La morale du cadre

La morale du cadre :

La morale ne sera jamais perçue de la même manière par tout le monde.

Tout d’abord, Serge Daney dans Le travelling de Kapo met en évidence la question de la responsabilité du cadre. Il pose le principe de la morale d’un « simple » cadrage. Peu importe le choix du cadrage, qu’il soit esthétique ou technique, il engage forcement une position morale.

En effet, celle-ci doit être justifiables, cohérente, respectueuse de son sujet et du spectateur, travelling ou zoom, un choix technique, esthétique et formel de cadrage est aussi un choix éthique.

De plus, la morale du cadre repose aussi sur la manière de la réalisation.

En effet, la morale dépend de l’auteur et de son rapport à la morale qui peut être interprété différemment selon les spectateurs. Certains se sont fait huer pour leur sens moral parfois mal interprété.

Par exemple, il y a la photographie de Kevin Carter, La petite fille et le vautour, dont le but était de faire véhiculer la souffrance du Soudan et qui au final lui à portée préjudice car il a été accusé de ne pas avoir réagi face à cette atrocité.

Pour conclure, on peut affirmer que le sens moral d’une œuvre ne sera jamais interprété de la même manière par l’ensemble des spectateurs. L’auteur doit donc avoir un regard du point de vue de l’artiste, qui cherche à véhiculer un sens moral ou non mais il doit également avoir un regard du point de vue du spectateur, celui qui interprète.  

Shadow game : Contenu de la parole :

On voit ici la force et le pouvoir qu’a le langage sur nous, même dans les moments les plus durs.

The Who Pile and Faces : Voix off :

Il y a une voix off, d’homme très calme et presque monocorde

Land : Place de la voix par rapport aux autres sons :

La voix et importante de par son absence qui renforce la manque d’humanité, de chair et de vie dans le film, c'est-à-dire dans le monde moderne industriel. Alors que bruit du mouvement des machines sont répétitifs, bruyants. Ils forment comme une musique infernale et infinie.

The Balcony Movie : Dispositif et traitement technique :

La communication est le centre de l’action. On voir d’ailleurs au début du film le réalisateur poser ses micros et la perche apparaît parfois dans le cadre. Il choisit d’introduire dans le film les moyens de captation de la voix.

Président : Du silence au cri :

Nelson Chamisa fait un grand meeting. C’est un très bon orateur, tout le public est séduit, répète ce qu’il dit. Il crée l’engouement du peuple en leur faisant répéter de courtes phrases marquantes, en affirmant sa voix et en jouant avec les silences, ce qui a pour effet pour le public d’intégrer mieux ses propos.

Flee : Contenu de la parole :

La voix du narrateur est extrêmement importante puisqu’elle porte le récit. La voix semble ici être un moyen de thérapie, un outil libérateur, grâce auquel en se livrant nous pouvons aller mieux et avancer.

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