Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne

OLYMPES DE GOUGES

La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne a été rédigée par Olympe de Gouges en 1791 en réponse à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen adoptée pendant la Révolution française. Elle revendique l'égalité des sexes et le droit des femmes à participer activement à la vie politique et sociale de la nation.

Le document commence par déclarer que les femmes naissent libres et égales en droits avec les hommes, et qu'elles ont le droit à la liberté, à la propriété, à la sûreté et à la résistance à l'oppression. Elle demande également l'accès égal à l'éducation, aux professions et aux postes gouvernementaux.

La Déclaration affirme que le mariage doit être un contrat égal entre deux individus, plutôt qu'une propriété de l'homme sur la femme, et que les femmes ont le droit de divorcer et de conserver la garde de leurs enfants. Elle rejette également la notion de punition corporelle et de violences domestiques.

Olympe de Gouges demande également que les femmes soient représentées en politique et qu'elles aient le droit de voter et de se présenter aux élections. Elle appelle à la création d'un système judiciaire équitable pour les femmes et à l'abolition de la traite des esclaves.

La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est considérée comme un texte fondateur du féminisme et de la lutte pour l'égalité des sexes

FEUILLETS  D’HYPNOS  texte 5

Les Feuillets d'Hypnos est un recueil de poèmes écrit par René Char pendant la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il était membre de la Résistance française. Les poèmes ont été publiés pour la première fois en 1946 et ont été largement salués pour leur beauté et leur engagement.

Le titre du recueil est tiré du personnage de la mythologie grecque Hypnos, le dieu du sommeil. Cette référence est significative car les poèmes ont été écrits pendant une période de grande turbulence et de danger, lorsque la Résistance était active et que Char risquait sa vie à chaque instant. L'image du sommeil peut être interprétée comme un symbole de l'inconscience ou de l'oubli, qui sont deux réponses possibles à la souffrance et à la peur. Les poèmes de Char, cependant, défient cette tentation de l'oubli et de l'inaction, et appellent plutôt à la vigilance et à l'engagement.

Le recueil est divisé en six sections, chacune comportant plusieurs poèmes. Les poèmes ont une tonalité diverse, allant de la méditation lyrique à l'invective politique. Les thèmes communs incluent la liberté, la résistance, la nature, l'amour et la mort.

Le style de Char est caractérisé par une grande économie de mots et une précision saisissante. Il utilise souvent des images poétiques et des métaphores pour suggérer des significations plus profondes. Les poèmes sont souvent elliptiques, laissant le lecteur remplir les blancs et interpréter le sens à sa façon.

Enfin, les poèmes de Char sont également marqués par un sens profond de l'humanité et de la compassion. Bien qu'ils aient été écrits dans des circonstances difficiles et dans un contexte de violence, les poèmes ne sont jamais dépourvus d'espoir ou de beauté. Ils appellent plutôt à l'empathie et à la solidarité, offrant une vision de l'humanité qui est à la fois sombre et lumineuse.

Dans l'ensemble, Les Feuillets d'Hypnos sont un recueil de poèmes puissants et émouvants qui témoignent de l'engagement moral et politique de René Char pendant la Seconde Guerre mondiale. Leur beauté et leur profondeur en font l'une des œuvres poétiques les plus importantes du XXe siècle.

LA RENCONTRE manon lescault texte 6

"La rencontre" est un passage clé du roman "Manon Lescaut" de l'écrivain français Abbé Prévost. Dans ce passage, le narrateur décrit la première rencontre entre le protagoniste, le chevalier Des Grieux, et Manon Lescaut, la femme dont il tombera éperdument amoureux.

Le passage commence par une description de Des Grieux, qui est en route pour Paris après avoir quitté l'université. Il est décrit comme étant jeune, beau et élégant. C'est alors qu'il voit pour la première fois Manon, une jeune femme d'une grande beauté et d'une grande élégance également.

La description de Manon est particulièrement importante dans ce passage, car elle est décrite comme étant "d'une beauté si fraîche, si vive et si touchante, qu'elle attira tous les regards". Cette description souligne l'attrait physique de Manon, qui sera un thème récurrent tout au long du roman.

Lorsque Des Grieux aborde Manon, il est immédiatement séduit par elle, et les deux commencent une conversation. Cette conversation est décrite comme étant vive et animée, avec des échanges de sourires et de regards qui suggèrent une attirance mutuelle.

La fin du passage est marquée par l'arrivée d'un cocher qui vient chercher Manon. Elle promet à Des Grieux de le revoir à Paris et s'en va, laissant le chevalier complètement ébloui.

En termes de style, ce passage est écrit dans un langage élégant et poétique, avec de nombreuses descriptions détaillées qui permettent au lecteur de s'imaginer la scène. Le ton est romantique et passionné, reflétant l'attrait immédiat que Des Grieux ressent pour Manon.

En conclusion, "La rencontre" est un passage important de "Manon Lescaut" car il établit la relation amoureuse entre les deux personnages principaux. La description de la beauté physique de Manon et la séduction mutuelle entre elle et Des Grieux sont des thèmes qui se poursuivent tout au long du roman. La prose élégante et poétique de Prévost ajoute également à l'atmosphère romantique de la scène.

LES PLAINTES D’UN AMANT manon lescault texte 7

"Les plaintes d'un amant" est un passage du roman "Manon Lescaut" de l'écrivain français Abbé Prévost, dans lequel le protagoniste, le chevalier Des Grieux, exprime sa douleur et sa tristesse après avoir été abandonné par Manon, l'amour de sa vie.

Dans ce passage, Des Grieux exprime son désespoir et sa colère face à la trahison de Manon, qui l'a abandonné pour un autre homme. Il se décrit comme étant "le plus malheureux des hommes" et se plaint de la cruauté de Manon, qui a choisi l'argent plutôt que l'amour.

Le ton du passage est mélancolique et plaintif, reflétant l'état d'esprit de Des Grieux. Il se dépeint comme étant complètement dévasté par la perte de Manon et incapable de trouver le réconfort ou le bonheur ailleurs.

Le style de Prévost est particulièrement remarquable dans ce passage, car il utilise une langue élégante et poétique pour exprimer les sentiments de Des Grieux. Les phrases sont longues et complexes, avec des métaphores et des images poétiques qui soulignent l'intensité de l'émotion.

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