Introduction et première partie du commentaire de l'acte 3, scène 4 de l'Ecole des femmes de Molière
Commentaire de texte : Introduction et première partie du commentaire de l'acte 3, scène 4 de l'Ecole des femmes de Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Claire-Marie Cardozo • 22 Avril 2017 • Commentaire de texte • 669 Mots (3 Pages) • 1 308 Vues
L’école des femmes est une pièce écrite par Molière en 1662. Cette pièce a été écrite au XVIIème siècle, sous le règne de Louis XIV, donc une grande époque pour le classicisme. On distingue alors que cette pièce est une comédie classique en cinq actes et en alexandrins. La pièce raconte l’histoire d’un personnage, Arnolphe, qui veut épouser la jeune Agnès, pour éviter d’être trompé par sa femme, il choisit une jeune femme ignorante. Lors de l’acte I donc au début de la pièce, Arnolphe explique à Chrysalde le moyen pour ne pas être trompé par sa femme. Mais à la scène 4 celui-ci apprend qu’Horace est tombé amoureux d’Agnès, et Horace ignore qu’Arnolphe est le tuteur d’Agnès. Ensuite lors de l’acte III, Arnolphe rencontre Horace qui lui raconte que le tuteur d’Agnès étant revenu, les domestiques l’ont empêché de pénétrer dans le logis et la jeune femme a été contrainte de lui lancer des pierres mais celle-ci a prit le soin d’attacher un message d’amour la pierre. En quoi cette scène présente-t-elle un affrontement comique entre Horace et Arnolphe qui tourne à l’avantage du jeune homme? Tout d’abord, cette scène comique a pour but de nous faire rire avec des procédés qui souligne le ridicule d’Arnolphe. Puis nous étudierons le discours d’Horace sur l’amour.
Tout d’abord nous allons étudier la scène comique qui souligne le ridicule d’Arnolphe. Premièrement nous remarquons une scène comique, caractérisé par un comique de situation ou Horace se confit à Arnolphe sur son amour pour Agnès « Cela vous est facile; et la fille, après tout, vous aime? / Assurément / Vous en viendrez a bout. / Je l’espère » (v.890-893), ici Arnolphe croit avoir Agnès pour acquise, après que celle-ci ai jeté des pierres sur Horace et fait semblant d’encouragez Horace à conquérir Agnès. En effet, il y a un quiproquo entre ces deux personnages car comme le cite Horace, le « jaloux » (v.925), concerne Arnolphe et tout deux l’ignorent. C’est là qu’Arnolphe commence à comprendre et donc découvre la ruse d’Agnès, au ver 896 « Mais ce qui m’ a surpris, et qui va vous surprendre » ou il lui annonça par la suite qu’Agnès avait accroché un mot d’amour sur cette pierre. On remarque ensuite un comique de mot, avec la répétition du mot « surprendre » car eux deux ne comprennent pas de la même manière le mot surprendre, on retrouve cette répétition au ver 896 « Mais ce qui m’ a surpris, et qui va vous surprendre » et au ver 918 « n’êtes-vous pas surpris? ». Horace comprend ce mot ce mot comme une surprise de l’intelligence d’Agnès d’avoir accroché ce mot et Arnolphe est surprit de la tromperie d’Agnès. Ensuite dans le discours d’Horace celui laisse du suspens avant d’annoncer cette nouvelle à Arnolphe car ce n’est qu’aux vers 914 et 915 que l’on apprend cette nouvelle « Cette pierre ou ce grès(…)tombée à mes pieds ». On s’aperçoit par la suite qu’Horace insiste des vers 918 à 925 avec des questions rhétoriques. Horace ne comprend pas pourquoi Arnolphe ne rie pas face à cette situation et emploie un interjection tel que « Euh! »(v.923) et des verbes a l’impératif tel que « Dites »(v.926) et « Riez-en »(v.926).
Deuxièmement, nous remarquons le ridicule d’Arnolphe. Nous pouvons imaginer la colère d’Arnolphe face à la tromperie d’Agnès, car
...