Comment la littérature permet-elle d’évoquer les limites de l’action humaine sur la nature ?

Comment la littérature permet-elle d’évoquer les limites de l’action humaine sur la nature ?

        De nos jours, on entend beaucoup parler de l’action humaine sur la nature et les conséquences sur celle-ci. Dans la littérature, les auteurs nous montrent ce que pourrait être le monde quand l’Homme aura détruit la nature, notamment dans les dystopies. Une dystopie est un récit de fiction qui décrit un monde à l’inverse de l’utopie, au lieu d’être un monde idéal et joyeux, c’est totalement l’inverse. Par exemple, on peut montrer les limites de l’action humaine dans un monde post apocalyptique, dans le transhumanisme ou avec la destruction de la nature. Comment les limites de l’action humaine sur la nature sont-elles évoquées dans la littérature ? Dans les deux premières parties, nous verrons qu’elle fait une critique de l’avancée technologique, technique et scientifique. Dans les deux parties suivantes nous verrons qu’elle fait l’éloge de la nature et dans la dernière partie, on verra qu’elle montre la nécessité de la nature pour l’Homme.

        La littérature montre les limites en faisant une critique sur l’Homme qui est dénaturé. Dans son texte Condition de l’homme moderne, Hannah Arendt montre que les Hommes sont prêts à tout pour échapper au dernier lien qui les relient à la nature en donnant notamment l’exemple du transhumanisme. En effet, elles les accusent de vouloir échapper à la condition humaine en voulant dépasser la durée de vie des humains qui est pour le moment de 100 ans. On voit bien que selon son point de vue, c’est contre nature de vouloir modifier la condition humaine et vouloir dénaturer l’Homme. Dans le cas présent, la critique de l’Homme vise à faire réfléchir les lecteurs sont évolutions technologiques, techniques et scientifiques. En effet, en exposant des arguments qui montrent que l’Homme s’éloigne de plus en plus de la nature, cela vise à faire réfléchir les lecteurs sur leur futur.

         La littérature montre aussi les limites en rendant l’Homme dépendant. Par exemple, René Barjavel dans Ravage, montre que le progrès est source de catastrophe, mais notamment le progrès technique. En effet, dans son roman de science-fiction, Barjavel met en place un monde détruit après avoir connu de grandes avancées techniques et technologiques. Un homme, le patriarche, qui a connu l’ancien monde met en garde les Hommes contre la dépendance que pourrait avoir l’Homme vis à vis de la technique. On voit que l’Homme est destiné à construire des machines pour se simplifier la vie, car lorsque le forgeron est fier de lui et compte la perfectionner davantage. Évidemment, le vieillard monte dans les tons en lui reprochant que c’est ce comportement qui a conduit l’humanité à sa perte. Cette histoire vise encore une fois à faire réfléchir le lecteur sur l’avenir de la planète et son rapport au progrès.

         La littérature montre les limites de l’action humaine en faisant un contraste entre l’action humaine et la nature. Dans Princesse Mononoké, Hayao Miyazaki montre les conséquences des actions humaines (déforestations, chasse, etc) sur la nature qui paraît innocente. Les Hommes, toujours en quête de pouvoir, cherchent à prendre le dessus sur la nature pour pouvoir s’étendre et devenir plus fort. En effet, le fait de montrer un contraste entre l’humain et la nature, entre-le "mal" et le "bien", vise à faire marcher notre imaginaire. En imaginant ce que pourrait être la nature à cause de l’Homme, peut-être que le lecteur pourra prendre conscience de ses actes et les adapter en conséquence.

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