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Commentaire littéraire les cinq cents millions de la bégum

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Par   •  7 Janvier 2018  •  Commentaire de texte  •  1 167 Mots (5 Pages)  •  4 800 Vues

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Dès le XIXème siècle, la vision du savant dans la littérature va être complètement changée. En effet, on va passer de l’image d’un savant compétent et rationnel à celle d’un savant fou, notamment dans la littérature anglaise (Frankenstein, L’île du docteur Moreau, etc.).

Jules Verne, un écrivain français, va écrire Les Cinq Cents millions de La Bégum en 1879, en pleine révolution industrielle. Son oeuvre sera influencée par le contexte historique de l’époque car son histoire réunit un savant fou, le professeur Schultze, qui tire profit des sciences dans son immense propriété industrielle, la Cité de l’acier.

Comment, dans ce texte, le savant se révèle-il dangereux pour l’humanité?

Nous verrons dans un premier temps en quoi la cité de l’acier est un univers réaliste mais aussi angoissant. Nous analyserons ensuite le portrait d’un savant dangereux.

Dans cet extrait, La cité de l’acier se révèle à la fois réaliste et angoissante.

Premièrement, Jules Verne a voulu accentuer au maximum le réalisme de cette « cité de l’Acier ». Tout d’abord, le cadre spatio-temporel de l’histoire rentre parfaitement dans le contexte de l’époque. En effet, la cité de l’acier se situe « dans un coin écarté d’Amérique septentrionale » (l. 26) (Amérique du Nord) en 1879. Or, à cette époque, aux Etats-Unis, la révolution industrielle est à son apogée. En effet, à partir de 1870, la révolution industrielle concernera principalement les Etats-Unis avec l’apparition de nombreuses usines. De plus, la sidérurgie et la métallurgie seront des branches motrices de cette industrialisation. La cité de l’Acier est donc réaliste et cohérente par rapport au contexte spatio-temporel de l’époque.

Par ailleurs, Herr Schultze, le savant, est « un ex-professeur de chimie d’Iéna » (l.2) ce qui renforce le réalisme de l’univers et du personnage.

Ensuite, la description de l’usine apportée par Jules Verne rend l’univers réussite et crédible. En effet, la présentation du cadre spatial et de l’univers de l’usine est précise et est donc crédible aux yeux du lecteur. De plus, la description prend un caractère informatif car elle permet au lecteur de se renseigner sur le personnage de Schultze.

Par ailleurs, Verne emploie le present de description (« est », « sait »...) , pour décrire assidûment le cadre.

Enfin, Verne utilise un vocabulaire spécialisé pour décrire précisément la cité. En effet, il a recours au champ lexical des métaux : « fer », « canons », « minerai », »mines », « acier », etc.. renforçant le réalisme du cadre.

A l’inverse, cet univers réaliste peut également se révéler angoissant pour le lecteur. Premièrement, la cité de l’acier se révèle comme une immense usine marquée par la démesure. En effet, Jules Verne appuie sa descriptions pr des données chiffrées immenses: « lingots d’acier de quarante mille kilos » (l.14), « canon de cent tonnes » (l.14), « blocs d’acier de cinq cents mille kilos » (l.15), etc. Malgré tout, ces chiffres restent moindres par rapport à ceux de Schultze car il arrive à réaliser « ce qu’aucun de ses concurrents ne peut faire » (l.13).

De plus, la cité de l’acier est enclavée et sur-protégée par « un rempart de montagnes » (l.26) et par « des lignes de fossés et des fortifications » (l.31) comme si elle voulait se défendre en temps de guerre, ce qui la rend encore plus effrayante aux yeux du lecteur.

Mais la cité de l’acier reste un univers avant tout mystérieux. En effet, la fabrication des canons dans la cité est secrètement

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