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La figure de l’éducateur

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Par   •  12 Décembre 2023  •  Commentaire de texte  •  527 Mots (3 Pages)  •  121 Vues

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Séance 1 : La figure de l’éducateur

  1. J. Sorel, figure du précepteur

Le Rouge et le Noir p38 et 53

Prolongement :

La figure du maître dans le mythe républicain - L’Argent, C. Péguy p39 :

Lettre de Camus à son instituteur p56

  1. La figure de l’éducateur ds le cercle familial

Texte : Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée p57

1. Texte construit en 2 paragraphes qui constituent 2 mouvements.

- Mise en scène d’un souvenir précis avec connecteurs spatio-temporels. Scène rendue vivante par paroles au discours direct l.6 à 11.

- Récit du souvenir fait place à l’analyse : « je me suis souvent interrogée… » l13. Il s’agit pour S de B adulte d’analyser la réaction de S de B enfant. Son analyse reprend donc la situation de rébellion contre les ordres de sa mère et permet d’expliquer son comportement alors violent : « je tombe en hurlant » , « je hurle » l.6 ; « je la remerciai d’un coup de pied » l.12

2. La narratrice adulte analyse le comportement passé dans le 2nd paragraphe. Volonté d’expliquer donc de justifier la colère de la petite fille (l.13-15). Il s’agit donc de son caractère dont la vitalité est déjà mentionnée à la 1ère phrase. On  note que « vitalité fougueuse » et « extrémisme » l.14-15 renvoie à « crises furieuses » (l.3). Les adultes jouent alors le rôle de cx qui contraignent ss raison, selon « l’arbitraire des ordres » l.23, résumé par les tournures impersonnelles « il faut, il ne faut pas… » l.22. Les adultes s’opposent à la volonté de la petite fille qui ne comprend pas les raisons de ces interdits. Le monde adulte ne paraît pas cohérent aux yeux de la petite. On note dans 1er paragraphe que cela concerne aussi bien la mère que Louise (l.8) et son père (l.9). Les termes choisis sont violents : « je refusais de céder » (l.20), « je ne pouvais accepter » (l.17), « de la béatitude à l’horreur » (l.19). Il y a donc de l’incompréhension chez la petite fille vis-à-vis des adultes et inversement les adultes ne comprennent pas le comportement de l’enfant ou bien se trompent à son sujet, comme la dame qui la prend pour « enfant-martyr » et reçoit en échange « un coup de pied » (l11-12).

3. Les ordres st perçus comme un dressage par l’enfant dans la mesure où ils ne sont justifiés que par un « il faut ». La phrase finale l.26 traduit l’impression de la petite de voir ses désirs brimés par les adultes : envie de peler une prune, de jouer encore…L’apprentissage semble se faire par la contrainte pour l’enfant dans « l’arbitraire des ordres et des interdits » (l23). Il faut donc avant tt obéir aux ordres donnés, au pvr des adultes, sans pouvoir toujours satisfaire les « convoitises » de l’enfant à qui l’on n’explique pas les raisons de ces interdits. L’éducation devient alors contrainte et non source d’épanouissement car il s’agit de se conformer à u modèle, celui de petite fille. (cf ses lectures de La Comtesse de Ségur où on retrouve la notion de « petite fille modèle ».

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