Debut de commentaire

Ce texte est un extrait d'une remarque présente dans le livre « Les caractères de La Bruyère. »

La Bruyère est un auteur du XVIIème siècle. Il n'a écrit qu'une seule œuvre qui est « Les caractères ». Elle fut publiée 9 fois entre 1694 et 1688 (il rajouta au fur et à mesure d'autres remarques). Cette œuvre raconte

Tout au long du récit, La Bruyère va comparer l'Homme à des animaux à travers différentes gradations et méataphores : « Mais si vous voyez deux chiens qui s'abboient, qui s'affrontent qui se mordent, qui se déchire... », « Vous avez déjà, en animaux raisonnables... ». Afin d'éxagérer, il va aussi employer des hyperboles : «... assemblés par milliers dans une plaine... », « … il est demeuré de part et d'autre neuf à dix mille chats... ». De plus, La Bruyère inclut tous les hommes et imagine même leur pensées à travers les multiples passages entre guillemets : « c'est un bon lévrier », « Voilà un bon oiseau », ou encore «  Voilà le plus abominable sabbat dont on ait jamais ouï parler ! » Ces comparaisons sont renforcées par l'emploi de parallélismes : « Et si les uns ou les autres vous disaient qu'ils aiment la gloire, concluriez-vous de ce discours qu'ils la mettent à se trouver à ce beau rendez-vous... ; ou après l'avoir conclu, ne ririez-vous pas... ». On remarque également une oxymore à la première ligne : « L'Homme est un animal raisonnable ».

Dans cet extrait, l'homme est également présenté comme hypocrite : l'Homme est présenté comme un personnage qui se permet de critiquer, sans se rendre compte de ses faits. Les querelles entre animaux sont des métaphores imagées des hommes, mais elles montrent également le regard critique de l'Homme, qui ne se rend pas compte qu'il fait la même chose : «  « Voila de sots animaux » et vous prenez un bâton pour les séparer ».

...