Climatosceptiques SVT
Compte rendu : Climatosceptiques SVT. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pluto123 • 23 Janvier 2024 • Compte rendu • 873 Mots (4 Pages) • 118 Vues
L'évolution de la concentration atmosphérique de dioxyde de carbone (CO2) constitue l’une des préoccupations mondiales les plus importantes sur les changements climatiques. De ce fait, il est indispensable d'explorer la relation entre l'augmentation du CO2 et les activités humaines, en s’aidant des données scientifiques et des analyses. Les documents offrent un aperçu détaillé de ce lien, mettant en lumière l'évolution temporelle du CO2, les émissions anthropiques mondiales et les activités humaines associées. Ainsi, la relation entre augmentation du CO2 et activités humaines est-elle une simple corrélation ou un lien de causalité ?
Le débat autour de la relation entre l'augmentation de la concentration de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère et les activités humaines suscite des interrogations importantes quant à la nature de cette corrélation. Tout d’abord, le document 1 expose une trajectoire incontestable de l'augmentation du CO2 depuis 1958, avec des concentrations annuelles passant d'environ 315 ppm à environ 410 ppm en cinquante ans. La courbe de tendance souligne une progression constante, tandis que les variations saisonnières sont expliquées par l'activité photosynthétique cyclique de la biosphère. Cette observation chronologique fournit une première indication d'un lien de causalité entre les émissions de CO2 et son accumulation dans l'atmosphère, car outre les variations naturelles, la tendance à la hausse est constante et cela est le cas depuis l’industrialisation comme nous l’explique le document deux. De plus, le document 2, basé sur le rapport AR5 du GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Expert du Climat), établit un lien temporel entre les émissions anthropiques mondiales de CO2 et les concentrations atmosphériques mesurées à l'observatoire de Mauna Loa. Cette analyse entre l'augmentation des émissions anthropiques de CO2 depuis la révolution industrielle et l'évolution de sa concentration renforce l'idée d'un lien de causalité significatif. De nos jours, la pollution émise par les combustibles fossiles, le ciment et la combustion en torchère ne cesse d’augmenter, avec par exemple environ 30 giga tonnes de CO2 émis durant l’année 2020 avec l’utilisation des combustible fossiles et la foresterie. Puis, le document 3 offre un contexte historique en soulignant l'évolution des sources d'énergie utilisées par l'humanité. Premièrement, le document trace une perspective historique de l'utilisation de l'énergie depuis l'Antiquité jusqu'au XIXe siècle. Il met en évidence que, pendant toute cette période, plus de 95% de l'énergie mondiale consommée par l'humanité provenait du bois. Cela souligne une dépendance prédominante à l'égard du bois comme source d'énergie. Cependant, avec l'utilisation massive du charbon de bois, les ressources en bois ont commencé à s'épuiser dans certaines régions. A ce moment-là, nous sommes à un moment clé avec le changement majeur dans les sources d'énergie avec l'avènement du charbon, soulignant le rôle clé de cette transition dans l'évolution des émissions anthropiques de CO2. De l'utilisation massive du bois jusqu'à la transition vers le charbon et les combustibles fossiles pendant la Révolution industrielle, il met en évidence le rôle des activités humaines dans l'augmentation des émissions de CO2. Les processus industriels, tels que la fabrication du ciment, abordée dans la section c du Document 3, constituent une source notable d'émissions anthropiques de CO2. Les émissions résultant de la montée en température du mélange de calcaire, d'argile et de sable contribuent de manière significative à l'augmentation du CO2 dans l'atmosphère, offrant ainsi un lien direct entre les activités humaines et l'augmentation du gaz à effet de serre. Donc, la transformation des matières premières par des processus énergivores contribue significativement aux gaz à effet de serre. Par ailleurs, le document 3 b retrace l’origine du charbon et des différents combustibles fossiles. Cela permet de nous rappeler que cette énergie fossile est épuisable et qu’il faut plusieurs millions d’années pour son renouvellement. De surcroît, avec le schéma, nous pouvons voir que l’homme met plus ou moins 200 ans, à compter du moment où les gisements sont exploitables, pour épuiser les ressources crées en plusieurs millions d’années, comme dit précédemment. Puis, le cycle du carbone de nos jours montre bien que des processus anthropiques comme la déforestation ou bien la combustion rentre en compte. La différence entre le cycle du carbone avant 1850 et celui de nos jours est frappante, passant d’un cycle naturel à un cycle qui ne cesse d’être davantage régie par l’homme chaque jour. Puis, le calcaire a en partie besoin d’ions HCO3- pour être formés. Cependant avant 1850, il y avait le double d’aujourd’hui en roches carbonées disponibles, avec 8 000 Gt. Ainsi, nous pouvons constater que le réchauffement est amplifié par une baisse de la solubilité dans les océans, ce qui entraîne une augmentation de la quantité de CO2 atmosphérique.
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