Affaire Anderson
Étude de cas : Affaire Anderson. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ElLucho • 30 Mai 2023 • Étude de cas • 1 361 Mots (6 Pages) • 337 Vues
Culture d’entreprise
La chute de la maison Andersen :
Le cabinet Andersen, créé en 1913, et présent dans 84 pays avec plus de 85 000 collaborateurs en 2001. Il était le leader des Big Five mais par la suite de quelques affaires financières Andersen fit attirer les regards sur lui.
Comment le leader des Big Five c’est retrouvé dans une si mauvaise posture ?
Andersen comme les autres Big Five, s’était développé et internationalisé dans l’audit, les services fiscaux, juridique et la finance d’entreprise. A la tête d’un véritable réseau elle fonctionnait sur des liens de coopération et d’échange avec les différents membres ou le respect des règles communes reposent sur des règles privées interne permettant ainsi aux acteurs d’origine de formation d’intérêt personnels différents, de cohabiter et de coopérer au sein de la même organisation. Un facteur interne d’intégration de la culture d’entreprise. Le but est de travailler ensemble.
Organisés sous forme de partnerships mondial, les bureaux étaient dirigés par des associés locaux dont leur capital leur appartenait à 100% permettant ainsi de fonctionner comme une vraie tête de réseau. De plus dotée d’un comité et d’un bureau exécutifs qui sont élus par les associés en charge de la stratégie du réseau et du développement des implantations. Toute société était liée par contrat avec Andersen Worldwide (basé en Suisse) ou le réseau reposait sur les compétences et expérience professionnelles contribuant à une forte culture d’entreprise.
Mais à partir du 16 octobre 2001 tout va basculer pour l’entreprise Anderson mais ils ne le savaient pas encore.
Entre en jeu maintenant l’entreprise Enron. (Une société qui consiste initialement en la production, le transport et la distribution de gaz). Mis sous les projecteurs de la SEC (Security Exchange commission) Enron profite de la déréglementation des secteurs de l’énergie et des télécommunications pour devenir courtier en énergie. Elle propose aussi des produits financiers dérivés à ses clients.
« Le scandale Enron » éclate quand les dirigeants du groupe annoncent une perte de 618 millions de dollars dû à une charge exceptionnelle de plus d'un milliard de dollars du capital de la firme, liée à des investissements et à des suppressions d'emplois à cause de transactions douteuses opérées avec des fonds créés par son propre directeur financier. Les marchés financiers ont alors une réaction très inquiétante sur la solidité financière de l'entreprise et l’action entame une dégringolade.
À la suite de ça le 2 décembre 2001 s’annonce être une forte descente au enfer pour l’entreprise Andersen après la déclaration de faillite d’Enron. A partir du 4 décembre 2001 l’idée que Andersen l’auditeur d’Enron pourrait y avoir une part de responsabilité arrive. Andersen est très vite visée par des plaintes en justice. Face à ces attaques le chef exécutif joue sur plusieurs tableaux d’un côté il montre le caractère inadapté du modèle actuel de reporting financier face aux nouveaux modèles de développement et aux nouvelles structures financières des firmes.
Enron aurait également dissimulé des informations cruciales qui auraient permis de corriger les résultats financiers. La principale critique ici adressée à Andersen renvoie à l’importance des missions de conseil que réalisait la branche américaine d’Andersen. Pour donner suite à quelques affaires de fraudes et de manipulations financières Anderson se retrouvait entre les mains du SEC. Bien que sa réputation ait pu être ternie, il n'était pas le seul parmi les big 5 à avoir affronter des litiges et avoir dû payer des indemnisations en dommages et intérêts.
L’entreprise était tout de même internationale. Chaque société était liée par contrat avec Andersen WorldWide mais la consistance du réseau reposait avant tout sur la mise en commun des compétences et des expériences professionnelles. Or, c’est ce réseau le plus intégré des Big Five au niveau mondial qui va éclater en moins de deux mois à la suite des mésaventures de la branche américaine.
Mais encore, à partir du 14 janvier 2002 deux autres faits se sont révélés. Des employés d’Andersen auraient détruit des quantités importantes de documents et notes liés à Enron. Le ministère de la justice (DOJ)
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