Analyse de pratique en EHPAD
Cours : Analyse de pratique en EHPAD. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar stevendfrt • 14 Janvier 2024 • Cours • 1 849 Mots (8 Pages) • 186 Vues
Analyse de pratique : Introduction
L'EHPAD Q. de M. accueil les personnes âgés de 60 ans et plus en état de dépendance. L'établissement compte 100 lit répartis sur 2 bâtiments à 2 étages , aujourd'hui sur le batiment « Q », seul le RDC est occupé et les deux étages ne sont plus utilisés pour le fait qu'il n'y avait pas assez de personnel et pour diverses autres raisons.
L'établissement compte un pole d'activité et de soins adaptés (PASA) de 14 places. Il permet d’accueillir les résidents de l'EHPAD et ayant des troubles modérés afin de maintenir leurs capacités fonctionnelles. Il y a dans cet EHPAD un médecin présent la journée, une cadre de santé, une IDEC, 4 infirmière qui travaillent en 12h une à une, 26 aides soins en 7h30 (soit du matin : 6:45/7 :15 ou de l'après-midi 13:45/21:15), 13 ASH en 7:30 comme les aides soignant.es, une animatrice, un APA (activités physiques adaptée), une psychologue, une diététicienne et une ergothérapeute. D'autres services tel que pédicure et coiffure interviennent sur rdv payant.
Pour réaliser cette analyse de pratique je me suis appuyé sur les unités d'enseignement 2.10 (infectiologie et hygiène), 2.11 (pharmaco), 2.2 (cycles de la vie et grande fonctions), 2.6 (psychopathologies), 3.1 (raisonnement et démarches infirmière), 3.2 (projet de soins infirmier), 4.2(soins relationnels) et 5.2 (évaluation d'une situation clinique). Je me suis également appuyé sur les compétences 1, 6 et 7.
Les articles de loi en lien avec cette analyse de pratique sont L'article R4311-1 du code de la santé publique :
L'exercice de la profession d'infirmier ou d'infirmière comporte l'analyse, l'organisation, la réalisation de soins infirmiers et leur évaluation, la contribution au recueil de données cliniques et épidémiologiques et la participation à des actions de prévention, de dépistage, de formation et d'éducation à la santé. Dans l'ensemble de ces activités, les infirmiers et infirmières sont soumis au respect des règles professionnelles et notamment du secret professionnel. Ils exercent leur activité en relation avec les autres professionnels du secteur de la santé, du secteur social et médico-social et du secteur éducatif.
L'article R4311-3 : Relèvent du rôle propre de l'infirmier ou de l'infirmière les soins liés aux fonctions d'entretien et de continuité de la vie et visant à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d'autonomie d'une personne ou d'un groupe de personnes
L'article 1111-4 du code de la santé publique :
Toute personne a le droit de refuser ou de ne pas recevoir un traitement. Le suivi du malade reste cependant assuré par le médecin, notamment son accompagnement palliatif. Le médecin a l'obligation de respecter la volonté de la personne après l'avoir informée des conséquences de ses choix et de leur gravité.
Le recueil de données :
Mr. L né le 20 février 1966 à N., est agé de 57 ans et est entré en ehpad le 11/01/2022 pour transfert d'une institution à l'EHPAD. Il réside donc au 2 rue du 8 mai 1945 a Méru. Il est célibataire, sans enfants. Son médecin traitant est le Dr D. H. et il est placé sous la tutelle de Mme E..
Mr L est classé GIR4 et communique avec difficulté, fait sa toilette seul car il refuse l'aide malgré ses difficultés et il a également des difficultés dans l'habillage. Quant à l'alimentation et à l'élimination, il n'a aucun mal. Il se déplace seul sans aide et en ce qui concerne l'autonomie domestique et sociale il est catégorisé comme "c" sur tous les plans.
Ses antécédents sont :
-Une HTA traité par aténolol 50mg (les effets indésirables sont des douleurs d'estomac des nausées ou des vomissements, de la fatigue en début de traitement et c'est un anti hypertenseur de la famille des bêta-bloquant.)
-Des RGO (reflux gastro œsophagiens) traités par Lansoprazole 15mg (IPP qui diminue la sécrétion des acides gastriques pour soigner les RGO. Ses effets indésirables sont des diarhées, ou constipation, des nausées/ vomissements..
-Un Diabète de Type 2 traité par Metformine 1000mg (anti-diabétique oral, ses effets indésirables sont des nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales ou des pertes de l'appétit), par Januvia 50mg (anti-diabétique oral, ses EI sont des hypoglycémies, maux de tête, infection des voies respiratoires, nez bouché, mal de gorge, arthrose, douleur aux bras ou aux jambes), par insulinothérapie ABASAGLAR (lente) et insuline rapide en fonction d'un protocole si hyperglycémie (les effets indésirables sont une hypoglycémie, de légers troubles de la vision en début de traitement...)
-Un déficit mental avec retard et troubles psychiatriques sévères traité par Haldol 50mg/1ml IM 1x/mois (neuroleptique avex pour EI des somnolence, des réactions anxieuse ou des variations de l'humeur...), Nozinan 25mg (neuroleptique, EI : comme HALDOL)
-Une DMLA (dégénérescence maculaire liée a l'age) traitée par verres de correction
POUR LE RESTE DES TRAITEMENTS :
-Lepticure 10mg à 8h: utilisé dans le traitement des syndromes parkinsoniens induits par les neuroleptiques, ses effets indésirables sont des troubles de l’accommodation (vision flou, troubles visuels), bouche sèche et constipation.
-Sulfarem S 5mg deux le matin, midi et soir : Augmente la sécrétion salivaire pour lutter contre la sécheresse buccale des neuroleptiques, ses ei sont des selles molles voir des diarrhées.
-Atorvastatine 20mg à 18h : hypolipidémiant car résident dyslipidémique, ses EI sont des constipations, ballonnements, digestion difficile, nausées, diarrhée ou de la fatigue.
-Kardegic 75mg à 12h : Il fluidifie le sang (aspirine) afin d'éviter la récidive ou de prévenir le risque d'AVC ou d'IDM, en l'occurence monsieur à des calcifications artérielles connues. Ses EI sont un risque hémorragique interne ou externe, des gastrites, douleurs abdominales
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