Dissertation sur Victor Hugo

Intro

Dans la première moitié du 19e   la France connait une grande instabilité politique. La révolution industrielle bouleverse les français dans une grande misère. L’injustice sociale est beaucoup présente. Les misères sociales et les injustices sociales sont grandement exposées en France.  C’est à ce moment-là que les romantiques décident d’exprimer leurs états d’âme, qui est le mal du siècle. Victor Hugo, un des plus grandes figures du courant romantiques dénonce cette société. Il a écrit plusieurs œuvres, dont l’injustice sociale est beaucoup présente, telle que les misérables parues en 1862. De plus, le roman Claude Gueux (1834) et le poème « mélancholia » (1856) écrit par le même auteur dénonce aussi cette société injuste. Dans ces extraits, il est montré les injustices sociales ainsi que les conséquences du système d’industrialisation envers les enfants.

Développement  

 Tout d’abord, dans l’extraits du roman Claude Gueux, Victor Hugo dénonce la société de son époque puisqu’il démontre plusieurs injustices sociales. En effet, il démontre l’injustice du système judiciaire. « Après un quart d’heure de délibération, sur la déclaration des douze champenois qu’on appelait messieurs les jurés, Claude Gueux fut condamné à mort. » (L.1-2) Victor Hugo, dénonce la rapidité d’une si grande décision importante. Les jurés ne prennent pas en considération la vie d’un être humain. Ils prennent seulement un court délai, ce qui n’est pas normal pour décider une telle chose qui en vaut chère aux yeux. De plus, l’accusé n’est pas jugé de façon égale : « Il est certain que, dés l’ouverture des débats, plusieurs d’entre eux avaient remarqué que l’accusé s’appelait Gueux, ce qui leur avait fait une impression profonde. » (L.3-4) il est montré que les jurés détiennent déjà une idée négative envers l’accusé, simplement à cause de son nom, qui définit une personne vivant dans la pauvreté. Cependant, Gueux, n’est pas jugé selon son crime mais selon son nom. Par ailleurs, l’indifférence du peuple, à la peine de mort démontre une anomalie de la société. « [I]l parait qu’il y a encore en France des bourgades à demi sauvage ou, quand la société tue un homme, elle s’en vante. » (L.40-41) Le narrateur, démontre que la société est sans éducation et intéressée de voir une telle barbarie en plein centre du marché. Tout cela, est vue comme une sorte de distraction et non d’une morale. Les romantiques de 19iem siècle, était beaucoup marqué par la révolution française. La peine de mort était un thème qui revenait souvent puisqu’ils étaient contre cela. En bref, Victor Hugo montre à quel point le système judiciaire est défaillant et que la société est ignorante.

En deuxième lieu, dans le poème « Mélancholia », Victor Hugo dénonce un autre problème de la société. Il est montré que le système d’industrialisation, fait en sorte de forcer le travail des enfants. En effet, les enfants sont gravement exploités. « Ils semblent dire à Dieu : ‘’petit nous sommes, / notre père, voyez ce que nous font les hommes!’’/ O servitude infame imposée à l’enfant! » (V.15-17) On comprend que, dans cet extrait les enfants sont exploités par les adultes de façon atroce. Cependant, Ils prient Dieu, car ils n’ont plus d’espoirs envers les adultes puisque, ces derniers ne prennent pas en considération leur âge et leur résistance fragile. De plus, juste pour augmenter leurs propres richesses, les enfants sont utilisés comme des objets industriels. « Il vont, de l’aube au soir, faire éternellement/Dans la même prison le même mouvement. / Qui produit la richesse en créant la misère, / Qui se sert d’un enfant ainsi que d’un outil! » (V. 5-6, 24) Cet extrait illustre l’esclavage et la durée du travail qui est illimité. L’utilisation de l’hyperbole : « Ils vont, de l’aube au soir, faire éternellement » (V.5) appui sur le fait que le travail est répétitif et cruel. Par ailleurs, Victor Hugo démontre les conséquences physique et morales des enfants à cause du travail. Le champ lexical de la maladie : « fièvre », « maigrit » (V.2) « bien las » (V.11) et « Rachitisme » (V.18) démontre l’état physique des enfants. On voit qu’Ils sont gravement malades et extrêmement fatigués causé par les mauvaises conditions de travail. De plus, il compare le lieu de travail a un endroit insupportable pour l’être humain.  « Accroupis sous les dents d’une machine sombre, /Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre, / Innocent dans un bagne, ange dans un enfer ». (V.7-9) Autrement dit, Il compare l’usine a un enfer et les enfants sont dominés par ces machines qui est comparable à un monstre. Cependant, cet environnement malsain affecte beaucoup la psychologie des enfants puisque ce sont des êtres fragiles dans la société. En bref, Victor Hugo dénonce l’exploitation des enfants.

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