CNED 2de - Devoir n°1 de Français sur Emile Zola sur "Nana"
Commentaire de texte : CNED 2de - Devoir n°1 de Français sur Emile Zola sur "Nana". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Enzo Spider • 24 Janvier 2018 • Commentaire de texte • 1 333 Mots (6 Pages) • 1 725 Vues
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Devoir n°1 – Français
1. Émile Zola est né le 2 avril 1840 à Paris et est décédé le 29 septembre 1902, toujours à Paris, à l'âge de 62 ans. Il est le fondateur du naturalisme en littérature.
Nana est un roman de Zola, publié en 1880. C'est le neuvième roman de la série « Les Rougon-Macquart ». Dans Nana s'opposent deux catégories sociales, celles des courtisanes et celles des libertins. Zola a choisi de montrer la société telle qu'elle était au 19ème siècle. Ce sujet était vendeur.
Nana est un roman.
Zola a été très minutieux quant aux détails et d'ailleurs, le dernier portrait de Nana dépasse le traitement naturaliste.
Dans ce devoir seront évoqués :
Dans la première partie :
- L'ancrage spatio-temporel et réaliste du roman
- Des personnages réalistes
- Une évocation presque médicale du corps de Nana
Dans la deuxième partie :
- Un portrait hyperbolique : entre horreur et
- fascination
- Un travail de mise en scène
- Un portrait à la portée symbolique et poétique
Axe n°1.
a. Ceci indique où et quand se déroule l'histoire de Nana,
ce qui permet de connaître les mœurs de l'époque, où se
trouvent les personnages. De cette manière, on arrive à
cerner leurs caractères et leurs conditions de vie.
De plus, le thème de la patrie, par exemple, n'est pas
abordé de la même manière lorsque le récit se passe
au 21ème siècle à Marseille, ou au 19ème siècle à Paris.
b.Ensuite, les personnages féminins, présents autour
du cadavre, présentent un caractère réaliste. Elles
sont identifiables socialement : il s'agit de cinq
courtisanes, représentatives de leur époque.
En effet, il n'est pas de personnage important,
sous le Second Empire qui n'entretiennent une
courtisane. Elles sont désignées ici par leur surnom,
qui est aussi souvent un pseudonyme : Gaga, Lucy,
Caroline, Blanche et Rose Mignon. L'utilisation du
discours direct permet à Zola de « faire entendre »
de façon immédiate les personnages par le lecteur et
d'imiter les tournures familières de leur milieu :
« Filons, filons, mes petites chattes ». Enfin, les
réactions successives de ces femmes, qui passent
brusquement d'une « longue insouciance » à la
« panique » en apercevant le corps de leur amie
en train de se décomposer, contribuent elles aussi
à ce portrait réaliste. Les mots « panique » et
« insouciance » utilisés en contraste dans la même
phrase traduisent bien le mouvement affolé des
femmes qui prennent soudain conscience de la situation.
- « C'était un charnier » - Zola évoque le corps
de Nana ainsi. Sa maladie et sa mort étant liées
à sa vie sulfureuse, son corps a servi a tant
d'hommes qu'il ne ressemble plus à rien.
Le charnier évoque aussi la guerre.
« Une pelletée de chair corrompue » - Zola
veut parler du peuple et des libertins qui profitent
des pauvres gens.
La « pelletée » évoque la mort, le cimetière, et
l'enterrement.
« Les pustules avaient envahi la figure entière,
un bouton touchant l'autre » - Cette phrase est
une métaphore : le peuple opprimé les uns contre
les autres réunis et pourtant démunis face au
gouvernement.
« Un aspect grisâtre de boue » - La boue représente
les champs de bataille et les tranchées. La vie de
Nana a été elle aussi une bataille.
« Une moisissure de la terre » - La société
en perdition, le corps de Nana souillé
par les hommes, la décadence et l'argent facile.
« Un œil avait complètement sombré dans le
bouillonnement de la purulence » - L’œil
représente le regard, la vision sur la vie.
La vie de Nana est tellement corrompue que
l'on peut s'imaginer qu'elle ne veut plus voir.
« Toute une croûte rougeâtre partait d'une joue,
envahissait la bouche, qu'elle tirait dans un
rire abominable » - Zola a voulu évoqué avec
« la croûte rougeâtre », la déclaration de guerre
à la Prusse, pays communiste et le rire démoniaque
de Nana qui ne verra rien de cela.
Ou le sang qui sera versé lors des combats à venir,
le soulèvement du peuple et toujours le rire de Nana
qui n'est plus.
« Les beaux cheveux gardent leur flambée de soleil
...