Dissertation Victor Hugo
Dissertation : Dissertation Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lisa00731 • 9 Mai 2019 • Dissertation • 1 408 Mots (6 Pages) • 2 278 Vues
Victor Hugo, est un célèbre écrivain du XIX siècle. En plus d’être l’auteur de nombreux romans, pièces de théâtre et recueils poétiques, il est également considéré comme le chef de file du mouvement romantique français. Victor Hugo est surtout un poète engagé, qui n’hésite pas à enfreindre certaines loi afin de revendiquer ses pensées notamment lors du coup d’État de Napoléon auquel il c’est radicalement opposé mais après lequel il a alors était condamné a l’exil. Il tient en effet à montrer ce besoin de liberté dans la préface Les Orientales (1829) : « «
Nous nous demanderons comment la liberté se manifeste t-elle en poésie et si les poètes peuvent réellement écrire sans règles. Nous justifieront d’abord le jugement de Victor Hugo qui affirme que la poésie ne doit pas être structurée puis nous analyseront les éléments qui permette de penser que la liberté ne peut pas être qu’un mouvement de laisser aller.
Tout d’abord, Victor Hugo nous informe dans cette citation que pour lui la seule loi est le non respect des règles « C’est la loi ». En effet, plusieurs poètes ne respectent pas les règles de la poésie traditionnelles. Avec le temps les « modes » évoluent, et les poèmes a forme plus libre apparaissent car les poètes changent leur manière d’écrire.Ces derniers sont plus libres dans leur écriture, ils peuvent choisir le nombre de vers et de strophes ainsi que la disposition des rimes. On observe alors chez certains comme Baudelaire par exemple que dans ses poèmes du Spleen de Paris on ne percoit aucune rimes et aucun vers car le poète se détache des contraintes poétiques classiques : cela permet alors de mieux comprendre la vie interne du poète et également son besoin d’évasion Mais Baudelaire n’est pas le seul à ne pas respecter les règles de la poésie, certains s’en éloignent d’autant plus comme par exemple Rimbaud dans ses poèmes « Illumination » ou il adopte la forme plus libre du poème, celle de l’écriture en prose. Dans son poeme « Le pont » ce choix d’écriture lui permet de laisser le lecteur dans un interprétation incertaine et personnelle.
Ensuite, comme le stipule Victor Hugo, en poésie, il n’y a pas de « fruit défendus ». En effet, les poètes n’hésitent pas dans leurs œuvres à aborder des sujets dit « tabou ». Par exemple, Rimbaud dans les Effaré condamne le régime politique de Napoléon III. On observe ici que Rimbaud se moque de l’empereur de façon totalement décomplexée en comparant son prestige a « doux comme un papa ». De plus les poètes peuvent également dénoncer les travers de la société comme par exemple Victor Hugo dans Mélancholia. Il se révolte ici contre le sort inacceptable des enfants et dénonce par ailleurs le principe de l’économie capitaliste de façon virulente. De plus des sujets plus sensibles dont il est déplacé de parler sont absorbés dans les poèmes se qui montre d’autant plus que le poètes est libre d’évoquer certaines choses qui ne plaisent pas. Par exemple, Jacques Prevert dans son poème « la grasse matinée » dénonce la misère des pauvres dont on a l’impression qu’ils ne pourront jamais se sortir grâce à la structure circulaire du poème qui se ferme et s’ouvre sur les mêmes vers avec la répétition de l’adjectif « terrible »
Enfin, le surréalisme montre également la liberté poétique. En effet, le but des poètes surréalistes est de se délivrer de toutes contraintes et des morales sociales qui nuisent à leur créativité. Paul Eluard exprime par exemple son amour dans la Courbe de tes yeux en développant à partir des yeux une série d’image insolite. Il défait ainsi les mots de leur sens conventionnels ce qui est propre au mouvement surréaliste c’est à dire qu’il donne aux images un sens nouveau en attribuant aux mots des correspondances peut inhabituelle « feuilles de jour », « sourire parfumé ». Le poème « Union libre » est particulièrement représentatif du surréalisme donc André Breton est le meneur. Certaines phrase paraissent illogiques et contraintes à la réalité « Ma femme aux fesses de dos ». On note également une absence de ponctuation dans ce poème qui permet de laisser place à l’expression de son inconscient. Les règles ne permettrait pas au poète d’explorer une poésie nouvelle.
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