociable, et montre l’indissociabilité du bien et du mal, du beau et du laid.

On le retrouvera au apostrophe par exemple au V22, O beauté monstre énorme qui rapproche le beau/le monstrueux, l’horreur/la beauté. La beauté de Baudelaire tient entre cette alliance du beau et de l’horreur.

Baudelaire va évoquer dans ce texte les pouvoirs de cette beauté. L’un de ses premiers pouvoirs c’est de provoquer une attirance physique, physique car elle est personnifié et assimilé tout au long du texte à une femme. Il va énumérer plusieurs parties du corps de cette femme et on identifie justement le champ lexical du corps V2,7, 16, 22 : si on observe l’ordre, on a l’impression de suivre le regard du poète qui détaille de haut en bas une femme.

Cette beauté est même évoquée par une femme parée de bijoux V16, 15

Cette femme est d’autre part sensuelle, donc il est questionV7 de ses baisers et donc pour faire un premier bilan : le premier pouvoir de la beauté est d’éveiller le désir du poète.

Deuxième pouvoir : elle est tellement désirable qu’elle va exercer un pouvoir de fascination extrêmement fort, cette idée de charme au sens magique du terme, est expliqué par différents termes qui ont un rapport avec la magie et l’envoûtement justement, V7 filtre, V10 destin charmé, repris V14 avec une insistance donc « charmant » et une série d’apostrophe ange, sirène, fée, V25/26.

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