Initiation à la démarche de recherche

Neel Ricardo

Promotion 2020-2023

UE 3.4.S4 - Initiation à la démarche de recherche

Table des matières

1.        Introduction :        3

2.        Description de la situation :        4

3.        Questionnement en lien avec la situation :        6

4.        Champs disciplinaires :        7

5.        Concept émergent du questionnement :        8

6.        Méthodologie exploratoire :        12

7.        Conclusion :        12

Bibliographie        13

1. Introduction :

Dans le cadre de l’UE 3.4 : « initiation à la démarche de recherche » qui est la première partie du mémoire de fin d’étude en soins infirmier.

Celle-ci consiste à trouver une situation, qui nous a interpellé et, qui nous questionne sur la profession infirmière.

Dans un premier temps, je ferai la description de la situation qui m’a interpellé. Puis dans un second temps j’exposerai mon questionnement en lien avec celle-ci. Je développerais ensuite les concepts en relation avec la situation exposée. Et enfin j’aborderais la méthode d’exploration tout en exposant la question de départ.

Durant mes trois années en IFSI, j’ai effectué différents stages, ou j’ai pu acquérir des compétences et des connaissances théoriques et pratiques.

La situation que j’ai choisi de vous présenter est transposable et généralisable, puisque la mise en place de la relation soignant-soigné peut être construite avec tout type de patient, et de tout âge dans n’importe quel service.

En effet, la situation suivante a un propre intérêt sur la pratique infirmier diplômer d’état, puisqu’elle amène à des questions professionnelles.

Dans cette situation, il y a plusieurs éléments qui m’ont interpellé. Tout a d’abord, la difficulté à mettre en œuvre une relation soignant-soigné chez une patiente jeune, et ayant un âge proche du mien.

De plus, il était difficile dans cette prise en charge de capter l’attention de la patiente, et de dissocier l’anxiété généré par le soin, de la douleur physique. Le travail en équipe m’a permis de progresser dans cette prise en charge.

1. Description de la situation :

L’impact de la prise en charge dans un contexte de mise en place d’une relation de confiance :

Étudiant en troisième année, j'effectue mon stage du semestre 5 en cabinet libérale infirmier pour une durée de 5 semaines. 

Le cabinet libéral infirmier fonctionne avec un système de tournées matin (6h45 à 14h) et après-midi (14h à 20h) avec permanence au cabinet qui débute chaque jour week-end compris à 18h00.

Pendant ma période de stage j’ai pu effectuer différents types de soins comme :

• Des sondages urinaires,
• Injection intramusculaire
• Des prises de sang, 
• Des réfections de pansements. 

La tournée du matin est constituée d’une vingtaine de patients, répartie sur la matinée dans un temps donné pour chaque patient.

Nous sommes à la deuxième semaine du stage, le 21 novembre 2022 il est 10H40. Je suis sous la tutelle de l’infirmier Y.

Nous arrivons chez Anaëlle, une jeune fille âgée de 15 ans, nous intervenons chez elle pour un changement de pansement de son kyste pilonidale, suite à son intervention datant du 19 Novembre 2022.

A notre arrivée nous nous présentons à la famille d’Anaëlle, sa maman nous explique alors les recommandations faites par l’infirmière lors de l’hospitalisation. Quelques minutes plus tard, nous rencontrons Anaëlle qui est assez surprise de voir deux hommes pour effectuer ces soins. L’infirmier Y rassure la jeune patiente et explique que les soins seront faits dans un premier temps par lui et, que bien avec son accord je pourrais prendre le relai pour effectuer la réfection de pansement. Anaëlle nous explique alors que ce n’est pas tant que ce soit des hommes qui effectuent les soins, mais plutôt l’endroit de la plaie qui la dérange. La plaie se trouve juste au-dessus de la fossette supérieure, ce qui nécessite d'enlever certains vêtements pour y accéder.

L’infirmier Y explique alors le procédé des soins, qui seront fait dans la chambre de la patiente pour ne pas nuire à son intimité, et que nous retirons seulement, les vêtements nécessaires au soin. Anaëlle nous raconte à ce moment-là que c’était sa première hospitalisation et, sa première intervention, elle est anxieuse par rapport à la douleur du soin car lors de son hospitalisation l’étudiante infirmière qui avait fait la réfection de son pansement lui avait fait mal.

L’infirmier Y et moi nous nous installons dans la chambre de la patiente. Lors de l'installation nous avons pu minimiser l’utilisation de l’espace en n’utilisant que le lit (qui n’est pas très haut) comme espace de travail, nous avons en même temps fermé la porte de la chambre ainsi que les rideaux des fenêtres pour conserver l’intimité de la patiente, et prenons le matériel nécessaire pour les soins. Je m’engage alors à installer le matériel nécessaire au soin, comme l’utilisation d’une serviette sur le lit pour éviter de tacher la literie. Ainsi que les sets de pansement nécessaires, antiseptique etc… La maman sort de la chambre en expliquant que l’odeur de la plaie et, son aspect la répugne. La patiente voulait que sa mère reste pour l’accompagner lors du déroulé du soin, l’infirmier Y remarquant son anxiété par rapport au départ de sa mère la rassure.

L’infirmier Y demande à la patiente de retirer les vêtements nécessaires au soin, c'est à ce moment que Anaëlle demande à l’infirmier que je sorte de la pièce. Je demande dans un premier temps la raison de cette demande, elle m’explique qu’elle ne se sent pas prête à ce que je puisse observer et pratiquer le soin du fait de mon jeune âge. Je ne savais pas comment me placer et, comment réagir, pris au dépourvu je m’exécute et, sors de la chambre.

A la fin du soin, l’infirmier Y me dit qu’il a discuté avec Anaëlle, évaluer sa douleur en utilisant l’EVA. L’infirmier Y m’explique que Anaëlle n’est pas vraiment sujette aux douleurs mais plutôt à l’anxiété et, qu’il faudra gérer cette anxiété pendant les soins, de ce fait il me fait part de la prescription médicale stipulant des antalgiques de palier 1 (paracétamol). Lorsque Anaëlle sort de la chambre je prends la peine de discuter avec elle. Elle m’explique qu’elle est confuse et, qu’elle ferait un effort pour la prochaine fois. Remarquant sa gène du fait qu’elle ne me regarde pas dans les yeux, durant la conversation. Je pose ma main sur son épaule et, la rassure que ce n’est pas grave, qu’elle ne doit pas sentir obligée de me laisser pratiquer le soin. A ce moment, l’infirmier Y me fait un signe de la main me faisant comprendre que le temps presse et, que nous devons passer au patient suivant. Dans la voiture, il m’explique qu’entretenir une relation correcte avec les patients est très important.

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