Femme Soyez soumise à vos maris ! Voltaire, lecture analytique
Commentaire de texte : Femme Soyez soumise à vos maris ! Voltaire, lecture analytique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maya Labiadh • 1 Janvier 2017 • Commentaire de texte • 443 Mots (2 Pages) • 1 671 Vues
Femme, soyez soumise à vos maris !
Voltaire, à toujours adorer contester et exprimer sa philosophie .Il lance donc des œuvres brèves, satiriques, exploitante l’actualité et diffusé clandestinement .La formes de ses pamphlets varie à l’infini. Celui que nous allons étudier aujourd’hui nommé : « Femme, soyez soumise à vos maris » est un dialogues entre Madame la Maréchale de Grancey et un abbé, qui aborde la question des femmes vis-à-vis des Hommes ainsi que leurs dépendances face à leurs maris. Cela saupoudré d’une critique antireligieuse (si je puis dire).
Ainsi, nous allons voir comment voltaire à travers les paroles de cette femme dénonce la condition féminine. Tout d’abord nous présenterons le portrait original de cette maréchale, puis nous analyserons l’argumentation menée par cette dernière.
Tout d’abord Nous pouvons remarquer que la prise de parole de la Maréchale est très importantes en comparaison à celle de son locuteur. Cette construction nous montre que Madame de Grancey est une femme de caractère à la forte personnalité. La forme des phrases et les ponctuations illustres bien sa force de caractère ainsi que sa colère face à la phrase de Saint Paul. Nous pouvons relever les rafales de questions qui ne laissent pas le temps à l’abbé de réagir (cf. L.32 à 37) ainsi que beaucoup de phrases sans verbes ou nominales, qui traduisent son emportement, de surcroit on trouve de nombreuses exclamations et interjections qui expriment son indignation à l’égard des conditions féminines. Dans la description des hommes : elle évoque un « menton couvert d’un vilain poil rude », qu’il faut « tondre de fort près » : elle focalise sur un détail physique, qu’elle caricature. Dans la description de la princesse allemande : la multiplication des verbes d’actions et l’emploi des pluriels laissent imaginer un mouvement incessant. Elle n’hésite pas à évoquer les réalités crues de la vie, sans chercher à les embellir (un peu à la manière des réalistes et naturalistes) Elle parle ainsi de la grossesse comme d’une « maladie de neuf mois qui est quelquefois mortelle », elle évoque aussi l’accouchement : « mettre aux jours un enfant qui pourras me plaider.. », les menstruations « incommodité très désagréable » etc.… En outre elle se montre très irrespectueuse particulièrement en vers Saint Paul elle n’hésite pas à usée d’une violence verbale : « très difficile à vivre , très impoli » .
Cette femmes est donc très impliquer dans son discours elle use d’une parole vive et libérer elle ne se censure pas du tout elle refuse toute servitude ce qui révèle sa liberté et son caractère de femme rebelle.
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