TD Soins infirmiers en sané mentale et psychiatrie : installation et organisation lors d'un soin
TD : TD Soins infirmiers en sané mentale et psychiatrie : installation et organisation lors d'un soin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar l.pxlt • 22 Avril 2023 • TD • 2 547 Mots (11 Pages) • 361 Vues
AP-HP / DRH / CFDC / IFSI HENRI MONDOR
Analyse de situation ou d’activité n°1
Stage du semestre N°2
Du 08 février 2022 au 13 mars 2022
Type de stage : Soins en santé mentale et en psychiatrie
Thème traité : Installation et organisation lors d’un soin
Version 1
Date de réalisation de l’analyse : Version 1 : 03 mars 2022 / Version 2 : … . … . …
Prénom et Nom de l’étudiant(e) : Laura Pitault
Promotion : 2021/2024
Nom du formateur référent de suivi pédagogique : Mr PEREZ
Description de la structure :
Il s’agit d’un service d’addictologie appartenant à un hôpital du Val de Marne. Le service est situé au sein de l’hôpital dans un pavillon. Le bâtiment est sur un étage rez-de-chaussée est dédié aux bureau des médecins pour les consultations externe et interne et au secrétariat pour une partie. On y trouve également le bureau de la cadre de service. Une salle de réunion et une salle où sont réalisée les thérapies cognitive et comportementales ainsi que la salle de repos des soignants. De l’autre côté on trouve le réfectoire où les patients viennent se restaurer selon les horaires de service.
Au premier étage se trouve, les chambres des patients, le poste de soin, la pharmacie (où se trouve le chariot d’urgence), le local d’utilité, la lingerie, les bureaux des psychologues et le vestiaires des étudiants. Le service compte 24 lits. Il y avait 17 patients au moment de la situation (les patients de ce service sont tous autonomes).
Choix de la situation :
J’ai choisi cette situation car c’est la première fois que je perfusait un patient en chambre et que cette situation me semble intéressante pour étudier l’importance de l’organisation du soin ainsi que l’importance de l’ergonomie.
Description de la situation :
Lors de ma première semaine de stage, le vendredi 11 mars, vers 15 heures nous devons aller perfuser un patient en chambre. Ce patient est un homme âgé de 57 ans, nous l’appelleront monsieur G. Ce patient vient pour un sevrage d’alcool. Le patient est carencé en vitamine B1, B6 et B12 ; le médecin à donc prescrit une administration de vitamine B1/B6 par voir intraveineuse en utilisant du NaCl- comme solvant. La prescription est sur 3 jours.
Habituellement tous les soins s’effectuent au poste de soin, seulement dans le contexte de crise sanitaire le service applique un protocole d’isolement de cinq jours pour tout patient entrant, quel que soit le statut vaccinal, la patient se voit faire un test PCR à J5. Si le résultat du test s’avère négatif, l’isolement s’arrête et il peut participer aux activités de groupe et manger au réfectoire avec les autres patients. Nous allons donc perfuser le patient dans sa chambre.
Dans un premier temps, l’infirmier C, qui est mon tuteur et moi-même nous lavons les mains au S.H.A et préparons le matériel nécessaire pour perfuser le patient :
- Un plateau propre dans lequel poser le matériel
- Une solution désinfectante
- Un cathéter rose, et un cathéter bleu
- Un garrot
- Des compresses stériles
- Des gants non stériles
- Le soluté et les deux ampoules de vitamine pour préparer la perfusion.
- Une seringue pré remplie de NaCl
- Une seringue et une aiguille pour prélever la solution contenue dans les ampoules afin d’injecter le liquide dans la poche de NaCl
- De quoi fixer le cathéter (opsite)
- Un pied à perfusion
Nous nous installons sur la paillasse après l’avoir désinfectée et préparons ensuite la perfusion. Avant toute chose, nous vérifions la prescription du patient, nous vérifions que nous avons les bonnes ampoules contenant le bon produit et que le matériel soit conforme (emballage bien hermétique, date de péremption pas dépassée). Une fois cela fait, J’enfile des gants et nettoie la paillasse avant de l’organiser, je mets la poche de NaCl- à ma portée, me frictionne les mains au S.H.A et je prélève, à l’aide d’une aiguille pompeuse dans une seringue de 20 ml les deux ampoules dont nous avons besoin. Je les injecte dans la poche de NaCl- , puis jette l’aiguille pompeuse dans la boite à aiguille et la seringue dont je me suis servie pour prélever les deux ampoules dans la poubelle DASRI. J’’accorde ensuite une tubulure à la poche de soluté et purge celle-ci avant de la clamper de reposer le tout dans le plateau. Je pose ensuite une étiquette nominative du patient sur la poche ainsi qu’une étiquette renseignant sur le produit (solvant, molécule, date de préparation, voie d’injection, préparateur, débit, durée). Je pose la poche dans le plateau, réalise une friction au S.H.A et l’infirmier C et moi nous nous rendons dans la chambre de monsieur G pour réaliser le soin. Le patient est éveillé, assis sur son lit. Je réalise une friction au S.H.A en entrant dans la chambre du patient. Je le salue et me présente, je vérifie son identité ainsi que sa date de naissance. C se présente également étant donné que c’est la première fois que nous rencontrons ce patient qui est arrivé ce matin même. Ensuite, je lui demande s’il accepte que réalise moi-même le soin car je suis étudiante en soins infirmiers. Le patient accepte, je commence donc par lui expliquer le soin et pourquoi nous le réalisons. Je suis debout, je réalise une friction au S.H.A et m’apprête à poser le garrot (Oui, oui j’étais partie pour perfuser debout sans penser un quart de seconde à m’assoir…) lorsque C me conseille de toujours m’installer correctement et à mon aise pour réaliser tout soin : « Une bonne installation, c’est 50% du soin ». J’acquiesce et prend donc la chaise de la chambre du patient et m’installe à mon aise. Je me refrictionne les mains au S.H.A. Je repère d’abord visuellement les veines et j’opte pour poser le garrot sur le bras droit. Une fois le garrot posé, je repère les veines, je palpe avec deux doigts. L’IDE C me dit : « Une bonne veine est une veine que l’on peut sentir », je m’applique donc à bien repérer la veine. Une fois la veine repérée, je retire le garrot. Je prépare mon matériel : J’ouvre tous les emballages, j’applique une solution désinfectante (bactisceptique) sur une compresse. Je me frictionne les mains à la solution hydroalcoolique. Je replace mon garrot, enfile mes gants et désinfecte la zone en prenant soin de n’effectuer qu’un passage et non des allers-retours en appliquant les règles d’hygiène et de bonnes pratiques. Je place mes doigts de façon à éviter que la veine ne bouge en tirant légèrement la peau. Je prends ensuite le cathéter rose car la veine me semble suffisamment forte pour le calibre. Je demande la validation à l’IDE et celui-ci me confirme que mon choix est correct. Je préviens le patient que je vais procéder à la pose du cathéter et lui demande de se détendre et de penser à autre chose car je le sens anxieux. Je préviens le patient et pique. J’obtiens presque instantanément un reflux. Je fais glisser délicatement le cathlon dans la veine. Etant donné que j’ai piqué avec ma main gauche, avec ma main droite je m’empare d’une compresse non stérile et la place juste sous le catelons au niveau du point de fonction afin de prévenir un éventuel écoulement de sang après le retrait de l’aiguille. Une fois la compresse en place, avec mon indexe droit je « clampe » la veine juste au-dessus du cathéter et retire l’aiguille et la rétracte. L’aiguille est retirée et il n’y a aucun saignement, je prends ensuite l’opsite pour fixer et maintenir en place le cathéter. Une fois le dispositif fixé, j’informe le patient que je vais accorder la tubulure au cathéter. Une fois la tubulure accordée, je retire mes gants et étant donné j’avais calculé le débit au moment de la pose de l’étiquette identifiant le produit : 67 gouttes minutes par excès pour une perfusion de vitamine + NaCl- de 100Ml à faire passer en trente minutes. J’accroche la poche au pied à perfusion et règle ensuite le débit avec la réglette en laissant environ un tout petit peu plus d’une goutte par seconde. Je vérifie que le produit passe bien et qu’il n’y a pas de diffusion. Je demande à monsieur G s’il ressent une douleur, une sensation de brulure et il me répond par la négative. Je récupère ensuite le plateau où se trouve les déchets du soin et informe le patient que nous allons repasser d’ici une petite demi-heure et que s’il a besoin de quelque chose, qu’il n’hésite pas à nous appeler s’il n’y avait quoi que soit. C et moi sortons ensuite de la chambre du patient en emmenant le plateau avec nous. Nous terminons par cocher le soin dans la planification de soin du patient et valider l’application sur le logiciel de soin.
...