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Stage dans un public Lariboisière

Rapport de stage : Stage dans un public Lariboisière. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Avril 2015  •  Rapport de stage  •  1 589 Mots (7 Pages)  •  932 Vues

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INTRODUCTION :

La situation de communication que j’ai choisie développer et d’analyser, s’est déroulée lors de mon cinquième stage à l’Hôpital de l’assistance public Lariboisière.

L’établissement est un service de neurologie donc l’objectif consiste à rendre aux patients l’autonomie nécessaire pour réintégrer leur domicile ou une structure adapté. Il y a 47 chambres partagées entre le rez-de-chaussée et les quatre étages dans cette structure. Il est composé de la directrice, une cadre de santé, de quatre secrétaires et de deux infirmières pour chaque étage et de deux aides-soignantes qui partagent les chambres en deux secteurs.

Dans la situation que je vais vous présenter il y aura le patient, l’aide-soignante du service, les infirmières et moi pour des raisons de confidentialité j’appellerais mon patient Mr P.

Mr P. âgé de 76 ans, d’origine serbe, il mesurait 1m80 et pesait 80 kg. Il était marié et avait une fille et une petite fille qui pouvait traduire à sa grand-mère les soins qui devait être fait à son grand-père.

DEVELOPPEMENT :

Lors de ma semaine d’observation, nous sommes allées, l’aide-soignante et moi dans la chambre Mr P. pour faire sa toilette, mais ce dernier a voulu arracher sa sonde naso gastrique. Ce début d’agitation semblait être lié à ma présence.

Mr P. est entré pour poursuite de prise en charge de dyspnée et d’encombrement, suite à son accident vasculaire cérébrale qu’il avait eu en 2009. Il est devenu aphasique suite à cet accident et avait aussi une arythmie cardiaque par fibrillation auriculaire, une haute tension artérielle suite à cet accident.

De plus il souffrait du diabète de type 2 qui a entrainer une insuffisance rénale, une hyperthyroïdie et atteint de la maladie d’Alzheimer. Il était porteur d’une sonde naso gastrique suite à des fausses routes à répétition.

La communication était difficile avec Mr P., de par ses origines car il ne parlait le français et d’autre part son aphasie.

Du coup il a fallu mettre en place un autre moyen de communication. C’était le non verbal c’est système qui avait très bien fonctionné avec Mr P. De ce fait j’utilisais des gestes, les mimiques pour m’adresser à lui lorsque je lui faisais la toilette par exemple. Il faut savoir ajouter des gestes pour accompagner les mots : ils nous aident, nous qui ne sommes pas aphasiques, à compléter le sens du message qu'on adresse. Ils permettent à la personne aphasique des déductions plus justes : ils la guident.

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Par ailleurs de manière général, j’utilisais aussi le toucher pour le rassurer que soit pendant la toilette ou alors quand il pleurait : je le comprenais en me disant que ce n’était pas évidant de se retrouver dans cette situation.

Qu’en a Mr P. lui s’était par les expressions du visage pour exprimer son ressenti, les pleurs pour sa tristesse, son angoisse, le froncement de sourcil et l’agitation car il a arraché sa sonde pour la colère. Il s’exprimait aussi le clignement des yeux donc deux fois pour non et une fois pour oui. Lorsque je le rassurais il me répondait par un sourire.

J’ai pris en charge Mr P. afin de m’exercer pour ma mise en situation professionnelle que je devais passer au sein de cet hôpital. Pour ma part, j’ai pu développer une forme de complicité avec Mr P. lors de sa toilette. Vu qu’il fallait que je décrive exactement tous mes faits et gestes à son égard afin qu’il ne soit pas mal interprété par mon patient.

Un autre point important est de savoir prendre du temps pour être « sur la même longueur d'onde », et vérifier ce que la personne aphasique a réellement compris pour éviter les quiproquos.

En m’occupant de Mr P., j’ai pu remarquer au fil du temps son état de santé s’aggravait car depuis le week-end. Il n’était plus alimenté et était aussi sous oxygène.

Ce jour-là, pendant la toilette de Mr P. j’ai pu remarquer qu’il avait les téguments (pieds et mains) cyanosés. A un moment donné il fronçait les sourcils comme pour me dire qu’il avait mal quelques parts. J’ai lui demandé s’il avait mal à un endroit précis. De plus, il avait aussi des tirages respiratoires.

J’ai demandé à l’aide-soignante qui m’évaluait de m’aider à finir la toilette de Mr P. J’avais l’impression que l’état de mon patient s’aggravait encore de plus en plus au fil des minutes, l’aide-soignante a appelé l’infirmière parce que je ne voulais pas laisser Mr P. Je lui ai remis l’oxygène et je lui ai fait les soins de bouches en attendant l’arrivée des infirmières. Dès leurs arrivées, elles nous ont demandées de sortir et qu’elles prenaient le relais vu l’état de Mr P.

Après temps ????? pour surveiller son état de santé qui était stationnaire depuis le passage des infirmières. Le lendemain, je suis allé voir Mr P. J’ai constaté

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