Commentaire composé anna de noailles
Commentaire de texte : Commentaire composé anna de noailles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lostinroma • 9 Octobre 2021 • Commentaire de texte • 453 Mots (2 Pages) • 4 320 Vues
Commentaire de texte
Anna de Noailles, est une poétesse et une romancière française d'origine roumaine, Charles Maurras fait d'Anna de Noailles l'une des quatre femmes de lettres qu'il prend comme exemplaires du romantisme féminin dont il voit une renaissance à la fin du XIXe siècle. Nous allons étudier, le poème « LA VIE PROFONDE » paru en 1901 dans son recueil Le Cœur innombrable. Les thèmes qui ressortent surtout de ce poème sont les idées d’harmonie, de plaisir et de magnificence . Dès lors nous pouvons nous demander quel rapport entretient l’homme avec la nature dans ce poème. Nous étudierons tout d’abord la description et l’analogie de la nature, puis nous analyserons la question d’harmonie dans ce texte.
La Comtesse Anna de Noailles écrit ce poème, parut en 1901 dans un de ses recueils « le Cœur innombrable ». De registre lyrique est de genre poétique, il suit la composition d’une ode en étant formé de quatre quatrains d’alexandrins. Ici l’auteur va rendre compte de ses sentiments, les extérioriser. Elle fait part de son amour pour la vie
Dès la première strophe, le lexique végétal construit la métaphore filée d’un devenir-arbre. La poète s’imagine sous les traits d’un arbre. Il y a donc une forme de fusion avec la nature, une identification avec elle. « Vivre », « sentir » : la poète défend un idéal de vie qui consisterait à vivre en phase avec la nature, en étant ouvert aux sensations qu’elle provoque. Cette volonté de savourer pleinement l’existence, que l’on peut comparer à une forme d’épicurisme, revient à tout prendre de la nature, aussi bien « la joie » que « la douleur ». Il s’agit de « s’élever au réel et pencher au mystère », autrement dit de tenir pleinement compte de la réalité immanente, ici-bas, tout en trouvant dans cette réalité quelque chose de plus, une dimension spirituelle suggérée par le terme de « mystère ».
C’est dans ce poème que l’on trouve le vers qui fournit le sujet de dissertation proposé aux élèves : « Avoir l’âme qui rêve, au bord du monde assise… » Ce vers contient plusieurs idées, qu’il convient de ne pas amalgamer dans une vague définition de la poésie comme rêverie. Il faut retenir le terme d’âme, qui suggère une dimension spirituelle. Celui de rêve, qui associe la poésie avec l’imagination. Enfin, l’apposition « au bord du monde assise » définit une attitude contemplative. Il s’agit d’une position qui n’est ni pleinement engagée dans le monde, ni pleinement dégagée de celui-ci : ni militantisme, ni réclusion dans une tour d’ivoire, mais une observation attentive et distanciée du réel, en léger retrait hors du tumulte.
La poétesse décrit la nature comme quelque chose de grandiose, élégant, délicat et presque divin, « Boire le sel ardent des embruns » vers 6, «
« Sentir, dans son cœur vif »
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