Rapport exploitation caprine
Rapport de stage : Rapport exploitation caprine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar plolol • 4 Mai 2023 • Rapport de stage • 1 348 Mots (6 Pages) • 417 Vues
I- Le contexte réglementaire de l’exploitation support
1) La réglementation dans cet environnement
1.1 Le Projet Agro-
Environnemental et
Climatique
1.2 Les Mesures Agro-
Environnementales et
Climatiques
retenues sur l’île
I- Le contexte réglementaire de l’exploitation support
1) La réglementation dans cet environnement
Belle-Île en mer est, après la Corse, la plus grande île du littoral français. Elle mesure 18 km
de long sur 5 à 9 km de largeur avec une superficie totale de 85 km². L’île se situe sur un
plateau schisteux (tuf volcanique) découpé par de nombreux vallons pour une altitude
moyenne de 40m et un point culminant à 71m. Elle est composée de 4 communes, Bangor,
Le Palais, Locmaria et Sauzon, regroupées au sein d’une même communauté de communes.
Ces 4 communes hébergent une population à l’année de 5 380 habitants et ont une capacité
maximale d’hébergement de 40 000 personnes. Chaque année, il y a environ 450 000
visiteurs à Belle-Île.
Depuis 2006, Belle-Île-en-mer est classée site Natura 2000 pour ses différents habitats. Ainsi,
un total de 17 000 hectares, dont 4 000 ha à terre et 13 000 ha en mer sont sous protection
Natura 2000.
Le site Natura 2000 à Belle-Île-en-Mer
A Belle-Île-en-mer, deux enjeux, terrestre et marin, sont devenus la stratégie de gestion sur
l’île.
→ Les enjeux de conservation terrestre concernent les landes à bruyère vagabonde, la
végétation des falaises, les prairies sensibles, les milieux dunaires ainsi que les espèces
floristiques et faunistiques associées à ces milieux.
→ Les enjeux de conservation marins concernent le banc de maërl, les herbiers de zostères,
les forêts de laminaires ainsi que les estrans rocheux et sableux.
1.1 Le Projet Agro-Environnemental et Climatique
A Belle-Île en mer, il existe un Projet Agro-Environnemental et Climatique (PAEC), qui a été
élaboré en 2015 par la Communauté de Commune de Belle-Île-en-Mer (CCBI), en
concertation avec les exploitants agricoles bellilois. Ainsi le PAEC est un document de
cadrage établissant le diagnostic agro-environnemental du territoire dont découle la liste de
Mesures Agro-Environnementales et Climatiques locales (MAEC). Ce PAEC est orienté
biodiversité et est donc totalement porté par Natura2000.
Le Projet Agro-Environnemental de Belle-Île-en-Mer connaît plusieurs enjeux, certains plus
prioritaires que d’autres.
Enjeu n°1- Le maintien des prairies permanentes
Au sens PAC, une prairie permanente est une surface enherbée depuis au moins 5 ans. Les
prairies ont donc un intérêt dans la conservation d’espèces végétales et animales rares. Elles
jouent également un rôle important dans le maintien de la biodiversité en général, en
particulier pour les espèces utiles à l’agriculture (insectes pollinisateurs…).
Belle-Île-en-mer abrite les prairies permanentes les plus intéressantes en Bretagne selon le
Conservatoire Botanique National de Brest.
Ainsi l’agriculteur intervient différemment sur ces prairies. Il doit :
Raisonner la fertilisation : même si elle est cruciale, à partir d’un certain seuil, un
enrichissement trop fort peut être néfaste pour les espèces floristiques présentes.
Pratiquer la fauche tardive : plus la date de fauche est tardive, plus la flore aura eu le
temps d’atteindre le stade de reproduction. Cette pratique apporte aussi un abri
pour les petits mammifères et pour les oiseaux (notamment pour la nidification).
Pratiquer le pâturage extensif : cela permet le maintien du couvert herbacé et évite
le piétinement des plantes.
Enjeu n°2- Le maintien et la restauration des habitats d’intérêts européens
Ce sont essentiellement des habitats en dangers de disparition. Ils sont donc protégés au
niveau européen. On y trouve des Habitats d’Intérêts Communautaires (HIC), ce sont
principalement des habitats en état de conservation. On retrouve aussi les Habitats Humides
(HH), ils sont reconnus comme des terrains exploités ou non, habituellement inondés ou
gorgés d’eau douce de façon permanente ou temporaire. On y retrouve une population
faunistique et floristique très diversifiée et fragile avec des fonctionnalités naturelles
(filtration…). Cette population est en forte régression ces dernières décennies. Il y a donc un
objectif écologique et paysager.
Belle-Île-en-mer compte un grand nombre de landes à bruyères vagabondes et autres. Ces
habitats sont rares et protégés.
...