Ananlyse de pratique lovenox
Guide pratique : Ananlyse de pratique lovenox. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar IWANTED • 6 Novembre 2019 • Guide pratique • 983 Mots (4 Pages) • 952 Vues
Analyse de situation
Maison de retraite
Semestre 2, 2ème stage
5ème semaine de stage
Injection de Lovenox®
Ce matin, sur mon lieu de stage dans une maison de retraite, après avoir aidé l’infirmière à distribuer les médicaments, il y a une prescription d’injection de Lovenox (énoxaparine sodique) à administrer au patient Mr T âgé de 99 ans. Le Lovenox est un anticoagulant, de l’héparine à bas poids moléculaire. L’injection se réalise toujours en sous cutané, dans certains cas elle peut être réalisée dans une veine pour certains infarctus du myocarde, ici elle est prescrite en sous cutané. Le Lovenox est prescrit pour les patients qui ont une mobilité physique très réduite, en prévention, pour les risques thromboemboliques, dans le but de fluidifier le sang. Ce traitement agit au niveau de l’hémostase secondaire, au niveau des facteurs de coagulation, l’héparine bloque les facteurs de coagulation ce qui empêche les caillots. Pour ce patient, on réalise les injections comme prévention en vue de sa mobilité très réduite liée à son âge. L’injection de Lovenox à une prise par jour est considérée comme de la prévention, alors que deux injections par jours sont considérées comme un traitement curatif. L’infirmière me propose de réaliser l’injection en sa présence.
C’était la première fois que j’allais réaliser ce soin. J’avais déjà pu observer des infirmières faire cette injection, je connaissais le soin mais je ne savais absolument pas comment m’y prendre, ni les règles à appliquer.
Tout d’abord il a fallu préparer le matériel, j’ai pris la seringue préremplie de Lovenox, vérifié le dosage à l’aide de la prescription. J’utiliserai des compresses non stériles avec un antiseptique pour désinfecter avant et après la zone de l’injection. J’aurai besoin d’une solution hydroalcoolique et d’une paire de gants pour réaliser l’injection dans les règles d’hygiène et une boite a OCPT pour jeter l’aiguille souillée en toute sécurité. Pour réaliser l’injection, j’ai suivi le protocole du service.
On se dirige vers la chambre du résidant, je vérifie l’identité du patient et lui demande s’il est d’accord que je réalise l’injection sachant que je suis étudiante. Il avait déjà reçu plusieurs injections par les infirmières ainsi il était en confiance et me laisse la réaliser. Il me fait part qu’il souhaite recevoir l’injection au niveau de la cuisse droite. Les points d’injections peuvent être à la ceinture abdominale droite ou gauche ou l’extérieur des cuisses, ils doivent varier chaque jour. Je propose au patient de s’installer confortablement soit assis soit allongé.
Puis je commence mon soin, je frictionne mes mains, enfile une paire de gant, j’applique de l’alcool sur les compresses, réalise plusieurs plis cutanés pour être sûr de piquer au meilleur endroit. Une fois trouvé, je désinfecte la zone de l’intérieur vers l’extérieur en forme d’escargot, pris ma seringue, je réalise de nouveau le pli cutané, je préviens le patient et administre le produit.
Lors de l’administration, lorsque le produit est totalement injecté le système de sécurité s’active dans la continuité du geste lorsque le piston arrive à la butée, ce qui protège l’aiguille souillée. Mais ayant peur de faire mal à la patiente pendant l’injection du produit, je n’ai pas assez appuyé jusqu’à la butée et pensant que le produit était totalement injecté j’ai retiré l’aiguille, je pensais que la sécurité aller s’enclencher au moment où j’aurai retiré l’aiguille. L’infirmière m’a donc averti de mon erreur, elle m’a signalé que je n’avais pas assez appuyé sur le piston et que le système de sécurité s’enclenchait seul. Cela permet le retrait de l’aiguille en toute sécurité. Donc tant que le système de sécurité ne s’enclenche pas cela signifie que la seringue n’est pas entièrement vide, donc l’infirmière m’a averti que le patient n’avait pas eu entièrement sa dose.
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