Nos maisons ne sont-elles pas envahies d’objets ?
Dissertation : Nos maisons ne sont-elles pas envahies d’objets ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cdzl • 12 Mars 2023 • Dissertation • 690 Mots (3 Pages) • 663 Vues
Nos maisons ne sont-elles pas envahies d’objets ?
- Nous entretenons une relation ambivalente avec les objets
- Les objets ont pris une place sans cette croissante au cours des Trente Glorieuses
- Apprendre à se passer des objets, à limiter leur présence
Un objet est quelque chose qui a été créé à l’origine pour satisfaire un besoin. C’est pourquoi chaque individu ne perçoit pas la même utilité à dans l’objet. Cependant, au cours de l’histoire et des évènements, ils ont commencé à prendre une place de plus en plus importante dans notre vie quotidienne. Evidemment cela n’est pas sans conséquences. Parfois il faut savoir prendre du recule et se passer d’objet.
Ainsi, nous étudierons dans un premier temps la relation ambivalente que nous entretenons avec les objets, pour ensuite montrer la place croissance de ces derniers. Enfin, nous montrerons qu’il faut savoir limiter leur présence.
Chaque individu a une relation différente avec les objets. Tout d’abord nous pouvons voir que notre rapport à l’objet est très souvent influencé par la société et plus précisément par le groupe social auquel nous appartenons. Ce rapport est source d’une fausse demande. En effet, nous voulons faire comme nos proches, les imiter. Ainsi nait la syllogomanie chez certaine personne. Il s’agit d’accumuler de manière excessive des objets sans tenir compte de leur valeur et de leur utilité. La maison se retrouve donc envahie d’objets qui n’ont pas forcément de valeur et d’utilité à nos yeux. A contrario, il y a les personnes qui optent pour un style d’absolu vide. L’intérieure d’une maison relève ce que ses habitants ont dans la tête. Ainsi, on pourrait penser qu’une maison vide est source de manque chez la personne.
Les objets n’ont pas la même valeur pour chaque individu. Mais, qu’elles sont les causes de cette importance de posséder ?
Depuis la révolution industrielle on observe une croissance du nombre d’objet au sein de nos maisons. Cela peut s’expliquer avec les Trente Glorieuses ou la plupart des objets ont été vendu en vrac et en masse. En effet, le prix des biens industriels est devenu inférieur à celui de l’artisanat ce qui rend les biens industriels beaucoup plus populaires. Ainsi, certaine personne vont être incité à consommer énormément, tandis que d’autre ne changeront pas leur habitude. C’est pourquoi notre relation avec les objets est multiple.
De plus, de nos jours avec les progrès technologiques, nous aspirons à un monde virtuel et dématérialisé. Cela peut s’observer avec l’enceinte connectée Alexa qui, lorsqu’on lui parle, répond à nos demandes. On peut aussi parler de la crise sanitaire du Covid 19 ou nous avons du revoir notre espace de vie. En effet, certaines personnes ont aménagé un espace pour les visioconférences. La vision d’autrui sur notre intérieur entraine la volonté de projeter une bonne image de soi. L’objet peut donc avoir un objet ostentatoire.
Notre attachement à l’objet est donc entretenu par les stratégies publicitaires attractives qui nous incitent à consommer de plus en plus. Mais peut-on se passer de ses objets ?
Dans le roman Vendredi ou la vie Sauvage écrit par Michel Tournier, le personnage principal se retrouve seul sur une île déserte. Il est donc confronté et livré à lui-même pour survivre. Il y a donc ici une sorte de renoncement à toute forme de possession matériel. L’auteur cherche en effet à montrer que nous pouvons nous passer de tous les objets qui sont au sein de notre foyer. De même, les sans abris qui n’ont aucune attache. Du fait qu’ils n’ont pas de toit, ils n’ont donc pas de meubles et d’objets. Mais, ce n’est pas autant qu’ils sont tristes.
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