Faut-il revenir à la nature ?
Discours : Faut-il revenir à la nature ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Constance Chaumont • 1 Février 2024 • Discours • 5 491 Mots (22 Pages) • 206 Vues
Philosophie
La Nature
FAUT-IL REVENIR A LA NATURE ?
- Opposition Nature/ Culture
La nature : ensemble des choses qui existent en dehors de l’être humain
L’environnement : ensembles des éléments et phénomènes physiques susceptibles d’agir sur les organismes vivants
Le monde : totalité finie et close dans laquelle le sujet humain vit
La réalité : ensemble des choses qui existent indépendamment de nous
L’univers : ensemble de tout ce qui est conçu comme existant dans l’espace et le temps
Essentiel : renvoie à ce qui relève de l’essence, c’est-à-dire de la définition d’une chose. L’essence d’une chose est l’ensemble de ses qualités permanentes et nécessaires, ce qui ne peut lui être enlevé.
Accident : vient du latin accidit, qui signifie « ce qui arrive par hasard »
Universel : ce qui vaut pour tous les individus d’une catégorie donnée, sans aucune exception
Général : ce qui vaut dans la majorité des cas, mais peut admettre quelques exceptions
Particulier : ce qui vaut pour quelques cas
Singulier : ce qui vaut pour un seul cas.
Inné : ce qui est donné à la naissance
Acquis : ce qui est causé par l’éducation et l’environnement social
I/ Analyses et distinctions conceptuelles
[pic 1]
Académie : école fondée par Platon
Lycée : école fondée par Aristote
Éthologues : personne étudiant les animaux (comportements animal)
Cosmos selon la Grèce Antiques = monde selon lequel tout est ordonnée et ont une place et chaque chose à sa place
La nature est parfois pensée en opposition avec la culture ou dans le seul rapport qu’elle entretient avec elle.
[pic 2]Mot « culte » devient « culture » 🡪 rejoint la religion
Étymologie :
- « Culture » prendre soins[pic 3]
Peut-on prendre en compte la considération des animaux et de la justice ? Peut-on considérer que la nature a des droits et des devoirs ?
Réflexe à avoir : dans quel sens le mot « nature » est-il utilisé dans ces phrases ?
- La nature serait toujours au galop
- Vivre en pleine nature est profitable aux enfants
- Il est sans la nature des hommes d’être plus violents
- Le principe d’inertie est une loi de la nature
- L’explorateur a dû affronter une nature hostile
- La nature est écrite en langage mathématiques
Cette distinction entre nature et culture est-elle légitime ?
- Avons-nous des devoirs envers la nature ?
[pic 4]
Thèse : la nature doit être prise comme sujet moral
Éthique : lie a quelques choses de personnel, plus concret (grec)
Morale : lie à quelque chose de large, englobe la société et les valeurs communes (latin)
Anthropologie : science qui étudie l’être humain sous tous ses aspects (social, psychologique, géographique, culturel, …ect) à partir des données empiriques
Anthropocentrisme : théorie qui considère l’Homme comme le centre de référence de l’univers.
Anthropomorphisme : tendance qui consiste à attribuer des formes ou des caractères humains à des êtres non humains (dieux, planètes, animaux, …)
[pic 5]
Texte : Hans Jonas utilise un paradigme (= modèle, schéma). Pour l’auteur, il faut changer de modèle. Le rôle de l’éthique est d’instaurer une nouvelle morale. L’opinion commune : responsable par rapport à nos semblables. Hans Jonas emploi le terme général de « nature »
- Le nouveau type d’action pour Hans Jonas est de se détacher de l’anthropocentrisme dans la nature est au service de l’Homme. Il faut prendre en compte la nature dans notre moral🡪 nouveau schéma éthique aussi
- Rapport au temps particulier : l’Homme doit agir pour le futur donc pour des moments pas encore arrivés
- Hans Jonas ne demande pas seulement d’élargir les droits (animaux, plantes) il veut également élargir les droits dans le futur des êtres vivants qui n’existent pas encore.
- Dans la 2eme partie du texte, l’auteur semble se raccrocher à l’anthropocentrisme
- Il parle des générations futures Humaines, il veut assurer de la nature pour assurer la continuité de sa propre espèce ici l’Homme
- L’impératif : agit dans le but de faire quelque chose de morale
- L’impératif catégorique : quoi qu’il en sache, on fera quelque chose d’immoral
- L’impératif hypothétique : on doit faire quelque chose pour obtenir la morale : « je fais ça pour obtenir quelque chose »
La morale doit se baser sur la raison :
« Agis de manière à ce que tu puisses vouloir édifier le principe de ton action en maxime universel » Kant
Symbole du colibri 🡪 Pierre Rabi
Cf à la vidéo
Hans Jonas (1903-1993) 🡪 penseur de l’écologie et du développement durable
- Une éthique pour notre civilisation technologique : nous possédons aujourd’hui un pouvoir de destruction sur la nature et sur l’humanité
- Nous avons un devoir de responsabilité absolu envers l’humanité
- La nouvelle éthique doit se fonder sur un principe de peur
- Principe de responsabilité : nous sommes responsables de l’avenir
- Il n’est plus question d’espérer le meilleur mais tout simplement d’éviter le pire
Le principe responsabilité
- Contrairement à une conception de la morale qui oblige ici et maintenant
- La responsabilité trouve pour H. JONAS, sa source dans le futur et oblige dans le présent
- La responsabilité est directement liée au pouvoir de l’agir humain devenu dangereux pour l’espèce humaine : l’Homme contrôle la nature à l’aide de techniques qu’il ne contrôle pas
- D’où un impératif moral qui s’énonce au futur : Les générations présenteront le devoir d’anticiper les menaces qui découlent de leur toute-puissance. L’obligation provient de l’avenir
Ascèse : se priver pour une cause
L’Homme solidaire de la nature
Il existe une forme de solidarité entre les êtres vivants, humains et non humains, solidarité qui ne doit pas être menacée car elle est garantie de la survie des espèces en général et de celle de l’espèce humaine en particulier.
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