UE 2.4 : les complications de decubitus
Cours : UE 2.4 : les complications de decubitus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar z3ytirii • 8 Novembre 2023 • Cours • 568 Mots (3 Pages) • 284 Vues
UE 2.4 : LES COMPLICATIONS DE DECUBITUS – BALDRICHI – 05/10
Objectifs :
- Connaître les incidences d’une situation d’immobilisation prolongée.
- Citer les signes cliniques de complications.
- Prévenir les risques thromboemboliques.
- Repérer les personnes à risque.
- Eduquer le patient, donner des conseils.
Introduction :
Du substantif latin formé sur le « supin décubitum », du verbe « decumbere » qui signifie se « coucher ». En médecine, le terme désigne un « corps allongé ». Il s’agit des complications liées à un alitement prolongé. Le décubitus prolongé résulte de nombreuses situations cliniques (maladies ou traumatismes). Il peut avoir des répercussions sur de multiples appareils.
Les différentes complications
CUTANEES :
L’escarre est consécutive à une ischémie, celle -ci entraînant l’hypoxie tissulaire, elle est provoquée par une pression excessive et prolongée des tissus entre deux plans durs. L’escarre entraine principalement douleurs et infections.
Les mesures de prévention reposent sur :
L’identification des facteurs de risques : état d’affaiblissement général, mauvais état nutritionnel, l’incontinence, pathologies chroniques, âge..
L’inspections des points de pression,
La levée des pressions locales, avec la mobilisation fréquente de la personne (toutes les 2 à 3h), l’utilisation de supports statiques et dynamiques…, l’utilisation d’accessoires de positionnement adaptés (oreillers, mousses), la réduction des durées d’appui.
Le maintien de l’hygiène corporelle (éviter la macération, change régulier, un lit sans miette, sans plis) et de l’équilibre des apports nutritifs et hydriques.
La pesée (le calcul de l’IMC) et l’analyse de la courbe, le suivi des prises alimentaires, surveillance biologique sur prescription (albumine, pré albumine) ;
La microcirculation par effleurage des zones à risques,
L’éducation du patient et de son entourage aux techniques de prévention d’escarre (effleurage) et à la surveillance cutanée.
Une évaluation du risque est indispensable, il existe différentes échelles (3 exemples) :
L’échelle de Norton, l’échelle de Braden crée en 1985 par Barbara Braden infirmière aux USA et l’échelle de Waterlow.
LOCOMOTRICES
Atrophies musculaires, rétraction tendineuse, raideurs articulaires, appauvrissement cartilagineux, déminéralisation osseuse.
Les mesures de prévention s’appuient sur :
Le travail musculaire, la mobilisation des articulations, le renforcement musculaire, les étirements,
La verticalisation précoce,
Le maintien d’un
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