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Journal Romain de Quintinus ou Le séjour d’un jeune gallo-romain dans la Rome d’Auguste

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Par   •  2 Décembre 2023  •  Analyse sectorielle  •  1 207 Mots (5 Pages)  •  137 Vues

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JOURNAL ROMAIN

DE

QUINTINUS

 

MMXXIII


Journal Romain de Quintinus

ou

Le séjour d’un jeune gallo-romain dans la Rome d’Auguste

*

Manuscrit trouvé dans les ruines d’une maison de Lugdunum

par le professeur Dubois

*

Traduit du latin par Emma Grangier

*

Les notes de bas de page sont de la traductrice

Prologue

Cher carnet de bord, mon nom est Quintinus, j’ai 18 ans, je viens de Lugdunum et nous étions le 17 juin lorsque j’ai vécu cette aventure. Je faisais un voyage à Rome et je n’y étais pas loin, quand je fis une crise d’anxiété : c’était mon premier voyage dans cette ville ! Il y avait de quoi être vraiment angoissé. Passons. J’étais presque arrivé, et je vis enfin le début de la capitale. C’était merveilleux, mais aussi un peu effrayant : je voyais tellement de monde… les personnes qui étaient dans cette ville semblaient vraiment à leur place ! Je pris la main de ma mule, et ensemble nous avancions vers Rome. Le trajet était très inconfortable. Il faisait très froid, et le plateau était minuscule. Nous avancions lentement, car le serviteur, Pétrus, n’était pas très sportif. Revenons à Rome. J’apercevais déjà les collines du mont Palatin, de l’Aventin, et du Capitole. Elles sont magiques. Je voyais le Tibre, qui, je ne le savais pas avant, s’écoulait du septentrion[1] au midi[2]. Au milieu de celui-ci, j’apercevais une île : l’Ile Tibérine. Le spectacle, sur le chemin, me mettait de très bonne humeur. Le beau lever du soleil dans la campagne… je voyais du rouge, de l’orange, du rose, du marron… en fait, je voyais de toutes les couleurs. J’étais a une demi-heure de Rome quand j’ai assisté à cela. Un peu plus tard, j’avais toujours ce sentiment d’appréhension, mais au fur et à mesure qu’on avançait, j’eus de moins en moins peur, et quand on fut arrivés, j’avais surtout hâte.

Lunae dies[3]

J’arrivai à l’entrée, quand je vis une ribambelle de couleurs : des couleurs plutôt joyeuses, qui illustrait parfaitement l’ambiance de cette ville. Il y avait énormément d’agitation : entre les petits marchands qui vendaient leurs produits au bord de la route, les vendeurs de nourriture qui criaient des choses que personne ne comprenait à cause du bruit qu’il y avait, et les animaux perdus que l’on voyait partout, la capitale était bondée au moment où j’y entrais, et les bruits s’amplifiaient au fur et à mesure que j’approchais de chez Mamura : celui-ci connaissait mon père. Quand j’y fus enfin arrivé, un serviteur devant la porte alla prévenir son maître. Quand celui-ci vint, nous portâmes notre main droite à notre bouche et nous tournâmes notre corps de droite à gauche et Mamura m’embrassa en signe d’affection. Il me souhaita ensuite la bienvenue, et nous firent le tour de sa villa. Cette maison était composée d’un seul étage. Quand nous entrâmes, nous aperçûmes l’atrium. Mamura m’expliqua que l’atrium était ouvert, ce qui apportait de la lumière.  Au centre, l’impluvium[4] recueillait de l’eau de pluie dans cette meme pièce, au fond, nous aperçûmes aussi l’autel du dieu domestique. Nous avançâmes jusqu’au fond de la maison, et nous distinguâmes un jardin entouré de colonnes : le péristyle. Vers la fin de notre visite, je fus surpris de découvrir que les toilettes étaient près de la cuisine. Apres un délicieux gouter, Mamura m’emmena à ce qu’il appelle « la salutation impériale ». Il y avait beaucoup de monde. Avant de défiler devant le chef de l’Empire, je vis Mamura discuter avec un homme, et j’alla le rejoindre.

« Bonjour, c’est moi, Mamura. Je suis venu vous parler affaire aujourd’hui.

-- Bonjour. De quelles affaires voulez-vous me parler ? demanda l’homme

-- Il faut que tu me commandes 3kg de raisins et de fraises pour demain matin, et je te paierais 60% de ce que tu as payé.

-- Pardon ? Mais ce n’est pas assez ! s’exclama l’homme

-- Si, c’est bien assez. Va, avant que je ne te paye moins. »

Marti dies[5]

Quand je me réveillai, j’ai su que j’allais passer une journée riche en histoire, et ce fut le cas. Mamura voulut rester chez lui, et m’invita. Et quand je fus arrivé, il me dit : « Oh, mon cher Quintinus, Rome est une ville pleine d’histoire ! Et cela commença avec les Etrusques. Pour que Rome ne soit pas inondée, ce peuple a construit une rivière, mais plus tard, les romains construiront la Maxima Cloaqua[6]. Passons. A l’époque des Etrusques, le Forum Boarium est un marché de bovins et de sel très actif situé au bord du Tibre. C’est le premier marché de Rome. Quand les bateaux servant au commerce arrivaient au port, ils étaient tirés par des esclaves pendant 30 kilomètres. Quand on est arrivés au port de Rome, on déchargeait les marchandises sur des petits bateaux ou directement au marché.

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