Analyse de "je sais faire des vers perpetuels"
Commentaire de texte : Analyse de "je sais faire des vers perpetuels". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ombelinelavaud • 12 Février 2018 • Commentaire de texte • 376 Mots (2 Pages) • 1 515 Vues
Charles Cros nomme ses vers comme « perpetuels » car il souhaite qu'ils restent dans la mémoire collective.
Dans le vers « les hommes sont ravis à ma voix qui dit la vérité » il ne se concidère pas comme un prophète mais comme celui qui dit la beauté, or les hommes veulent comme seule vérité la beauté , ainsi il « ravit » les hommes.
Il accentue l'effet ressentit dans le premier vers ( que c'est un prophète) quand il dit « La suprême raison dont j'ai, fier, hérité » mais en réalité Charles désigne comme « suprême raison » la littérature, la philosophie et la science, choses que l'on ne reçoit pas en héritage mais que l'on apprend.
Dans lla ligne suivante il dénonce les hommes, partculierement de l'aristocratie, qui, puisqu'ils ont de l'argent, croient tout savoir et se sentent supérieurs. D'après lui, la science ne s'achète pas.
L'auteur compare deux choses qui ont un lien « le feu, les femmes » on peut voir dans ces mots qu'il a connu les feux de l'amour et donc les femmes. Mais après il fait un parallélisme entre « les femmes, et les pommes » on peut voir cela comme une touche d'humour. Mais cela peut être interprété différemment, comme la création d'après le livre de la génèse : la femme et la pomme qui représent la tentation et le feu comme le diable qui est à l'origine de cette tentation. Ainsi dans la phrase« nul mur ne m'ayant arrêté » il prouve que rien ne l'a arrété et qu'il n'a pas résisté à la tentation des femmes, de la pomme ; du péché originel. Dieu lui même ne l'a pas arrété.
« Mais Chance, dis-moi donc de quel nom tu te nommes ? » Peut être que l'auteur considère qu'il a plus de chance que les autres car il a la maitrise des mots, ainsi il voudrait remercier « Chance » écrite avec une majuscule comme pour parler d'une personne.
Il dénonce la misère dans les deux tercets suivants par une touche d'humour « Où le bonheur est un suivi de six zéros. ». Dans le dernier tercet il vente ses mérites et se désole de n'être point riche. « Je m'étonne, valant bien les rois, les évêques... des pastèques». Il considère la vie comme une injustice car il n'est pas riche malgrès ses connaissances.
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