Mélinée Manouchian
Cours : Mélinée Manouchian. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar xxxMDRxxx • 6 Octobre 2024 • Cours • 647 Mots (3 Pages) • 41 Vues
Mélinée MANOUCHIAN
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Mélinée est née en 1913 à Constantinople et morte le 6 décembre 1989 à Fleury-Mérogie. Immigrée résistante d’origine Arménienne devenue Française lors de la Libération. Elle a deux ou trois ans quand ses parents sont tués, victime du génocide Arméniens. Orpheline elle est recueillie avec sa sœur aînée, elle grandit de la Grèce à Paris en passant par Marseille. Diplômée d’une formation de secrétaire comptable, elle s’installe dans la capitale.
En 1934 elle fait connaissance de Missak Manouchian. Tous deux apatrides, ils affichent le même amour pour la France et partagent l’idéale de la République, résumé par sa devise.
Conscient de vire une époque troublée et qu’il est nécessaire de protéger le pays et l’Europe contre les fascismes, ils s’engagent ensemble au sein du Parti communiste français. Devenus tous deux délégués du HOC, participent au Front Populaire en 1936 et se marient la même année, avant de s’installer ensemble quelques mois plus tard. Dans leur logement ils fondent l’Union populaire franco-arménienne.
Lorsque la Seconde guerre mondiale éclate, Mélinée voit son mari être incarcéré en raison de sa proximité avec l’Union soviétique. La jeune épouse trouve alors un emploi dans une usine et ne retrouve Missak qu’après une année est demie de détention. Mais celui-ci est à nouveau arrêté et emprisonné, cette fois par les allemands, en raison du parti communiste. Mélinée parvient à échapper à cette opération.
Son mari libéré en 1941 le couple s’engage dans la résistance au sein du groupe communiste des Francs tireurs partisans - Main d’œuvre immigrée (FTP-MOI) de la région parisienne avec pour objectif d’inciter les soldats non-allemands ou opposés à Hitler à déserter.
Melinée Manouchian a quant à elle pour rôle de dactylographier des tracts et de porter des messages secrets. Deux ans plus tard ils décident de passer à la lutte armée aux attentas. La jeune femme est affectée au repérage et à l’espionnage des cibles d’attentat, puis de rédiger des comptes rendus pour les commandos.
En 1943 son mari figure avec des camarades sur la célèbre affiche rouge de propagande allemande. Il est accusé d’être l’auteur de nombreux attentas et exécutions sommaires.
Fin 1943, Missak est arrêté. Mélinée se réfugie chez la famille Aznavourian, et n’apprendra que plusieurs semaines plus tard l’exécution de son époux.
La jeune veuve reprend ses actions au sein de la Résistance jusqu’à la fin du conflit. Après la guerre, elle travaille durant deux ans en tant que secrétaire pour la jeunesse arménienne de France, avant de se porter volontaire pour un programme soviétique destiné à repeupler l’Arménie. Elle s’installe ainsi à Evran durant quatorze ans, elle trouve un emploi au sein de l’Institut de Littérature. Cette proximité avec les mots l’incite à rédiger une biographie de son mari en 1954, dont elle publie un recueil de poèmes deux ans plus tard.
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