Quelle est la valeur de la science ?
Dissertation : Quelle est la valeur de la science ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bendsa • 12 Juillet 2023 • Dissertation • 1 083 Mots (5 Pages) • 472 Vues
Quelle est la valeur de la science ?
La science désigne un ensemble de connaissance sur un domaine donné, une activité de compréhension du monde. La science est une entreprise humaine qui, en se basant sur des méthodes rigoureuses, pratiques et systématiques, explore les lois qui régissent notre environnement. Depuis son apparition, dont les premières traces remontent aux civilisations néolithiques balbutiant commerce et urbanisation, la science a connu et connait une évolution considérable. L’idée de la science en elle-même est née en Grèce au VIème siècle. Cette somme de connaissance se base désormais sur de nombreuses théories, d’innombrables lois dont l’ambition est de prévoir, décrire et contrôler les événements. Elle est considérée aujourd’hui comme une source fiable, se différenciant ainsi des croyances ou encore des religions. La question de la science est véritablement complexe, son rôle questionne en même temps qu’il se mêle aux enjeux politiques, éthiques, sociaux, technologiques, environnementaux actuels. Ce devoir mènera donc à s’interroger sur la valeur de la science et sa relation aux enjeux contemporains.
Tout d’abord, la science est la pierre sur laquelle notre société comme nous la connaissons est bâtie. Nous évoluons dans un environnement qui nous parait compris, familier, tant les principes fondamentaux de la physique et des mathématiques nous ont servis dans notre éducation. La science joue le rôle de la lampe dans la nuit : la constitution collective de connaissance nous guide et nous éclaire. Elle nous permet avant tout de saisir les phénomènes naturels, la physique de l’infiniment petit et de l’infiniment grand, mais aussi d’interagir voire de reproduire certains de ces phénomènes. La science améliore la compréhension que nous avons de la nature, des mouvements, des processus biologiques, sur laquelle la race humaine se base dans sa vie quotidienne. Malmené par les éléments, l’Homme compte sur la science pour résoudre ses problèmes. C’est elle qui lui permet de se soigner, de se déplacer, de se chauffer. La moindre de nos activités est soutenue, permise par la science. Sortirions-nous si nous n’avions pas la vêtements que nous avons ? Sans électronique, sans chauffage, sans automobiles, la vie nous semblerait bien différente. Ainsi, le premier intérêt de la science réside dans son amélioration de nos conditions de vie.
Une valeur phare de la science aujourd’hui se traduit par la recherche de la vérité. Au-delà de l’aspect pratique de la science, de l’utilisation concrète que nous en faisons pour notre confort et notre vie quotidienne, la connaissance et la science nous servent dans l’examen du réel. Cette soif de trouver des réponses aux questions existentielles, caractéristique de l’Homme, nous amène à utiliser notre compréhension de la physique et des autres sciences pour prendre en main le réel. Dieu est-il compatible avec la science ? Aidés de ces nouvelles découvertes sur l’ADN, peut-on dire que l’Homme est une machine immensément complexe ? A l’instar du Big Bang, un modèle cosmologique unanimement reconnu comme origine et point de départ de l’Univers, nous dirigeons-nous vers un Big Crunch, effondrement terminal qui signera la fin de l’Univers ? La science, ayant déjà assouvie nos besoins matériels, s’attelle désormais à assouvir nos besoins spirituels, théoriques. Cette facette de la science peut être illustrée par les nombreuses spéculations, puis découverts, concernant les modèles de révolution de la Terre. Ptolémée et Aristote proposent d’abord un modèle géocentrique, puis Galilée et Copernic renversent ce modèle en proposant une révolution héliocentrique de la Terre. Pour certains, la science a pris en quelque sorte le relai de la religion, dans la continuité du courant de pensée positiviste, en expliquant les phénomènes du monde. Ce relai ne s’est pas toujours fait sans à-coups, comme en témoigne l’affaire entre l’Eglise et Galilée.
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