Analyse littéraire de Petit Pays
Cours : Analyse littéraire de Petit Pays. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emeline Rault • 8 Décembre 2022 • Cours • 1 592 Mots (7 Pages) • 553 Vues
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CHANSON « PETIT PAYS »
Le texte s’inscrit dans une tradition lyrique, c’est un texte poétique. On est dans l’intime. Le « je » du narrateur exprimer ses sentiments.
Il fait une déclaration d’amour à son pays.
Une dimension historique, il y a un ancrage historique. Ce texte est un témoignage de l’exil et de la tragédie qu’il y a eu au Rwanda.
Témoigner pour pleurer la tragédie et dénoncer les coupables (= dimension polémique). Le texte a une portée dénonciatrice.
Il y a aussi une dimension réflexion sur le but de l’écriture : (l.27) « L’écriture m’a soigné quand je partais en vrille »
Nostalgie : l.12 « J’aimerais recommencer dans l’début, mais tu sais comment c’est »
Tragédie : l.24 « Des fosses communes et puis nos cauchemars incessants »
l.33 « Un soir d’amertume, entre le suicide et le meurtre »
l.44 « Quand l’Afrique se transforme en cadavre »
Dimension polémique : l.23 « Il fallait reconstruire mon p’tit pays sur des ossements », l.44 « Quand l’Afrique se transforme en cadavre »
Exemple de sujet de concours CRPE :
Il y a toujours un texte support.
Questions sur des accords à justifier : 1) Justifiez les accords suivants.
Ex : l.5 : Je t’envoie : il s’agit du verbe « envoyer » conjugué au présent de l’indicatif à la première personne du singulier. Si cela avait été à la 2ème personne du singulier, on aurait mis un -s. Le « y » du verbe « envoyer » devient -i car on n’est plus dans l’ancien français.
l.22 : Tous les projecteurs étaient tournés : participe passé du verbe au premier groupe « tourner », conjugué à l’imparfait (voix passive). Si ça avait été « toutes les lumières », on aurait accordé au féminin pluriel (-ées).
l.24 : nos cauchemars incessants : adjectif qualificatif épithète qui apporte des précisions sur le nom au pluriel. La racine est le verbe « cesser ».
l.29 : Tu m’as appris : auxiliaire « avoir » à la 2ème personne du singulier, passé composé
l.32 : les résidus d’étoile filante : Il manque le déterminant « une ». Nous nous saurions attendu au pluriel sauf que là, le narrateur fait référence à une seule étoile. Il fait référence à une étoile quelconque, elle est donc indéfinie, il a choisi de ne pas utiliser le déterminant.
2) Expliquer la nature ou la fonction de mots ou groupes de mots suivants.
Ex : l.7 : longtemps : on observe adverbe invariable, complément circonstanciel de temps
l.9 : les toits de tôle : groupe nominal composé d’un nom et d’une préposition, fonction : complément du nom « toit », il précise la matière du toit
l.23 : il fallait reconstruire : verbe, COD du verbe « falloir », il ouvre une proposition subordonnée infinitive, on aurait pu la remplacer par une complétive « il fallait qu’on la construise »
l.34 : J’ai gribouillé ces quelques phrases : adjectif qualificatif épithète, sa fonction est qu’il complète le nom en donner une information sur la quantité.
(Un nom peut être spécifiée de 3 manières, on appelle ça expansion du nom.
Ex : un toit rouge : adjectif. Un toit de tôle : CDN. Un toit qui est rouge, qui est en tôle : proposition subordonnée relative)
l. 38 : A force d’être trop sage, je … : adjectif qui s’accorde en genre et en nombre, sa fonction est d’être attribut du sujet « je » qui vient juste après.
3) Etude du lexique : un mot tout seul, un mot en contexte
Ex : mot tout seul : l.47 : misanthrope : = quelqu’un qui n’aime pas les humains
« mis » = préfixe négatif qui veut dire qui n’aime pas, racine « anthrope » = qui désigne l’homme, synonyme : un ermite
mot en contexte : l. 30 : le diable continu ses manœuvres : = le diable continu ses manigances, ses coups foireux, connotation négative.
4) Syntaxe : expliquer comment sont jointes les propositions
Ex : l.4 : Trimant, pour me rappeler mes sensations sans rapatriement : aurait pu être « pour que je me rappelle », proposition subordonnée infinitive (fonction : circonstancielle de but)
l.14 : avant [qu’on soit séniles], on ira vivre à Gisenyi : proposition subordonnée circonstancielle de temps, avant que + subjonctif présent
(après que + indicatif)
l.29 : Tu m’as appris le pardon [pour que je fasse peau neuve.] : proposition subordonnée circonstancielle de but, pour que + subjonctif parce qu’il envisage l’avenir
Sujet : Peut-on considérer que les formes d’expressions artistiques sont conçues pour se lamenter ?
5 arguments : 1) Art : joie de vivre
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