Commentaire Britannicus, Acte 3, scène 7 (plan détaillé)
Commentaire de texte : Commentaire Britannicus, Acte 3, scène 7 (plan détaillé). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar SkrtSkrt • 16 Février 2017 • Commentaire de texte • 536 Mots (3 Pages) • 7 613 Vues
Britannicus, acte 3, scène 7
I/ Une scène théâtrale classique : le dépit amoureux
a) Un triangle amoureux
b) La douleur, la colère, la mort
c) Une incompréhension mutuelle
II/ Le quiproquo résolu : le discours explicatif
a) Les explications de Junie (contenu)
b) La structuration de son discours
c) Un discours efficient
III/ Suggérer plus que dire : l’écriture dans la tragédie
a) Un niveau de langue soutenu
b) Registre pathétique, lyrique, tragique…
c) Respect de la bienséance, la force de l’implicite
Intro : Contextualisation, problématique, annonce du plan
Introduction :
Racine est l’un des deux plus grands auteurs de théâtre classique au XVIIème siècle avec Corneille. Il est l’auteur de nombreuses tragédies à succès dont Britannicus. Britannicus apparait en 1669, c’est une tragédie en V actes. L’extrait se déroule à Rome sous le règne de Néron au moment où ce dernier commence à sombrer dans la folie et à devenir un tyran. Aveuglé par son pouvoir, il se met en tête de conquérir Junie, jeune femme promise à celui dont il usurpé le trône : Britannicus.
A cet instant de la pièce, les jeunes amants peuvent enfin s’expliquer sur leur situation amoureuse, gravement compromise par Néron.
I/Une scène théâtrale
La scène de dépit amoureux est un topos du théâtre. Dans la scène, Britannicus exprime son mécontentement à l’égard de Junie : en effet dans la scène précédente a affirmé qu’elle n’éprouvait rien pour lui.
A/Le triangle amoureux
On se retrouve dans une situation amoureuse mêlant trois personnages, situation qui crée du conflit : les deux hommes ont des vues amoureuses sur Junie et l’un a le pouvoir, pas l’autre : tout cela crée des conflits.
Cf. vers 971 : « Je ne murmure point... Que l’éclat d’un empire ait pu vous éblouir »
Britannicus souligne le fait que Junie est vénale, intéressée par l’argent, arriviste. Le conflit est très net.
En fait Junie a des sentiments amoureux pour Britannicus, cf. « votre image sans cesse est présente à mon âme. »
On réalise qu’il y a un lien forcé entre Néron et Junie : « Néron nous écoutait et m’ordonnait de feindre » ; + vers 1010,1012
B/Une incompréhension mutuelle
La scène s’établit sur un quiproquo amoureux : dans la scène précédente, Junie a due clamer son indifférence à l’égard de Britannicus et naturellement, ce dernier est convaincu qu’elle ne l’aime plus. Règne entre les deux personnages en ce début de scène, une atmosphère de confusion et de colère.
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