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Bleu

Commentaire de texte : Bleu. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2014  •  Commentaire de texte  •  450 Mots (2 Pages)  •  1 154 Vues

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Abondant dans le ciel et la mer, le bleu est peu présent sous la terre. Difficiles à fabriquer et à maitriser les bleus furent longtemps rares et la couleur la plus chère, C'est pourquoi elle symbolisait la richesse devenant un symbole de noblesse et de luxe[réf. nécessaire].

Cette difficulté à produire du bleu s'est avérée encore récemment au niveau des diodes électroluminescentes. Les premières diodes lumineuses (rouges et vertes, puis jaunes et orange) ont été inventées et produites dans les années 1960, mais il a fallu attendre la fin des années 1990, soit plus de 30 ans, pour que l'on parvienne à produire des diodes bleues.

Le premier pigment bleu fut découvert par les Égyptiens et obtenu à partir de l’azurite, un minéral naturel (carbonate de cuivre).

Au cours de la IIe dynastie, les Égyptiens mettent au point un bleu à partir de verre coloré au cuivre et broyé en poudre pigmentaire, que les Romains adoptent sous le nom de bleu d’Alexandrie, qui devient plus tard le bleu égyptien. La recette se répand rapidement à travers le monde antique mais se perd au cours du Moyen Age.

L’indigo foncé est aussi connu pendant l’Antiquité : obtenu en broyant des feuilles de guède (Isatis tinctoria). Sa culture en Languedoc à partir du XIIe siècle va faire la richesse de la région : c’est le bleu de guède ou bleu de pastel, concurrencé au XVIIIe par le bleu d’Ynde (indigo) du Portugal et de Hollande. Il fut surtout utilisé en teinture.

Pendant le Moyen Âge, les seuls bleus disponibles pour les peintres sont le bleu de lapis-lazuli (le ‘’bleu outremer’’) venu d’Afghanistan et le bleu d’azurite, moins précieux.

Au XVe siècle (ré)apparaît le smalt, mis au point à partir de verre coloré au cobalt puis broyé. Il sera très prisé des peintres flamands.

Le premier pigment synthétique moderne est le bleu de Prusse, découvert par hasard en 1704 à Berlin par Heinrich Diesbach et Johann Conrad Dippel. Il est produit par réaction de la potasse sur du sulfate de fer. Il parvient à supplanter l'indigo.

Le bleu de cobalt est découvert un siècle plus tard par Louis-Jacques Thénard, suivi par le bleu céruléum, autre bleu à base de cobalt, mis au point par George Rowney en 1860.

En 1828, Guimet parvient enfin à trouver un pigment de synthèse capable d’imiter l’outremer véritable, si onéreux.

Au XXe siècle l’industrie des colorants a contribué à la mise au point du bleu de phtalocyanine, appelé à ses débuts bleu monestial.

En 1960, l'artiste Yves Klein a breveté un bleu particulier, très profond, sous le nom de International Klein Blue (IKB). Entre 1960 et 1961, il a peint quinze monochromes en bleu IKB, dont l'un des plus célèbres, IKB 3, est exposé au centre Georges-Pompidou à Paris.

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