Débat réforme du RSA
Discours : Débat réforme du RSA. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anaïs Dubois • 7 Février 2024 • Discours • 1 036 Mots (5 Pages) • 121 Vues
Débat EMC
Cette réforme consiste à dire que ceux qui sont au chômage, ceux qui bénéficient du RSA, le font par plaisir
Je me permets de rappeler que le taux de non-recours au RSA s’élève 35 %,
Et que prévoit le gouvernement pour et eux ? Absolument rien.
Cela démontre bien que l’objectif du gouvernement c’est uniquement de faire payer les plus précaires bénéficiant d’une allocation mais en aucun cas de développer le plein-emploi. C’est un discours brutal ne visant qu’à détruire les droits sociaux et stigmatiser une partie de la population !
Et c’est bien de la stigmatisation que de faire croire que les bénéficiaires du RSA pourraient s’en sortir facilement en retrouvant un emploi mais cela, c’est omettre volontairement qu’on estime aujourd’hui en France à près de 2 millions les travailleurs pauvres !
Le but du RSA est d’accompagner plus pauvres, et non de les suspecter ou de les punir.
Or, avec cette réforme, le gouvernement fait culpabiliser ceux qui ont des difficultés dans la vie, comme si c’était de leur faute ou un choix personnel et considère que c’est la menace qui permettra aux allocataires du RSA de trouver un emploi, grâce au fait que ces derniers devront à cette occasion s’inscrire à Pôle Emploi.
Cependant c’est déjà le cas de près de 40 % d’entre eux sans que pour autant ils et elles trouvent d’emploi, d’après une étude menée par pôle emploi.
Ce n’est donc pas par plaisir que les allocataires du RSA ne se réinsèrent pas dans le monde du travail, mais tout simplement par manque possibilité et à cause l’absence d’action du gouvernement contre la désinformation de la population précaire
Cette réforme du RSA fait de l’exploitation de la misère sociale : c’est l’occasion pour le patronat d’employer les allocataires gratuitement.
Cette promesse vise surtout à forcer les chômeurs et les « travailleurs pauvres » à occuper les emplois les plus rebutants, très précaires et très mal payés qui ne trouvent pas preneurs, sous le prétexte de faire revenir vers l’emploi les personnes qui en seraient les plus éloignées.
C’est une bonne nouvelle pour le patronat, qui va pouvoir disposer au travers de stages ou de mises en situation professionnelle d’une main d'œuvre gratuite parmi les populations les plus précaires prise en charge financièrement par la collectivité.
Il va s’agir faire travailler les allocataires du RSA aux conditions de travail et de salaires des travailleurs en Chine ou au Bengladesh sans avoir à déplacer son outil de production, voilà en effet une proposition ne se refuse pas !
Le gouvernement poursuit donc ses attaques contre les droits des travailleurs de ce pays et notamment les plus précaires. Il démontre que sa politique n’est qu’un seul projet : détruire les droits sociaux et réduire les libertés (voire profiter de celles et ceux qui n’en ont pas).
Cette réforme représente un emploi forcé, sans consentement, sommes-nous face à de l’esclavage moderne ?
Obliger au travail obligatoire sans quoi ce sera la faim et la rue !
Ces « activités obligatoires » vont représenter la mise sur le marché –sans consentement- de près de 1,9 million de foyers d’après l’INSEE en fin septembre 2021, pour 15 heures par semaine, ce qui représenterait environ 1 million de personnes en « équivalent temps plein » mais pour un revenu horaire inférieur au SMIC horaire !
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