L'école des femmes de Molière
Dissertation : L'école des femmes de Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar XXporno25 • 7 Novembre 2021 • Dissertation • 449 Mots (2 Pages) • 373 Vues
Introduction :
La défaite d’Arnolphe se précise : précotions inutiles, Agnès lui échappe et elle fait preuve d’intelligence puisqu’elle a glissé une lettre dans le Grey qu’Arnolphe lui a demandé de jeter à Horace.
- La complexité dramatique de la scène
- Un renversement de situation
Horace ignore que Mr. De la Souche est rival, et fait d’Arnolphe son confident.
Le quiproquo entre eux se prolonge.
Retournement de situation : Arnolphe fait envoyer un gré pour les séparer, mais finis par les rapprocher, car Agnès avait trouvé une parade et prouve ainsi son intelligence.
- Un récit riche en actions
Molière aurait pu nous montrer sur scène le jet de pierre, il a préféré faire raconter par Horace = a valu des critiques sur le statisme à l’époque. Il nous rend témoin des réactions d’Arnolphe (il nous place du point de vue de la victime).
- Arnolphe pris à son propre piège
L’arroseur arrosé, il a caché sa vraie identité à Horace et maintenant doit se moquer de lui-même pour ne pas se dévoiler. Il est obligé d’en rire (didascalies = rire forcer).
Au début de la pièce, Arnolphe aimait rire des cocus, et ne voulait jamais le devenir. A la fin il devient lui-même cocu et n’en ris plus comme d’habitude (incompréhension d’Horace).
- L’enthousiasme de l’amour
- Horace, l’amoureux conquérant
Horace monopolise la conversation (donne du pouvoir). Horace est triomphant (champ lexical de la joie, l’admiration et l’étonnement, hyperbole de « Miracle » religieuse et beaucoup de question rhétorique).
Quand Horace parle de Mr. De la Souche utilise beaucoup de « r », en revanche, quand il parle d’Agnès, il est plus doux et utilise des « m » et des « s ».
- Amour et aventure
On voit Horace comme un chevalier allant sauver sa belle (Agnès) face à un dragon (Arnolphe/Mr. De la Souche).
Lexique du guerrier : Parade, Guerrier…
- La métamorphose d’Agnès.
Eveille à la vie et à l’amour. Voir titre : « L’école des femmes », elle a changé et a été capable de double jeu. Elle est entrée en résistance face à Arnolphe. Elle n’est plus la jeune fille impuissante qu’au début de la pièce. Elle n’est pas si innocente. Elle n’a pas eu d’éducation mais est capable de produire une lettre bien écrite et belle.
- La portée du rire
- Un comique de situation
Farce, Femme-Mari-Amant, ici se place Arnolphe comme le Mari furieux face à l’amant.
On rit de voir Arnolphe puni de sa méchanceté envers Agnès. C’est « l’arroseur arrosé ».
- Le rire du triomphe
Horace cherche à faire rire son spectateur (Arnolphe) et nous fait rire. Jouissance de voir triompher l’amour sur le pouvoir de contrôle d’Arnolphe.
Rire vengeur contre l’injustice + Rire de sympathie avec la jeunesse (jeunesse amoureux).
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