A quoi ou à qui servent les théories du complot et les fake-news sur Internet ?
Étude de cas : A quoi ou à qui servent les théories du complot et les fake-news sur Internet ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar loutche • 20 Octobre 2023 • Étude de cas • 1 418 Mots (6 Pages) • 179 Vues
Pb : A quoi ou à qui servent les théories du complot et les fake-news sur Internet ?
I) Les théories du complot et les fake-news
a. quel est le danger ?
b. comment lutter contre ?
II) Qui est derrière tout ça ?
Nous allons nous posons la question aujourd’hui à quoi ou à qui servent les théories du complot et les fake-news sur Internet. (diapo 2) Pour ce faire nous définirons dans un premier temps les théories du complot et les fake-news tout en en expliquant le danger et expliquant comment lutter contre celles-ci. Puis dans un second temps nous verrons quels en sont les créateurs. (diapo 3)
I) a. Tout d’abord le complotisme est une façon de penser liée à la théorie du complot, c’est-à-dire penser que des complots seraient orchestrés par les plus hautes instances pour imposer un mode de vie. Quant aux fake-news, ce sont des fausses informations bénéficiant généralement d’une large diffusion dans les médias.
Les infox (= informations + intoxication = fake-news ou fausses informations) ont toujours existé, elles sont de plus en plus influentes grâce à Internet et aux réseaux sociaux. En effet des tonnes de nouvelles informations circulent chaque jour dont beaucoup de fake-news, les utilisateurs intègrent ces nouvelles et ne cherchent pas à savoir lesquelles sont vraies ou fausses. La population devient ainsi davantage crédule et naïve, ne cherchant pas à vérifier ses sources. La propagation des fake-news se fait beaucoup plus rapidement grâce notamment aux réseaux sociaux aujourd’hui ou même aux journaux. Les réseaux sociaux sont à l’origine d’une structure sociale créant un impact important sur nos choix et nos comportements car ils sont les principaux diffuseurs des infox. Les infox entraînent une perception erronée de la vérité et induisent en erreur. Par conséquent, il existe de plus en plus de jugements erronés qui entraînent une grande confusion au centre de l’actualité. En réalité, il est difficile de lutter contre les fake-news car pour les démentir nous contribuons à les répandre. (diapo 4)
De nombreux types de désinformations existent tels que « la satire » qui n’a pas d’intentions malveillantes mais peut être trompeuse pour des publics non avertis ou étrangers ; les « liens erronés », lorsque la titraille ou les illustrations ne correspondent pas au contenu ; les « contenus trompeurs », soit une utilisation trompeuse de l’information pour desservir un sujet ou porter préjudice à un individu ; les « faux contextes », lorsqu’une information authentique est utilisée dans un contexte erroné ; les « contenus fallacieux », dans lesquels la source se fait passer pour authentique ; les « contenus manipulés » dans lesquels des contenus authentiques sont trafiqués dans le but de tromper ; enfin, les « contenus fabriqués », qui sont des prétendues informations nouvelles, mais totalement fausses, dont l’intention est de nuire (beaucoup plus grave).
Exemple pour un cas précis : il existe à cause des infox un réel danger à l’échelle individuelle par exemple dans les infox visées (les « contenus trompeurs »). Elles peuvent se répandre très rapidement et être à l’origine de conséquences terribles pour l’individu visé, cela entraînant de graves dégradations dans sa vie au quotidien. Ces rumeurs peuvent être partagées sur Internet par de nombreux utilisateurs en un clic et contribuer à la désinformation massive à propos l’individu.
En effet nous sommes dans une société où chacun peut dire ou diffuser ce qu’il veut, comme des messages mensongers ou haineux. La confiance et la crédibilité dans les institutions sont ainsi des valeurs gravement menacées. Or, une société démocratique (où il y a liberté d’expression) repose sur la crédibilité de la parole des différents acteurs. (diapo 5)
Exemple concret danger théories du complot : les élections présidentielles américaines de 2016 ; pendant la campagne électorale, un faux site d’actualité avait annoncé le soutien du pape François à Donald Trump et un autre affirmait qu’il existait un réseau de pédophilie autour de John Podesta, l’ancien directeur de campagne d’Hillary Clinton. Plusieurs sites ont repris ces deux informations pour les diffuser sans chercher davantage de renseignements alors qu’elles étaient complètement fausses. Bien sûr ce n’est pas entièrement à cause de ces fake-news que les résultats des élections n’ont pas été justes mais elles y ont sans doute contribué et restent dangereuses et fortement problématiques.
Les fake-news constituent donc un défi pour les médias et journalistes et devraient en théorie provoquer une vérification ou un croisement des sources pour permettre la diffusion d’informations sûres et fiables. (diapo 6)
I) b. Grâce à l’arsenal législatif de nombreux articles de loi existent pour lutter contre les fake-news et théories du complot mais seulement dans des situations spécifiques : un article punit la diffusion de fausses informations dans le but de faire croire à un attentat, un autre punit la diffusion de fausses informations dans le but de compromettre la sécurité d’un avion en vol, un autre punit la diffusion de fausses informations dans le but d’influer sur le cours de Bourse d’une société ou encore un sanctionne les fausses nouvelles dès lors qu’elles « auront surpris ou détourné des suffrages ». Par ailleurs pour ce dernier article François Fillon décida d’attaquer Le Canard enchaîné sur ce fondement juridique.
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