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Philosophie Politique : la notion de violence

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Par   •  2 Avril 2023  •  Cours  •  2 419 Mots (10 Pages)  •  406 Vues

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Philosophie Politique :

( Etat et Société, Nature et Culture,

Libertés collectives et Bien-vivre ensemble)

INTRODUCTION :

La notion de violence est centrale dans le rapport entretenu entre Etat et Société.

⇒Le passage de l’état de nature à l’état de culture, c’est l’organisation en société autour de règles et de buts communs dont l’Etat sera le garant.

⇒ A l’état de nature, l’homme est livré à lui-même, il se fait justice lui-même.

⇒ A l’état de culture, l’homme s’ôte le droit d’user de la violence et remet ce droit entre les mains de l’Etat et de ses institutions : la Justice, la Police, la Gendarmerie.

Ce qui définit l'État, c’est son droit d’user de la violence LÉGITIME (elle a un cadre et des limites, celles du DROIT du pays dans lequel elle s’exerce).

La Politique, c’est la pacification des rapports entre les hommes.

On va chercher à gommer les différences naturelles pour viser une forme d'ÉGALITÉ entre les hommes.

Ce qui va lier l’Etat et la Société Civile, les citoyens entre eux et leurs gouvernants, c’est le CONTRAT SOCIAL.

Il y a l’idée de contractualité, de RECIPROCITE derrière le contrat. Une notion de réciprocité entre les parties ( ex : le contrat de travail, il oblige le travailleur, mais aussi le patron).

La nature de l'Etat : Son monopole de la violence légitime.

(cf le texte de Max Weber sur l’Etat et la violence).

La politique est la continuation de la guerre par d’autres moyens.

Michel Foucault

La notion de violence est centrale en politique et dans les rapports humains.

C’est par le langage et la raison qu’on pacifie ces rapports.

Michel Foucault théorise le fait que les rapports entre Pouvoir et Peuple sont des rapports de DOMINATION.

Pourquoi l’Etat crée-t-il une norme ?

Afin de gommer toutes les différences entre les plus forts et les plus faibles: il doit agir de manière IMPARTIALE en appliquant les concepts fondamentaux de notre Contrat Social ( République Démocratique) : ÉGALITÉ ET JUSTICE.

LES NORMES PERMETTENT LA COHÉSION SOCIALE.

Elles permettent également de pouvoir ANTICIPER toute éventualité,car :

GOUVERNER, C’EST ANTICIPER

Etat contemporain : une communauté humaine qui, dans les limites d’un territoire déterminé, revendique avec succès pour son propre compte le monopole de la violence légitime.

↪On parle ici de souveraineté au sein de son propre territoire. Il est le seul et unique légitime sur son espace. En cas d’interférences, on parle alors d'INGÉRENCE étrangère.

Légitime défense : Le rôle de l’Etat est d’assurer la sécurité des citoyens, or en cas de force majeure ( légitime défense), les individus ont le droit d’user de la violence proportionnée

Sport : violence codifiée et encadrée

L’état de guerre: les institutions étant affaiblies, on retombe dans l’état de nature où chacun assure sa propre survie.

L’exercice du pouvoir : il peut mener à 3 finalités différentes : l’intérêt particulier ( conflit d’intérêt) , l’intérêt collectif ( œuvrer au nom du bien), ou encore le désir de gloire ( passion humaine, Hubris= corruption de l’âme).

La nature crée des différences, et la société en fait des inégalités.

Tahar Ben Jelloun ( psychiatre et écrivain franco-marocain).

Etat et Société :

Etat ou Sphère Publique/ POLIS

Société civile/ OECONOMIA ou Sphère Privée

→Renvoie aux questions liées aux affaires de la cité.

→Polis en grec : la cité

→c’est le lieu du bien commun, de la COLLECTIVITÉ, de l’intérêt collectif

→ c’est une unité organisée et cohérente : toutes ses institutions visent les mêmes objectifs et défendent les mêmes valeurs

→ l’Etat permet de fonder un peuple grâce à la cohésion sociale.

→ Il est de nature fixe et il est le garant des règles de morale, il se fonde donc sur la tradition et le passé : on dit qu’il est un monolithe = une entité figée.

→ Renvoie à la sphère intime, personnelle et familiale

→Oeconomia en grec: la maisonnette

→cela va donner économie, renvoie à la création de richesse pour survivre

→c’est le lieu de la SURVIE et de l’intérêt particulier.

→ c’est une multitude désorganisée et incohérente : c’est l’agrégation d’intérêts divergents, chacun est singulier et vise sa propre survie.

→ Elle est en perpétuel mouvement, elle tend toujours vers l’avenir: le progrès et le changement proviennent toujours de la société civile

⇨Or, gouverner, c’est anticiper. Mais pour anticiper, faut-il contrôler les tenants et les aboutissants ? Or, si la société civile est en perpétuel mouvement, l’anticipation devient un réel problème. Or c’est le rôle de la politique : anticiper et assurer le changement pour toujours répondre aux besoins et aux attentes de la société civile.

Hannah Arendt : “ Condition de l’homme moderne”

⇨ Quelles sont les voies permettant le changement en politique :

Il

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