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Comment peut-on atténuer les conséquences d'un AVC ?

Dissertation : Comment peut-on atténuer les conséquences d'un AVC ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Février 2024  •  Dissertation  •  947 Mots (4 Pages)  •  109 Vues

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Introduction:

En 2019, en France, 123 000 personnes qui correspondent à 5 fois la population de Bressuire ont été hospitalisées pour un accident vasculaire cérébral. Près d’un quart d'entre elles n’ont pas survécu, tandis que 60 % de celles qui en survivent, gardent des séquelles à vie. C’est pour cela qu’on peut se demander comment peut-on atténuer les conséquences d’un AVC?

Développement:

Premièrement, on peut se demander qu’est ce que c’est un AVC ?

Tout d’abord, un AVC est un accident vasculaire cérébral, qu’on peut appeler “attaque”. Cela correspond à la perte soudaine des fonctions cérébrales quand une partie de notre cerveau n’est plus irrigué par un flux sanguin . Les fonctions cérébrales sont les capacités de notre cerveau qui nous permettent d’être en interaction avec notre environnement. C’est un trouble cérébrovasculaire car notre cerveau est alimenté  par deux paires de larges artères. Une artère est un gros vaisseau sanguin qui conduit le sang du cœur vers les organes. Ce sont les artères carotides internes et les artères vertébrales. Il peut être provoqué par plusieurs raisons. Soit par un arrêt de la circulation sanguine par l’obstruction d’une artère ou d’un vaisseau sanguin, c’est ce qu’on appelle un AVC ischémique ou un infarctus cérébral.Peut être provoqué par une rupture d’anévrisme, c’est ce qu’on appelle un AVC hémorragique. Mais il existe un dernier type d’AVC qui est l’attaque ischémique transitoire couramment appelé AIT. C’est une altération de la fonction cérébrale qui dure généralement moins d’une heure et qui est due à une interruption temporaire de l’apport sanguin au cerveau. La seule différence qu’il y a entre l’AVC ischémique et AIT,  c’est la durée.  On peut reconnaître certains signes qui peuvent donner l’alerte pour un AVC. Ce sont une faiblesse d’un seul côté de notre corps, un engourdissement ou un fourmillement au niveau du visage, dans le bras ou dans les jambes car un AVC paralyse le côté inverse de la partie du cerveau endommagé. Aussi une difficulté à parler ou à comprendre ce que disent les autres qui peuvent s’accompagner de trouble de la vue comme une vision double ou l’incapacité de voir surtout d’un œil. Mais aussi, il y a des étourdissements comme la perte d’équilibre. Plusieurs facteurs de risques sont à prendre en compte sur un possible AVC. L’âge peut jouer un rôle important car pour un homme à partir de 50 ans et pour une femme à 60 ans et encore plus si il y a des antécédants familliaux comme par exemple une membre de notre famille qui a eu un AVC ou une maladie cardiaque. Le diabète, qui est une glycémie supérieure à 1,26g /l à jeun. Si une personne ne contrôle mal son diabète, son excès de glucose dans son sang peut endommager ses artères. L’hypertension artérielle représente 50 % des AVC car cela endommage les artères. Il y a aussi la fibrillation auriculaire qui endommage les artères car le sang ne circule plus comme il faut et cela permet la création de caillots de sang.

Deuxièmement, on peut se demander comment on peut guérir d’un AVC ?

Dans les jours qui suivent un AVC, l’important est de prévenir les récidives, dont la fréquence est la plus élevée dans les 7 jours suivant l’attaque avant de décroitre. Dans les semaines qui suivent, une prise en charge complexe et pluridisciplinaire est mise en place. Allant de méthodes de kinésithérapie à des techniques plus élaborées dont l’objectif est de favoriser la plasticité cérébrale.Notre cerveau est capable de pouvoir se réorganiser après un AVC grâce à la plasticité cérébrale. La plasticité cérébrale est la capacité de notre cerveau à se réadapter après un choc ou des lésions. Les neurones sont capables de créer de nouvelles synapses pour rétablir les fonctions de la zone du cerveau endommagée que l’on peut appeler cortex. L’organisation du cortex n’est pas figée et peut se modifier à l’âge adulte. La plasticité cérébrale est fondamentale dans la récupération motrice à la suite d’un AVC. Avec cela, le patient doit suivre une rééducation importante car sans rééducation il peut survenir un enraidissement progressif des membres paralysés. Une sorte de tic de la parole, avec répétition automatique de mots chez une personne aphasique. La rééducation se fait avec un ergothérapeute  qui va lui conseiller un nouveau mode de vie adapté comme par exemple avec la conduite de la voiture, la préparation de repas etc..  Mais aussi avec un kinésithérapeute qui permet la rééducation motrice avec  la marche qui doit être travaillée tous les jours pour pouvoir remarcher. La rééducation du membre supérieur est notamment centrée sur des tâches qui sont répétées jusqu’à leur acquisition. L’objectif est de restaurer la commande volontaire des mouvements des mains par cerveau. De plus, avec un orthophoniste, il est possible de trouver des solutions au niveau de la communication. Il a comme objectif de rendre à son patient la possibilité de communiquer par la parole, l’écriture ou par d’autres intermédiaires comme les gestes, si le recours au langage apparaît impossible. Mais aussi, un changement d’alimentation pour avoir une alimentation saine doit être prescrit de plus que des cours de cuisine dans un institut spécialisé quand le patient sera rétabli. Avec cela, une activité physique est vivement conseillée.                

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