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Structures et propriétés de la membrane

TD : Structures et propriétés de la membrane. Recherche parmi 301 000+ dissertations

Par   •  5 Janvier 2025  •  TD  •  1 053 Mots (5 Pages)  •  13 Vues

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Exercices supplémentaires TD LU1SV001

TD2 Structures et propriétés de la membrane

  1. Pour déterminer le type de transport membranaire relatif à l’import de phosphate dans le liposome, et donc dans le chloroplaste, il nous faut déterminer les conditions de transport du phosphate dans le liposome.

Les différentes expériences réalisées et l’étude des courbes de la vitesse d’entrée du phosphate en fonction de la concentration en phosphate dans le milieu extérieur nous permettent de tirer quelques conclusions sur la réalisation de ce transport.

L’expérience 1 se déroule en présence de protéine TPT dans la membrane du liposome et de trioses au sein du liposome. La courbe de la vitesse d’entre du phosphate tracée après l’expérience est fortement croissante, mais pas proportionnelle ; la vitesse d’entrée du Pi semble atteindre un palier au terme de l’expérience. Nous pouvons supposer de l’absence de proportionnalité et de la présence d’un palier, qu’il s’agit d’un transport facilité par perméase, d’un transport primaire par pompe ATPasique ou d’un transport antiport secondaire avec le triose, qui se déroulent dans le cadre de cette première expérience.

La deuxième expérience se déroule sans protéines TPT, mais en présence de trioses, la troisième expérience en présence de TPT mais sans trioses, et la quatrième expérience en absence de TPT et de trioses. La courbe issue de ces 3 expériences est proportionnelle et très faible, largement plus faible que la courbe de la première expérience. Nous pouvons en déduire que les expériences 2, 3 et 4 ne présentent une entrée de phosphate que par simple diffusion. Les expériences 2 et 3, présentant respectivement une absence de triose et une absence de TPT, montrent de par leurs résultats similaires à l’absence totale de TPT et de trioses, que le transport véritablement fonctionnel observé lors de la première expérience nécessite de la protéine TPT et du trioses. L’hypothèse d’une perméase est donc réfutée ; le transport du phosphate dans le liposome est donc un transport antiport secondaire du phosphate via gradient de concentration du triose ou via pompe ATPasique.

  1. Les mesures étant obtenus en effectuant les mêmes expériences, mais sans ATP, obtiennent les mêmes résultats. L’ATP n’est donc pas essentielle au transport du phosphate dans le liposome ; ce transport ne met donc pas en jeu d’une pompe ATPasique. Cette information nous permet d’exclure l’utilisation d’une pompe ATPasique pour l’élaboration et le maintien du gradient de concentration de triose.
  2. Nous pouvons donc en conclure que la protéine TPT est une protéine transmembranaire responsable d’un transport couplé antiport du phosphate et du triose.
  3. [pic 1]

TD3 Compartiments cellulaires- Trafic cellulaire

  1. En injectant une construction codant pour la pyruvate kinase de poulet dans des cellules de singe, on s’assure que l’ADN incorporé sera bien exprimé, le code génétique étant universel, mais que l’ajout d’anticorps anti-pyruvate kinase de poulet ne ciblera pas d’autres protéines de la cellule. L’anticorps étant spécifique à la pyruvate kinase de poulet, il pourrait réagir avec la pyruvate kinase naturellement synthétisée par la cellule, si nous utilisons des cellules de poulet. En utilisant des cellules de singe, on s’assure de l’absence de toute pyruvate kinase parasite, pouvant fausser les résultats.
  2. Sur la figure A, comprenant l’ADN codant pour la pyruvate kinase non-modifiée et les anticorps de celle-ci, les anticorps sont visibles au microscope fluorescent dans le cytosol, l’emplacement attendu de la protéine cytosolique. L’adressage de la protéine s’est donc bien déroulé.

La figure B, comprenant l’ADN codant pour la protéine modifiée et des anticorps spécifique à cette protéine, présente une fluorescence due aux anticorps, dans les noyaux des cellules de singe. La protéine a dont été détournée, l’adressage est différent de celui attendu.

Les cellules témoins nous permettent de nous assurer que c’est bien la combinaison entre l’anticorps et la protéine qui produit une fluorescence, et non pas la seule présence de l’anticorps.

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