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Comment l'élevage intensif produit du CO2

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Par   •  30 Janvier 2024  •  Fiche de lecture  •  1 158 Mots (5 Pages)  •  170 Vues

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  1. Impacts environnementaux de l’élevage intensif

[pic 1]

En effet, la production massive due à la surconsommation grandissante de viande à un grand impact environnemental négatif et ceux pour plusieurs raisons.

Tout d’abord l’agriculture est le deuxième plus grand secteur émetteur de Gaz à effet de serre en France après les transports, ainsi l’élevage d’animaux, bovins, porcins, ou les volailles est la source de 68% des émissions nationales de méthane (CH4) et la culture des sols destinés à l’élevage intensif de 80% des émissions nationales de protoxyde d’azote (N20).

Avant toute chose rappelons-nous pourquoi les gaz à effet de serre réchauffent la planète ? Le Co2, le méthane, le protoxyde d’azote sont polluants car ils absorbent une partie des rayons infrarouges émis par la terre, ainsi l’atmosphère se charge en énergie et se réchauffe.

Premièrement les bovins émettent du méthane du fait de la digestion des ruminants, qui est donc une digestion pré-gastrique qui consistent à remastiquer les aliments après leurs ingestions.Ainsi quand les aliments passent dans le rumen de la vache, la digestion du cellulose produit du méthane, un gaz à effet de serre 25 fois plus dangereux pour le réchauffement climatique que le CO2. Contrairement à une idée répandue, ce méthane est essentiellement rejeté par la bouche.

On estime qu'une vache, en France, produit en moyenne 125 kg d'équivalent CO2 chaque année. C'est-à-dire autant qu'un trajet en voiture de 400 km, ce qui peut paraitre d'abord assez peu. Mais il y a 8 millions de vaches adultes en France. C'est pourquoi l'élevage bovin est un gros émetteur de gaz à effet de serre, et donc en partie responsable du réchauffement du climat.

(Faire boucle rétroaction positives) vache mange rumine produise du méthane réchauffement de la planète

Deuxièmement pour avoir un grand élevage, il faut avoir de grand espace, et pour que les 8 millions de vaches puissent vivre il faut des prairies. Ainsi pour nourrir le bétail il faut une exploitation agricole importante : 70 % des terres agricoles dans le monde sont aujourd’hui destinées à nourrir les animaux. Or trouver sans cesse de nouveaux espaces à cultiver implique la déforestation, une activité nuisible à l’environnement. Les ‘’Poumons verts’’ de la planète sont un allié essentiel pour ralentir le réchauffement climatique en absorbant le CO2, avec la photosynthèse et la déforestation va relâcher le CO2 emprisonné dans les sols et la végétation. De plus ils abritent des écosystèmes précieux, et cette déforestation massive entraîne la disparition d’espèces.

Mais l’élevage intensif est aussi polluant de part le protoxyde d’azote qu’elle émet, lié aux engrais utilisés sur les cultures destinées à l’alimentation animal et au fumier produit par les animaux.[pic 2]

L’élevages est donc un contributeur important à travers 2 gaz à effet de serre moins connue que le dioxyde de carbone mais tout aussi néfastes si ce n’est d’avantage : le protoxyde d’azote et le méthane. Ce dernier a un moment de réchauffement 28 fois plus élevé que celui du CO2 et serait responsable d’environ 20% de l’accroissement de la température observée au cours du siècle.

  1. Alternatives possibles

Face à ses défis il est essentiel de mettre en œuvre des solutions durables pour minimiser l’impact de l’élevage sur l’environnement.

La première serait d’instaurer une gestion des déchets, en effet le fumier et le lisier produit par les animaux génère des gaz à effet de serre qui vont ensuite polluer l’atmosphère et le réchauffer, d’autant plus que la gestion actuelle, celle de brûler les déchets n’est évidemment pas une solution valorisable car c’est une source d’émissions importantes de substances polluantes qui dégrade la qualité de l’air. A cela il faudrait privilégier le recyclage ou la réutilisation sur l’exploitation en transformant ou non ses déchets.

La deuxième solution serait de réduire notre consommation de viande au profit d’une alimentation plus végétale.

La diminution de la consommation de viande par tous les pays gros consommateurs permettrait de réduire l’empreinte environnementale de l’alimentation et par conséquence de la partie liée à l’élevage, en diminuant les émissions des gaz à effet de serre, en économisant sur les ressources en eau et en diminuant leur pollution par des nitrates, en réorientant des terres cultivables vers l’alimentation humaine sans augmenter la déforestation

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