L' accordéon

ORIGINES, INVENTION ET ÉVOLUTION :

Il semblerait que le sheng, une orgue à bouche chinoise qui remonte à l’antiquité soit l’ancêtre de l’accordéon car il produit des sons de la même manière que lui. On pense que Friedrich Buschmann de Berlin a conçu le modèle de base de l’accordéon avec l’invention de la Handäoline et que cette dernière a aidé le Viennois Cyrille Damien à créer puis à breveter en 1829 l’accordéon d’aujourd’hui. L’accordéon est un instrument du souvenir qui était admis dans la musique classique dans les années 1830 du fait de son image d’instrument noble. En quelques décennies, il est devenu un instrument très populaire (voire ringard) et a de ce fait été mis à l’écart de la musique classique. Puis, vers 1960-1970 sa popularité a décliné car nous étions dans un domaine de recherches musicales très électro acoustiques. Cependant, vers les années 1980-1990 l’instrument a retrouvé sa place dans la musique classique et depuis les années 2000, les compositeurs l’intègrent à leurs créations contemporaines.

DESCRPTION :

L’accordéon comprend 3 parties :

le côté chant, le soufflet et

la partie basse et accompagnement.

CARACTÉRISTIQUES :

Sa durée de fabrication qui est comprise entre 60 et 80 heures se justifie :

- il comporte 1500 à 2500 pièces

- il est composé de 70 matériaux différents

- il contient 270 à 600 lamelles (anches métalliques)

- il peut être doté de plusieurs registres (de 2 à 16) qui modifient son timbre

- son poids varie entre 6 et 14 kilogrammes

FONCTIONNEMENT :

Un accordéon fonctionne à partir du soufflet que le musicien ouvre et ferme en tirant ou poussant sur la partie basse et accompagnement qui se situe à sa gauche. Ces vas-et vient permettent de faire passer l’air dans des soupapes que l’accordéoniste ouvre en pressant sur les boutons au fur et à mesure des notes qu’il doit jouer pour faire vibrer l’anche.

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