Stage d’imagerie en radio-pédiatrie dans un hôpital public de Marseille
Fiche : Stage d’imagerie en radio-pédiatrie dans un hôpital public de Marseille. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar huli • 24 Novembre 2024 • Fiche • 7 532 Mots (31 Pages) • 12 Vues
INTRODUCTION :
Étudiante à l’IFMEM en 1ère année, j’effectue un stage d’imagerie en radio-pédiatrie dans un hôpital public de Marseille. Ce service prend en charge les enfants allant de la prématurité jusqu’à 18 ans.
Le service de radio-pédiatrie est composé de quatre salles de radiographie, dont une EOS dédiée dans ce service ; aux membres inférieurs et au télé-rachis. De même, il dispose de quatre salles d’échographie. Des postes équipés de matériel portatif sont également présents de manière permanente à la réanimation pédiatrique, au service d’unité de soins continus (USC) et dans les blocs opératoires, ainsi qu'une machine de radio portative où les manipulateurs d’électroradiologie médicale se déplacent pour réaliser des radiographies aux lits du service de pédiatrie et aux urgences.
L'équipe se compose de médecins, avec quatre Manipulateurs en Électroradiologie Médicale (MEM) le matin et trois l’après-midi, d’une Agent de Service Hospitalier (ASH) et d’une cadre de santé, ainsi que de trois secrétaires d’accueils.
Je suis actuellement en deuxième semaine de stage et une situation m'a interpellée.
SITUATION :
C’est le matin et j’accueille une patiente et ses parents arrivant des consultations extérieures dans la salle 5 de radio accompagné d’une MEM.
Avant de rentrée dans la salle, je demande à la mère de l’enfant si elle est, ou susceptible d’être enceinte, auquel elle m’a répondu par la négative.
Je récupère l’ordonnance et procède à l’identito-vigilance en demandant aux parents son nom, prénom et date de naissance. La sujette est âgée de 5 ans, les informations sont concordantes, sur la prescription, est écrit « Radiographie de l’épaule droite ».
Il n’y a pas d’indications spécifiques faite par le prescripteur.
Face à cette absence d’information, la MEM qui m’accompagne vérifie dans le PACS (Picture Archiving and Communication System), si des radiographies antérieures avaient déjà étaient réalisées. Simultanément, j’engage un dialogue avec les parents sur la raison de cette radiographie.
Cet échange a révélé que l’enfant avait subi une intervention chirurgicale à la clavicule il y a deux ans en raison d’une malformation lymphatique. De plus, les parents nous informent « qu’une bosse douloureuse » était apparue vers la clavicule de leur enfant au cours des trois derniers jours.
La MEM qui m’accompagne souhaite alors examiner la « bosse douloureuse ». À la suite de cela, elle explique aux parents qu’elle va demander l’avis d’une radiologue. Elle suggère qu’à ce stade, il serait préférable de faire d’abord une échographie au lieu d’une radiographie afin d’éviter une exposition inutile aux radiations. Elle demande aux parents d’attendre en salle d’attente, puis nous nous rendons voir la radiologue.
Après avoir expliqué la situation à la radiologue, celle-ci trouve l’ordonnance « étrange » et pense qu’une échographie est nécessaire, ce qu’elle réalise, identifiant une inflammation en forme de masse près de l’acromion. La radiologue nous recommande ensuite de procéder à une radiographie de la clavicule droite et non de l’épaule.
De retour dans la salle 5 de radiographie accompagner de la MEM. Je demande aux parents d’enlever le tee-shirt de l’enfant. Puis, leurs demandes de passer derrière le plexiglas afin qu’ils évitent de prendre des rayons et invite la patiente à me suivre.
Pour la radio de la clavicule de face, sous la surveillance de la MEM, je la place l’enfant debout dos contre le détecteur, de face avec les membres supérieurs le long du corps. Et lui explique, que quand je lui dirais, qu’il faudra qu’elle bloque sa respiration. Puis, je place le rayon horizontal et le centre au milieu de la clavicule. Les constantes sont 56kv et 1,6 mas.
Je dis à la sujette qu’elle peut bouger, et aux parents qu’ils peuvent la rhabiller. Puis, je vérifie la qualité de l’image qui est bonne, et les critères de réussite sous la surveillance de la MEM, sur le cliché, je remarque bien l’ensemble de la clavicule et l’articulation sterno-costo-claviculaire et acromio-claviculaire.
A la suite de cette analyse, avant que les parents et leurs filles ne quittent la salle, ils nous remercient et la MEM annonce aux parents que l’échographie et la radiographie sont transmis directement à leur médecin traitant.
Je suis interpellée par l’absence d’information sur l’ordonnance, et par la réalisation de la radio qui ne correspond pas à la prescription ainsi que les différents examiner qui ont été réaliser.
Et me pose la question « Comment s’assurer d’une bonne radio si nous ne disposons pas de toutes les informations nécessaires sur l’ordonnance, et comment garantir la pertinence des examens réalisés qui ne correspondent pas strictement à la prescription initiale ? ».
ANALYSE :
Dans cette situation les examens réaliser sur l’enfant ne correspondent pas du tout à la prescription initiale, dans ce cas là, j’ai pu observer les rôles essentiels d’une MEM (Manipulateur en Électroradiologie médicale) qui comprend plusieurs aspects :
Le MEM accueille les patients pédiatriques et leurs parents, établissant un contact rassurant. En expliquant les procédures radiologiques de manière adaptée à l’âge de l’enfant et prépare le patient pour la radio.
Dans cette situation, pour une radiographie de la clavicule il est préconisé dans le « Guide des positions et incidences en radiologie ostéoarticulaire de M. Sobczyk » que pour le positionnement il est préférable que le patient soit en apnée le temps de la radio. Ici, pour expliquer à l’enfant âgée de 5 ans, nous lui avons indiquer que c’est la même chose lors de son anniversaire lorsqu’elle doit soufflée sur ses bougies mais ici il n’y avait pas de bougie et qu’elle ne devra donc pas soufflée mais bloquée sa respiration, tout en lui montrant l’exemple.
De plus, le MEM communique efficacement avec les parents, fournissant des explications claires sur les procédures et répondant à leurs questions pour instaurer un climat de confiance.
Mais alors, on peut se demander :
• En quoi la communication
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