Science Sans Conscience N Est Que Ruine De L Ame
Documents Gratuits : Science Sans Conscience N Est Que Ruine De L Ame. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar harryklein • 14 Juillet 2013 • 1 285 Mots (6 Pages) • 22 397 Vues
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme …
François Rabelais
Depuis toujours l’être humain cherche, invente, pense, développe. Ce génie créatif plus ou moins intensifié est le propre de l’homme. Il lui permet de se distinguer des autres êtres vivants, il rend chaque individu unique de par sa pensée. De cette fantastique capacité d’imager les choses, de vouloir tout comprendre, est né la plus belle chose que l’homme n’aie jamais inventée : la science. Cet art d’innover, de comprendre, a permis depuis la nuit des temps de fulgurantes avancées technologiques comme de véritables révélations sur le monde qui nous entoure. Utilisant la science comme son outil favori le chercheur a peu à peu réussit des exploits que personne n’aurait osé imaginer dans ses rêves les plus fous.
Si l’on soustrait à l’homme sa connaissance donc sa science il nous reste une conscience, essence même de l’âme de chaque individu. Une conscience qui devrait permettre au génie créatif de peser le pour et le contre de ses découvertes. Mais le fait-il toujours bien ? N’aborde-t-il parfois pas les choses sous l’aspect seul de la science. Ne néglige-t-il pas encore de consulter ce qui fait de lui un être responsable ?
Rabelais le dit bien : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme », en effet l’homme doué d’un goût pour les sciences ne doit jamais négliger sa conscience. Les exemples de dérapage de la science sont nombreux, ils viennent soutenir la thèse de Rabelais une thèse intemporelle et universelle. Ainsi lorsque Albert Einstein empereur de la relativité découvrit qu’on pouvait obtenir de la fission des atomes une énergie inégalable, il s’empressa de divulguer l’information au commun des mortels. Alors même que cette information allait s’avérer être extrêmement dangereuse puisqu’elle fût très vite utilisé à des fins militaires.
Lorsque quelques années plus tard monsieur Einstein découvrit avec horreur que son invention, que sa science avait tué des millions de personnes, il en fût bouleversé et ne se remit jamais de son erreur. Il avait divulgué des informations que le peuple n’était pas prêt à recevoir, il avait fait une découverte qui avait en réalité bien plus de dangers que de bienfait. Dans sa hardiesse, son élan scientifique, il avait publié des résultats qui étaient capables de détruire toute forme de vie sans même en quelques secondes. Il l’avait fait sans même s’en rendre compte. A vouloir trop chercher il avait finit pour oublier de faire appel à sa conscience, il avait oublié de réfléchir posément à sa découverte. Notre société moderne ne semble pourtant pas avoir vraiment retenu la leçon puisqu’elle utilise aujourd’hui encore la science sans conscience. Ce qu’il l’amène aux pires dérapages comme les OGN, le clonage ou la bombe biologique.
Plus que la science en elle même, c’est sa diffusion qui est dangereuse. L’accès autrefois protégé aux plus éminentes recherches est aujourd'hui mis à la portée du premier venu. L’Internet et les médias diffusent l’information à la vitesse de la lumière. Ne permettant même plus à l’homme de réfléchir de façon plus abstraite, plus philosophique à sa découverte. Notre société va trop vite si bien qu’à chaque virage c’est le dérapage qui l’attend. L’homme passe aujourd’hui la plus grande partie de son temps à s’instruire des dernières nouvelles, des dernières découvertes. Il est friand de nouveautés, il veut tout savoir. Il devient donc tellement surchargé par l’information qu’il en oublie parfois le sens profond. L’homme reste aujourd’hui dans le monde du sensible, un monde fermé qui ne lui permet pas de voir la face cachée de chaque chose. Platon se retournerait dans sa tombe, s’il réalisait à quel point l’homme sur-informé, et le scientifique oublient tous deux de se poser l’ultime question à l’heure d’utiliser leur génie créatif : « cela est-il Bon , cela est-il Juste ? ».
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