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La socialisation domestique primaire

Chronologie : La socialisation domestique primaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Novembre 2024  •  Chronologie  •  1 681 Mots (7 Pages)  •  18 Vues

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Qui Débarrasse la table ?

(Une enquête sur la socialisation domestique primaire) : Martine Court, Julien Bertrand, Géraldine Bois, Gaële Henri-Panabière et Olivier Vanhée

Définition de la « socialisation domestique primaire » :

La socialisation domestique primaire est le processus par lequel un enfant apprend les normes, valeurs, croyances et comportements de base de sa culture au sein de la famille, qui est le premier agent socialisateur. Ce processus commence dès la naissance et se poursuit pendant l’enfance. Les parents, frères et sœurs, et autres membres du foyer jouent un rôle clé en inculquant les premières règles de vie en société, les habitudes de communication, ainsi que les rôles sociaux (comme le genre) que l’enfant va intégrer et utiliser tout au long de sa vie.

- Ces inégalités s’enracinent dans les rapports de force qui existent entre les conjoints

- Elles sont aussi le produit de la socialisation qu’elles et ils ont connue avant leur entrée dans l’âge adulte. Dans le domaine domestique, les conduites des individus sont en effet déterminées pour une part importante par les habitudes constituées au sein de la famille au cours de l’enfance et de l’adolescence (c’est un produit d’un apprentissage précoce, régulier et sur le long terme).

- On peut donc dire qu’à force de cet apprentissage « régulier », ces actes inégalitaires deviennent partie de l’inconscient, et échappent à la volonté des hommes ou des femmes. Dès la fin de l’enfance, les filles et les garçons sont mis à contribution de manière inégale pour la réalisation des tâches ménagères, et ils intériorisent ce faisant des savoir-faire.

-donc, dès le début de la vie en couple, les conjoints s’investissent asymétriquement de façon quasi-spontanée

-Les hommes ne consacrent pas toujours moins de temps aux tâches domestiques en fonction de leur position sociale. En fait, ceux qui sont cadres (haut poste dans une entreprise) ou qui occupent des métiers intermédiaires dans le secteur public passent plus de temps à ces tâches que les ouvriers, les employés non qualifiés, et les indépendants (comme les chefs d’entreprise).

-L’écart entre le temps que les hommes et les femmes passent aux tâches domestiques se réduit quand les femmes travaillent et ont un diplôme supérieur. Cela est aussi facilité par le fait que ces familles ont les moyens de payer quelqu’un pour faire certaines tâches domestiques.

-PROBLÉMATIQUE : on peut se demander ; si et comment les appartenances de classe influencent la façon dont les filles et les garçons contribuent au travail domestique au sein de la famille1 : dans quelle mesure les enfants de l’un et l’autre sexe sont-ils sollicités pour ce travail dans les différents lieux de l’espace social2 ? Quelles sont les logiques qui président à ces sollicitations (ou à leur absence3, et quels sont leurs effets en termes de socialisation4 ?

- « les enfants ayant grandi avec au moins trois germains sont plus susceptibles d’avoir été mis à contribution pour ce travail que ceux des familles de taille plus réduite. »

-L’introduction pourra comprendre en majorité des éléments de l’encadré méthodologique et des trucs du général, avec sans doute une présentation des auteurs, des enquêteurs des dates clés et notamment du texte.

-Parler des différents groupes 1 et 2 : leurs points communs et leurs différences de penser quant au sujet du travail domestique et la répartition du travail entre homme et femme sans oublier de les présenter bien sur

-Parler du manque d’éducation dans les familles et la négligence quand les garçons ne participaient pas au travail domestique.

-Tirer des exemples des dialogues (QUOTE THEM)

-Parler de la « FRAGILE MASCULINITY »

-Critiquer les points de vue de manière qui sera bien présentable au prof du TD

-La récurrence de la normalisation du travail domestique exclusive aux femmes enracine l’idée inégalitaire (le sujet de l’article) dans les sociétés en question = TRANSFORMATION EN HABITUDE, une « nécessité intérieure intimement ressentie »

-Sentiment de culpabilité si les filles n’aident pas leur mère dans les tâches domestiques.

-Les mères demandent aux filles de leur aider dans les taches car elles sont fatiguées parfois, or cela, entrainera indirectement la NORMALISATION de cette inégalité = c’est un cercle vicieux. NB : c’est une société populaire, donc pas de moyen d’embaucher une « femme » de ménage et elles ne peuvent pas compter sur leur conjoint. (Femme entre guillemets car on n’entend jamais parler d’hommes de ménages)

-Pour autant, cela ne signifie pas que ces tâches sont dépourvues de valeur éducative à leurs yeux. Pour elles, la prise en charge du travail domestique et des soins aux cadets de la fratrie a en effet aidé leurs filles à « grandir », et à avoir le sens des « responsabilités » (« la tête sur les épaules »). Les mères de ce groupe se félicitent en particulier de ce que leurs filles aînées aient été précocement capables de s’occuper de leurs germains – d’endosser un rôle de « deuxième maman ». =OR, HÉLAS, C’EST UNE FÉLICITATION DE L’INÉGALITÉ, QUI, POUR LES YEUX DE CES FEMMES EST « NORMALE ».

-Par ailleurs, comme nombre de parents de milieux populaires, les parents de ces familles ont fait leur la norme des études longues, et ce rapport à l’école a des effets sur les sollicitations qu’ils adressent à leurs filles en matière domestique. Souhaitant que celles-ci puissent consacrer à leur travail scolaire tout le temps qu’il requiert, ils s’efforcent de limiter ces sollicitations, et ils leur donnent à entendre que ce travail doit « passer avant » les tâches ménagères. Les effets de cette préoccupation scolaire des parents sont certes modestes – le souci de circonscrire le temps domestique des filles ne diminue qu’à la marge les demandes qui leur sont adressées ; il bénéficie par ailleurs davantage aux cadettes qu’aux aînées, les contraintes ménagères qui pèsent sur les mères étant moins lourdes au moment où elles entrent dans l’adolescence – mais ils sont néanmoins perceptibles

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