La complexité du fonctionnement de l'esprit humain
Synthèse : La complexité du fonctionnement de l'esprit humain. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Louis19170 • 9 Mars 2024 • Synthèse • 757 Mots (4 Pages) • 118 Vues
Dans son ouvrage "Le Monde comme Volonté et comme Représentation," rédigé en 1818, Arthur Schopenhauer explore la complexité du fonctionnement de l'esprit humain. L'auteur se penche sur la question de la méconnaissance fréquente de nos désirs et peurs véritables, et sur la manière dont cela influe sur nos actions. Une interrogation centrale se pose quant à savoir s'il est essentiel de comprendre ces désirs et craintes ou s'il est préférable de ne pas chercher à en dévoiler les sources authentiques. D'un côté, la recherche de la compréhension de nos désirs et craintes pourrait nous conférer la maîtrise authentique de nos actions, nous permettant de prendre des décisions plus éclairées et de mieux nous connaître. Toutefois, de l'autre côté, émerge la préoccupation selon laquelle cette exploration pourrait potentiellement altérer notre estime de soi. Schopenhauer suggère que notre ignorance préserve notre amour-propre tout en influençant nos actions.Il amorce son argument en questionnant l'ignorance de nos véritables désirs (lignes 1 à 9), explore ensuite de manière similaire nos craintes, avant de dévoiler les conséquences de ne pas comprendre nos désirs et craintes (lignes 16 à 20). Ainsi, l'auteur met en évidence la complexité inhérente à la nature humaine. Au début de son propos, Schopenhauer énonce sa thèse en affirmant que "Souvent
nous ne savons pas ce que nous souhaitons ou ce que nous craignons." En d'autres termes, l'être humain peut demeurer inconscient de ses propres souhaits et craintes, tandis que notre inconscient agirait comme gardien de ces aspects de notre être. Les souhaits et les craintes peuvent être interprétés comme des forces qui orientent nos actions. À titre d'exemple, considérons une personne qui redoute quelque chose sans pouvoir fournir une réponse claire, telle que la peur des hauteurs. Schopenhauer illustre sa thèse en déclarant : "Nous pouvons caresser un souhait pendant des années entières, sans nous l'avouer, sans même en prendre clairement conscience." Il cherche ainsi à démontrer que, même à notre insu, nous pouvons poursuivre un souhait pendant de longues années. Cette ignorance opère comme une forme de protection, préservant notre intellect, que l'on pourrait assimiler à notre estime de soi. En somme, notre inconscient joue le rôle d'un gardien protégeant notre conscience des souhaits enfouis afin de préserver notre amour-propre, qui englobe notre dignité personnelle. On peut illustrer cela en envisageant des amis qui mentiraient à un proche dans le but de le préserver, similaire à l'inconscient qui mentirait à notre raison pour son propre bien-être. Le philosophe conclut sa réflexion en interrogeant les conséquences de la réalisation de ces souhaits. Dans cette partie du texte, l'auteur avance que la joie résultant de la réalisation d'un souhait crée une
confusion qui permet de lever le voile de notre ignorance, une ignorance qui protège notre amour-propre. En d'autres termes, le bonheur trahit notre inconscient, révélant ainsi que nous poursuivons inconsciemment des désirs que nous ne connaissons pas vraiment. Arthur Schopenhauer illustre cette idée en prenant l'exemple de la mort d'un membre de la famille dont nous héritons, suscitant involontairement
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