Musique rituelle du bouddhiste tibétain
Commentaire d'oeuvre : Musique rituelle du bouddhiste tibétain. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar octanes • 5 Janvier 2019 • Commentaire d'oeuvre • 615 Mots (3 Pages) • 593 Vues
HDA Musique rituelle du bouddhisme tibétain
Arts du son : musique
Thématique : arts, mythes et religions
La musique tibétaine est avant tout une musique religieuse. Cette musique n'a été rendue accessible (et en danger) qu'à partir de l'annexion chinoise de 1959 ; elle se décline en plusieurs genres. Elle fait désormais aussi partie de la musique régionale chinoise. Cette œuvre musicale est un œuvre tibétaine utilisée lors des cérémonies de bénédiction appelée sno-ba, composée en 1969 au Népal par Georges Luneau.
BIOGRAPHIE
Georges Luneau,, né à Clisson le 25 octobre 1941 est un réalisateur français.Autodidacte, il suit en auditeur libre des études de Lettres Modernes à la faculté de Strasbourg. À son arrivée à Paris en 1964, il travaille dans le spectacle comme concepteur visuel avec André Almuro : plusieurs spectacles poétiques expérimentaux à la Sorbonne(Le poème électronique), la Faculté de droit et autres lieux, puis avec le metteur en scène Claude Naville (Théâtre en banlieue).
Georges Luneau commence à réaliser de nombreux films documentaires à partir de 1969, d’abord au Népal puis en Inde, en Italie, aux Etats-Unis et au Moyen-Orient. Pendant ses voyages en Inde et au Tibet, il enregistre et réalise six disques pour la collection Ocora radio France sur les musiques de l'Inde et du Tibet.
DEROULEMENT DE LA CEREMONIE
La cérémonie commença à onze heures de la nuit; les lamas vinrent se ranger en rond au fond de la tente, armés de cymbales, de conques marines, de cloches, de tambourins et de divers instruments de leur bruyante musique. Au signal donné, l’orchestre exécuta une ouverture musicale capable d’effrayer le diable le plus intrépide. Les hommes noirs et séculiers battaient des mains en cadence, pour accompagner le son charivarique et les hurlements des prières.
DESCRIPTION DE LA MUSIQUE
Effectif oral :C'est une musique traditionnelle, ce qui veut dire que l'auditoire participe. d’où les voix naturelles de plusieurs hommes en arrière plan (ensemble).
Caractère : sinistre et angoissante
Effectif instrumental : instruments à vent et à percussion, très sonores, souvent joués en paires :
rgya gling hautbois ; rkang gling et dungo trompes ; dung dkar conque ; gsil snyan, rnga, damaru tambours ; gsil snyan et rol mo cymbale et dril bu cloche.
Le temps musical : Le temps est modéré à rapide, la pulsation est irrégulière et présence d'un ostinato.
L'écriture musicale : L'ensemble entre dans la musique sur un ostinato rythmique de l'orchestre, l'instrumentale domine et l'ensemble est relégué au second plan et semble quasiment disparaître pour laisser l'auditeur se focaliser sur les instruments.
La forme : Dans cet extrait :
1. Il y a un contraste entre les passages dédiés à l'ensemble et les passages où l'orchestre joue.
2. Les passages mélodiques sont couverts par l'instrumentale
CONCLUSION
Au Tibet, la religion à une très grande place dans l'esprit des gens. Le compositeur a donc sûrement voulu exprimer son souhait le plus profond de bénir le peuple tibétain en récitant des textes sacrés contre les esprits maléfiques auquel le peuple tibétain prête une grande importance. Sa portée est de bénir le peuple et de repousser les antités.
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