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Psychologie de l'adolescence

Étude de cas : Psychologie de l'adolescence. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Septembre 2023  •  Étude de cas  •  2 315 Mots (10 Pages)  •  197 Vues

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EDU 1210

Faire la critique d’un documentaire

Psychologie de l’adolescence

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EDU 1210

Psychologie de l’adolescence

TRAVAIL NOTÉ

Faire la critique d’un documentaire (15%)

        Remplissez soigneusement cette feuille d’identité.

        Rédigez votre travail, en commençant à la page suivante.

        Sauvegardez votre travail de cette façon : SIGLEDUCOURS_TN1_VOTRENOM.

■        Utilisez le Dépôt des travaux pour acheminer votre travail à votre professeur ou son délégué. http://www.teluq.ca/mateluq/

Feuille d’identité

        


INTRODUCTION        4

PRÉSENTATION DU DOCUMENTAIRE : TÊTE DE TUQUE        5

CRITIQUE        6

Les trois jeunes s’expriment sur leur identité        6

Les adolescents en interaction avec leur famille.        7

Les adolescents parlent d’amis        9

CONCLUSION        11

RÉFÉRENCES        12

INTRODUCTION

Dans ce compte rendu, je suis appelée à effectuer une critique sur le documentaire « Tête de tuque » parlant de trois jeunes adolescents issus de familles immigrantes. Cette critique est basée sur les notions sur l’adolescence évoquées dans le manuel du cours PSYCHOLIGIE DE L’ADOLESCENCE (Cloutier et Drapeau, 2015, 4e édition).

Ma critique portera sur les trois éléments suivants : L’identité ; la famille ; les amis.

Je termine mon travail par un résumé sur les points relevés dans le compte rendu.

Note :

Dans ce compte rendu, l’emploi du masculin a pour seul but d’alléger le texte.

PRÉSENTATION DU DOCUMENTAIRE : TÊTE DE TUQUE

Tête de tuque, documentaire de Helene Magny et Pierre Mignault, produit par Nathalie Barton, production de InforAction.

Ce film raconte le quotidien de trois adolescents québécois (nés au Québec) issus de familles immigrantes. Ils habitent à Montréal et ils fréquentent l’école secondaire Joseph-Perreault.

Le tournage a duré un an, pendant lequel l’équipe du film a accompagné les jeunes dans différents milieux (maison, école, sortie) et elle les a assistés et interviewés dans différents contextes (seuls, en famille, en groupe d’amis, en classe), et ce dans le but de dévoiler les enjeux que ces jeunes rencontrent lors de leur quête d’identité, comprendre comment ces adolescents se définissent, comment ils s’identifient dans la société québécoise en tant qu’adolescents et en tant qu’enfants d’immigrants, comment ils affirment leur identité en présence de la culture parentale et la culture québécoise, le pays où ils sont nés et dans lequel ils sont grandis.

Voici un portrait des jeunes interviewés, qui ont ouvert leur cœur à l’équipe et ont témoigné leurs inquiétudes quant à leur identité :

  • Sabrine Tourki, âgée de 17 ans, de parents tunisiens, arabes et musulmans. Cette adolescente se voit coincée entre deux cultures : la culture tunisienne et la culture québécoise.
  • Darlyne Antoine, âgée de 16 ans, ses parents sont d’origine haïtienne. Elle affirme qu’elle a trouvé son identité, elle se considère québécoise.
  • Chison Cam, âgé de 16, sa mère est vietnamienne et son père est chinois ; ils ne parlent pas français. Chison se considère humain sans évoquer son origine ni les origines de ses parents.

CRITIQUE

Les trois jeunes s’expriment sur leur identité

Sabrine, déclare clairement qu’elle est prise entre les deux cultures (tunisienne et québécoise). Elle affirme qu’elle est toujours dans la justification de ses choix et de ses décisions autant pour ses parents (tunisiens) que pour la société québécoise. On lui posant la question sur la possibilité de vivre en Tunisie, Sabrine juge difficile de s’y installer en raison des divergences vis-à-vis des valeurs entre ce qu’elle possède et ce qui est véhiculé dans la société tunisienne. Concernant son avenir à Québec, vu qu’elle était victime de discrimination et de préjugés à plusieurs reprises, la jeune fille ne cache pas ses inquiétudes face à l’attitude de la société qui exclut l’autre ; l’immigrant. Somme toute, elle ne réussit pas è se définir, elle dit à ce propos : « On n’est pas comme eux ! On est comme personne ! »

Sabrine, semble déchirée entre les deux cultures. Elle trouve beaucoup de difficultés à établir un équilibre entre ses valeurs et les valeurs de ses parents, à choisir des valeurs qui la définissent telle une personne à part entière. En effet (Cloutier et Drapeau, 2015, p. 127) expliquent que l’appartenance de l’adolescent à une minorité ethnique rend sa quête d’identité plus difficile comparativement au jeune appartenant à la société majoritaire. Ces auteurs soulignent que l’exposition de l’adolescent à deux systèmes de valeurs distinctes sème la confusion quant aux choix de valeurs à adopter pour définir sa personne.

(Cloutier et Drapeau, 2015, p. 127) évoquent également que le jeune adolescent appartenant à une minorité ethnique peut subir du rejet et de l’incompréhension de la part de son groupe d’origine, notamment de sa famille, s’il décide d’approprier des valeurs de la société majoritaire ; « le choix culturel à faire s’impose dans la famille elle-même avant de se poser dans la communauté » (Cloutier et Drapeau, 2015, p. 127). Tel a été le cas de Darlyne, quand elle a décidé d’être québécoise qu’haïtienne, dans d’autres mots, quand elle a choisi des valeurs québécoises. La jeune fille raconte avoir vécu des discordes avec sa famille. Selon ses propos, ses parents ont accueilli son changement avec brutalité et sévérité. Ils n’ont pas accepté sa nouvelle façon de penser, sa nouvelle façon de vivre et son « fonctionnement québécois »[1] si différent de leur fonctionnement haïtien, dans lequel la définition de l’émancipation n’est pas la même qu’au Québec, les sujets sur la sexualité sont tabous et la religion prend plus de place.

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