L’histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut pub

Abbé Prévost, Manon Lescaut, 1731.

Intro : L’histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut pub en 1731. Considérée comme un chef d’œuvre, il a connu un succès tel que Montesquieu dans ses « Mémoires » Cet auteur date bien sûr du 18e siècle et appartient au siècle des Lumières.

Cet incipit met en scène la première rencontre des deux personnages et l’auteur les places dans des circonstances particulières.

1. Un système énonciatif original.

DG narrateur.

Il raconte l’histoire 3 ans plus tard. *Rencontre traditionnelle / système énonciatif original. *Donne son avis sur l’histoire→double énonciation.

DG innocent et DG avec recul sur la rencontre. Donc DG personnage et DG narrateur.

*Par les sous-entendus, DG fait comprendre ce qui s’est passé :

-indirect libre « elle ne prévoyait […] aucun moyen » (l 28 à 30 + l 22)

DG personnage rencontre Manon assez renseignée sur les choses de la vie pour le séduire → Ironie (l 19,20), « amour(…)  éclairé »

Maladresse de l’amour naissant qui n’est pas égal au coté fille facile. + éducation présentée comme de la franchise.

1. Un moment et un lieu propice a la rencontre.

• Insiste sur la fin du monde de l’enfance.
• Départ du héros vers paris pou mettre en évidence le montre d’expérience + paroles a la ligne 11 sur l’ignorance sexuelle.

Une scène tragique :

1. Manon ???

Manon : présenté de façon particulière ( l10, 39)→ portrait très peu physique mais basé sur le ressentit (l 15 et 16).

-c’est surtout la psychologie qui est évoquée ( l 22, 18, 31 , 30) .

* manon dépasse DG par rapport aux relations amoureuses.

*Présentation très sommaire avec des personnages opposés :

DG-> honnête homme, simple

Manon-> celle qui le perdra

1. Personnages soumis a la fatalité.

Personnage tragique→ DG

*

Candide- Voltaire.

Intro : Conte publié en 1759 par voltaire, pour régler ses comptes avec le philosophe Leibniz, surement représenté dans cette œuvre par Pangloss. Voltaire est un auteur du 18e S et fait bien évidemment partie du  siècle des lumières.  Cette ouverture sur Pangloss met en place le cadre qui est le point de départ des aventures du héros. Le château apparait comme un paradis digne du conte de fées mais le lecteur s’aperçoit vite du caractère grotesque et artificiel de cette micro société.

Lecture du texte et rappel de la problématique.

Annonce du plan : 1-Un conte traditionnel<>a) les marque de la tradition---b) Une galerie de portraits grotesques. 2- Un éden de pacotille<>a) Des effets de décalage.

1. A) Les marques de la tradition

Un univers de conte de fée : Westphalie.

Nous pouvons noter l’absence  de marqueurs temporels. « Il y avait », semblable à « il était une fois ».

L’imparfait donne un caractère figé au récit (intemporel encore).

b) : Une galerie de portraits grotesques.

La représentation des personnages est marquée par la dérision.

Baron → la pédanterie (  Personne qui fait étalage d'une science souvent superficielle) et le ridicule de  son nom à cause de la répétition des « T », Thunder Ten Tronckh, qui rendent le nom difficile a prononcer.

Considéré comme « un des plus puissants seigneurs » (l 10)  est juste dérisoire (insignifiant, ridicule).

-château (portes et fenêtres  ‘l11’) renvoyant  a des possessions de pauvreté.

- sa salle ornée d’une tapisserie.

Baronne→ renommée par rapport a son poids (350 livres) (l 16-18).

• Dignité à accomplir des tâches sans importances (faisait les honneurs de la maison).
• Cunégonde→ adjectifs qui réfèrent aux denrées pour la décrire (‘fraiche, grasse, appétissante’, énumération par gradation.

Le Baronnet- « tout digne de son père » (donc sans caractère) (l20).

Candide (signifiant, simple d’esprit, naïf) n’a pas pu être reconnu comme aristocrate à cause de l’étroitesse d’esprit de la noblesse. Il croit les discours de Pangloss qui lui-même laisse entrevoir un portrait de possibilité de changement.

Je ne m’attarderai pas sur Pangloss mais  dans le texte,  (l 23), sans m’attarder sur  la signification de ce ‘métier’, nous pouvons repérer le mot ‘nigot’ dans  cosmolonigologie.

L’étranger, Albert Camus.

Intro : Extrait du roman ‘l’Etranger’ parut en 1942, Albert Camus est un écrivain-philosophe Français. IL appartient au mouvement de L’existentialisme (L'existentialisme considère chaque personne comme un être unique maître de ses actes, de son destin et des valeurs qu'il décide d'adopter.)

L’étranger est un roman grâce auquel il accède au succès. Camus met en scène un personnage nommé Meursault face à une situation.  Ce roman retrace la vie  de cet homme qui tient en fait une sorte de journal.

Meursault tue un arabe.

Lecture du texte et rappel de la problématique.

Annonce du plan : 1- Le soleil actant majeur<> a) Les effets sur le narrateur. <>b) Un moment irréversible. 2- Le ressort tragique de la scène<>a) Mécanique tragique. B) Meursault face à l’absurde

1. Meursault est dont le personnage principal qui, on va dire se trouve face à son adversaire, → l’arabe.

  Tous deux  semblent être sous l’influence de notre 3ème personnage qui est en fait le soleil.

-omniprésence du soleil, mise en évidence par le nombre d’occurrence du mot (7). (L 2, 5, 6, 10, 17, 20,24).

b) Première réaction au soleil négative (l5)… parallèle avec l’enterrement de sa mère (l 6,7).

2) a)

Dans l’épisode du meurtre, mécanisme se finit (l 9).

A partir de ce pas, M est dans une autre partie de sa vie. Et l’agent de fatalité dans ce texte est le soleil.

• Conséquence immédiate → réaction de l’arabe.
• Soleil+ lame de couteau → sentiment d’agression chez M
• L 14 et 22 : M explique sa réaction en plusieurs étapes : 1) sueur qui lui voile les yeux, 2) assourdissement et 3) agression.
• La plage devient apocalyptique, conséquence= le corps de M se tend, son doit appuie et l’arabe Meurt.

1. Une fois le mécanisme tragique mis en place, le narrateur semble  prit dans un engrenage.

-héros tragique manipulé par des forces supérieures

- toute la narration suggère  qu’il est victime du destin et qu’il ne peut pas vraiment agir sur cela.

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