Exposé "les tricheurs" Le caravage
Étude de cas : Exposé "les tricheurs" Le caravage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Spayet • 10 Avril 2023 • Étude de cas • 843 Mots (4 Pages) • 530 Vues
LES TRICHEURS
Michelangelo né en 1571 est comme Léonard de Vinci, le nom du village de ses parents va lui donner son nom d’artiste, qui sera Caravagio qui en français signifie le Caravage. Les tricheurs a été peint en 1595, c’est une scène de jeux, on y voit un groupe de trois hommes qui jouent aux cartes. On constate que ce groupe se divise en deux, d’un côté le jeune homme sur la gauche concentré sur ces cartes de l’autre, les deux complices qui se font des signes, faisant discrètement leur tricherie. Cette division se voit aussi dans les habits et les attitudes. Le jeune noble aux couleurs sombres et élégantes, à la posture mesurée s’oppose aux tricheurs menant une vie de misère comme le montre le gant qui est troué du complice le plus vieux, mais aussi dangereux avec l’arme que passe le complice le plus jeune. Les deux complices essaient d’avoir le jeune noble et de lui soutirer son argent, comme le montre la coupelle vide sur la table. Pour y arriver le jeune tricheur cache dans son dos la carte avec le chiffre du diable, le numéro 6. Le fond du tableau est clair, aucun des coins ne détourne l’attention du regardant de la scène et de sa dimension psychologique. Le message de morale est évident, et tous les tableaux de Caravage sont porteurs d’un message, spirituelle s' il s’agit d’un tableau religieux ou moral dans les scènes de genre comme dans les tricheurs. L’interaction du geste et du regard dénonce la tromperie et la perte de l’innocence. Caravage représente la naïveté en velours noires et les larions en vêtements de couleur usagés. Cette scène suggère qu’il ne faut pas côtoyer les gens habitués au vices car ils ne peuvent que fatalement nous nuire. Il faut être très attentif et bannir toute naïveté dans la vie de tous les jours. Des tableaux de ce style, Caravage en fûts d’autres comme la Diseuse de Bonne Aventure. Après son décès, le courant caravagesque déferle sur l’Europe. En France, Valentin de Boulogne et Georges de La Tour s’en emparent. Le tricheur à l’as de carreaux a été réalisé par Georges de La Tour vers 1635 où le courant artistique était le Baroque. Quatre personnages sont représentés autour d’une table, et s'adonnent au jeu de cartes, plus précisément de prime.
Ce jeu de cartes en vogue au XVIIe siècle, reposait sur des combinaisons de cartes qui permettait d’empocher une mise, à la manière du poker actuel. Des pièces d’or sont déjà disposées sur la table et les joueurs s’apprêtent à miser. Leurs silhouettes se détachent d’un fond neutre à un dominant plus sombre, par ailleurs Georges de la Tour en tant que digne héritier du Caravage jette une lumière crue sur les personnages mais sa filiation avec le peintre italien ne s’arrête pas là, en effet de la Tour reprend un thème cher au Caravage, la tromperie. Comme chez le Caravage, un jeune homme naïf et berné par un personnage rusé qui maîtrise l’art de la dissimulation. Du coin de l’œil, la servante epic le tricheur, son complice. Le tricheur se tourne vers le spectateur comme pour mieux le rendre complice de son propre forfait. Au centre du tableau, cette jeune femme par son regard d’un air entendu, attire l’attention sur la servante, à ses côtés. Commence ici, un jeu de dupe à trois contre un que seuls les regards tournant permettent de décrypter. Concentré sur son jeu, indifférent aux regards qui s’échangent autour de lui, ce jeune homme richement vêtu s’apprête à faire les frais de tricherie qui s’organise à son insu. La composition obéit à une stricte géométrie, deux couples sont répartis autour de l’axe central, mais l’opposition joue bien davantage entre les trois protagonistes, unis dans un même triangle, et la victime isolée dans une verticalité rigide. D’un geste, la femme, agents central de la corruption semble à la fois ordonné que soit servie la coupe de vin et inciter son partenaire à la tricherie. Ce dernier, placé dans l’ombre symbole du mal, et à contre-jour, procédé peu courant, tire en effet de sa ceinture l’as qui va lui permettre d’emporter la mise et berner l’innocent. Dans ce tableau, la scène emprunte au répertoire Caravagesques dont le fond est sombre, rigoureusement neutre, comme pour mieux mettre en valeur les attributs de la luxure et la débauche. Même si les thèmes abordés sont les mêmes, ce qu’ils différent, se portent à différents niveaux. Tout d’abord, nous oublions pas que quarante ans se sont écoulés entre les deux tableaux. Dans un premier temps, on peut voir la différence sur les habits, on voit dans le tricheur l’as de carreaux, que les personnages sont mieux habillés, plus aisés. Ensuite on peut parler d’apparition de jeux de mise puisqu’il y a de l’argent dans la scène de la Tour, il y a une évolution sociale. De plus, dans l’œuvre le tricheur à l'as de carreaux, il y a des femmes plutôt délicatement habillé, évolution des mœurs; des vices de la société; de part aussi l’alcool.
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