« Les Usines » Les Villes tentaculaires, Emile VERHAEREN, 1895
Cours : « Les Usines » Les Villes tentaculaires, Emile VERHAEREN, 1895. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dario CAMBIOLI • 4 Avril 2023 • Cours • 773 Mots (4 Pages) • 542 Vues
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INTRODUCTION
Accroche
Le développement des villes inspire à la fin du xix et au début du XXeme siècle nombre d’artistes comme par exemple :
Auteur (nom, époque, mouvement, principales œuvres, biographie pertinente)
Émile Verhaeren, né à Saint-Amand dans la province d'Anvers (Belgique) le 21 mai 1855 est un poète belge flamand, d'expression française.
Œuvre (titre, genre, date, court résumé, thèmes, contexte)
Il est principalement connu pour son œuvre poétique, en particulier son recueil de poèmes Villes tentaculaires, publié en 1895, d'où est extrait son fameux poème « Les Usines »
Extrait (place dans l’œuvre, résumé, rôle dans l’œuvre et présentation des personnages si nécessaire)
Poème organisé en 6 paragraphes, de longueur libre qui jouent le rôle de strophes. Ce poème nous parle de la vie dans les usines avec un thème assez sombre. Le lecteur est absorbé dans le quotidien des ouvriers pauvres vivant dans les faubourgs.
Problématique
Comment le poème « Les Usines » d’Émile Verhaeren rend-t-il compte des bouleversements techniques qui marquent le passage du 19e au 20e siècle ?
MOUVEMENTS
1) l’univers urbain
2) les composantes humaines de cet espace
CONCLUSION
Pour répondre à la problématique
L'extrait rend compte des bouleversements techniques qui marquent le passage du 19e au 20e siècle : l’emprise de la ville sur les faubourgs et urbanisation galopante, développement des constructions en acier, accroissement de la population ouvrière (d'où le titre du recueil). Par les procédés d'écriture choisis, le poète esquisse une ville industrielle en en soulignant la tristesse, la monotonie et la déshumanisation liées à la modernité ; mais en même temps ces procédés métamorphosent un monde prosaïque en univers quelque peu fantastique et épique, révélant le talent visionnaire de Verhaeren et la fascination qu'exerce sur lui un univers en pleine transformation. Ces choix manifestent les options politiques du poète, qui célèbre le dynamisme de la modernité, tout en rejetant ses injustices.
Ouverture
Ce poème n'est pas sans annoncer « Zone » d'Apollinaire, poème en vers libre qui évoque également le monde urbain devenant source d'inspiration pour le poète.
MOUVEMENT 1 : l’univers urbain, impression de monotonie
LIGNE | EXTRAIT | PROCÉDÉ | ANALYSE DE L'EFFET PRODUIT |
7 | « usines et fabriques » | Rejet fin de vers | Provoque un effet d’attente au lecteur |
1/2 | « Yeux cassés » « Salpêtre » | Description péjorative | Montre le délabrement de cet univers urbain |
L1/7 | « dans l’eau » « face à face » « par à travers » | Accumulation CCL | Indique le cadre du poème (description) |
1/2 | « se regardant » « se mirant » | Symétrie | Permet de montrer que les lieux apparaissent identiques et sans diversité |
7 | « Ronflent terriblement usines et fabriques » | personnification | Donne une dimension humaine aux usines |
5 | « faubourgs lourds » | Assonance | Evoque la monotonie de façon sonore |
4 | « ombre et de nuit » | Description | Permet d’apprendre que c’est un lieu opaque et sombre |
8 | « rectangle de granit, cubes de briques » | Aspect géométrique | Expression de la forme et du volume mais aussi des matériaux |
10 | « immensément » | adverbe | Evocation au gigantisme, à la noirceur et à la propagation |
11 | « brouillard » | Aspect visuel | Renforce la noirceur évoquée auparavant |
Deuxième strophe | « et longs murs… » « et sur leur toits… » « de fer et de paratonnerres » « Les cheminées. » | Absence de verbe + conjonction « et » | Donne un rythme -> montre le caractère d’amplification en accumulant phrases nominale |
14/ 15/ 16/ 17 | « se regardant …. Les usines et les fabriques » | Structure | Similaire à la première strophe, refait référence à l’aspect géométrique, l’opacité et le bruit pour résumer la première strophe |
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