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Simon Procter : de la peinture à la photographie

Commentaire de texte : Simon Procter : de la peinture à la photographie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2015  •  Commentaire de texte  •  1 192 Mots (5 Pages)  •  756 Vues

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Artiste, photographe, Simon Procter occupe une place à part dans le monde de la photo et plus particulièrement dans celui de la photographie de mode. Sa vision, son parcours lui ont permis d’imposer des images- dont certaines très marquantes esthétiquement – qui sont en fait reconstruites en de grands panoramiques. Simon Procter, en s’appuyant sur son acquis de peintre, a su imposer une vision toute personnelle sur des images travaillées par les montages successifs de prises de vues multiples au sein de la même photo. Son imaginaire a pu ainsi structurer une vision personnelle très forte. Le résultat, une véritable allégorie, fondé sur une mise en scène extrêmement précise à l’image des peintures regroupant de multiples personnages réalisées par les grands peintres de la Renaissance et du XVII ème. Cette première partie de l’interview réalisée dans son studio-photo à Paris, nous permet de commencer à décrypter ce qui fut à l’origine de l’original cheminement créatif de Simon Procter.

Jean Cousin : Quel fut ton cursus exactement ? Où es-tu né ?

Simon Procter : Je suis Anglais, j’ai été élevé dans le Yorkshire. Le nord de l’Angleterre était divisé entre les principales activités du Textile et de l’exploitation des Mines, je suis allé initialement du côté textile. Mais tout cela, c’est fini maintenant.

J.C : Cétait une activité dans la laine ?

S.P : Il est difficile de tout décrire, mais dorénavant c’est fini. Pour ma part je vivais dans un village » coté charbon » qui n’existe plus aujourd’hui.

J.C : Artiste initialement ?

S.P : J’ai fait les Beaux-Arts pendant 7/8 ans.

J.C : A Londres ?

S.P : Non, en fait dans le système anglais, tu restes dans ta région pour la 1ère année, c’était ainsi dans les universités auparavant. Tu y apprends les fondamentaux. Pour la technique, j’avais suivi des cours auparavant, pendant quelques années. Il y avait toutes sortes d’artistes, y compris des photographes. Je pense qu’il y a le même système ici. C’était une formation pluridisciplinaire . J’étais dans une université de technologie dans le centre d’Angleterre, dans une très jolie ville où j’ai habité pendant quelques années.

J.C : Un cursus de 6 ans?

S.P : Non 3 ans, c’est normal en Angleterre et une année de stage dans ma ville.

J.C : Et ensuite ?

S.P : J’ai continué d’être artiste. Comme tout le monde j’ai fait de mon mieux. Mais c’était pas vraiment le mieux pour gagner sa vie en Angleterre. En fait c’est vraiment un choix de vie. J’ai fait un peu d’illustrations à côté pour gagner ma vie, j’ai fait de la peinture, beaucoup de sculpture aussi pendant mes études.

J.C : Quelles sculptures ? en argile, en plâtre, en pierre ?

S.P : En fait on faisait de l’assemblage avec tous les matériaux. J’ai fait des études sur des chevaux très très grands, avec les matériaux de récupération, ou inhabituels. Auparavant tout était un peu du même style, mais tu trouves des matériaux qui communiquent avec d’autres matériaux. Nous n’avions pas beaucoup d’argent non plus, donc quand tu trouves quelque chose dans la poubelle, ça tombe bien.

J.C : C’était dans les années 1990 ?

S.P : J’ai finit mes études à 23 ans, mais il m’est difficile d’établir une réelle chronologie, car la création peut te faire perdre tes points de repère temporels. Je regarde en avant, je me projette dans le futur. Je suis ici, en France, depuis

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