Theatre Et Musique XVIII Siècle

Théâtre & Musique

1) Tragédie & Musique

Le théâtre & la musique sont liés depuis les origines.

Il y avait des chœurs ds les tragédies grecques. La musique était incorporée.

Le théâtre français naît au MA ds les églises avec les clercs qui vont représenter des moments de la vie du Christ…

Le théâtre sort des églises pour se dérouler sur le parvis. C’est la naissance du théâtre profane.

La musique, le chant se mêlent au parler. Dans Le Jeu de Robin et Marion, il y a des paroles chantées.

Au XVIème, il y a des tragédies à sujet religieux où on trouve des parties chantées comme ds Les Juives (1583) de Garnier.

Au XVIIème, il n’y a pas de musique ds les tragédies. En revanche, il y en a ds Esther (1689) & ds Athalie (1691) de Racine. On trouve en effet des chœurs, mais il s’agit d’une commande de St Cyr, dc c’est exceptionnel. A part ces 2 pièces, le théâtre classique ne chante pas.

Quant à la Comédie, on distingue 2 comédies. Il s’agit de la Grande Comédie ds laquelle il n’y a pas de chant (Le Misanthrope, Dom Juan…) & de la Comédie-ballet qui, elle, comporte du chant, de la musique & de la danse.

L’exemple majeur de comédie-ballet est Le Bourgeois gentilhomme en 1670 de Molière & Lully.

On trouve aussi du chant ds les pièces de l’Ancien Théâtre Italien.

On voit naître l’Opéra en Italie avec la pièce Euridice (1600) de Jacopo Peri & la pièce Orifeo (1607) de Monteverdi. Il naît le désir d’unir le théâtre & la musique : « fable en musique ».

En France, l’Opéra naît avec bcp de retard. Il faut attendre 1673 pour avoir une « tragédie en musique » : Cadmus et Hermione de Lully & Quinault. Ils adaptent le modèle italien à la Tragédie classique : 5 actes +un divertissement ds chaque acte + des airs, des récitatifs & des chœurs + une danse développée.

Après la mort de Lully, il y a un vide ds l’Opéra, car il avait le monopole de l’Opéra.

En 1733, il y a Rameau pour un nouvel opéra.

Il est celui qui renouvelle la tragédie en musique.

Il va faire scandale.

Son 1er opéra est Hippolyte et Aricie qui correspond à l’histoire de Phèdre.

L’Abbé Pellegrin fait le livret.

On peut montrer le merveilleux, l’imaginaire, des choses horribles, la mort…

Acte II, scène 5 - Deuxième Trio des Parques (feuille 4)  C’est le moment de la descente aux Enfers. Il y a des modulations inouïes qui produisent un effet nouveau dans la musique.

C’est trop difficile à chanter. Les chanteurs n’y arrivent pas.

On retrouve une forme de mimétisme entre la descente aux Enfers & la musique, car elle descend aussi.

C’est l’illustration musicale du grinçant, de la peur qui permet de mimer les Enfers.

C’est enharmonique ce qui permet des modulations exceptionnelles.

C’est ce qu’on appelle une symphonie descriptive.

C’est comment traduire en musique qq chose qui ne se montre pas.

Acte IV, scène 3  La musique va dire la tempête.

Tandis que chez Racine, c’est Thésée qui annonce, la mort, ici, c’est le chœur.

Scène 4  On entend

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